Le Directeur général de l’Institut national de la Statistique (INS), Bâ Ibrahima, a rencontré des cadres et élus du département de Béoumi, le mardi 13 mai 2014, à l’Hôtel du district d’Abidjan-Plateau. Le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2014 était l’unique sujet au cœur des échanges. Au cours de son intervention, Bâ Ibrahima a levé un coin de voile sur les résultats dans certaines zones. « Les données sont encore confidentielles. Mais au plan national, je puis vous dire que le taux est variable. Si à Yopougon, on est à moins de 15%, dans la commune du Plateau en revanche, le taux est à plus de 90%. Et à la date du 11 mai, le département de Béoumi a un taux de 91%. Les zones comme le Plateau et Béoumi par exemple finiront cette semaine », a expliqué le Directeur de l’INS, à la fois Directeur exécutif du RGPH 2014. Après ces indications, Ba Ibrahima a rassuré sur le planning des prochaines activités du RGPH qui se décline comme suit : la compilation des résultats préliminaires du 19 mai au 21 juin 2014 ; l’enquête post-censitaire de couverture du 12 mai au 30 juin 2014 ; le traitement des données et la production des tableaux statistiques du 30 juin au 31 octobre 2014 ; l’analyse des données (analyse de base) du 8 septembre au 15 novembre 2014 ; la publication et la diffusion des résultats du 17 novembre au 31 décembre 2014 ; l’archivage des résultats du 1er au 31 décembre 2014. « La publication des résultats aura lieu avant la fin de l’année », a-t-il promis.
Quelques difficultés
Ba Ibrahima a également tenu à dissiper certaines préoccupations qui portent en particulier sur des personnes non encore visitées par les agents recenseurs. Il a effectivement constaté de telles situations au Plateau et à Cocody par exemple. « Mais cela va venir car ça fait partie du plan d’attaque. On n’a pas encore expliqué toutes les séquences. Certains disent que les agents ont écrit sur leurs portes mais qu’ils ne les ont pas encore vus. Mais ils viendront », a-t-il assuré. Toutefois, Bâ Ibrahima a noté des difficultés liées notamment à la moralité et au déplacement de certains agents. « Sur le terrain, “on a” quelques difficultés avec des agents à cause des problèmes de mentalité de la jeunesse d’aujourd’hui. Mais le vrai blocage qu’on a connu est celui de la mobilité des agents. Au niveau des contrôleurs, ils sont 700 mais on n’avait que 300 motos », a-t-il reconnu. Notons que pour cette rencontre, Bâ Ibrahima était accompagné de Touré Sidi Tiémoko, fils du département de Béoumi et Chef de cabinet du Président de la République, Alassane Ouattara.
A.Aguié
Quelques difficultés
Ba Ibrahima a également tenu à dissiper certaines préoccupations qui portent en particulier sur des personnes non encore visitées par les agents recenseurs. Il a effectivement constaté de telles situations au Plateau et à Cocody par exemple. « Mais cela va venir car ça fait partie du plan d’attaque. On n’a pas encore expliqué toutes les séquences. Certains disent que les agents ont écrit sur leurs portes mais qu’ils ne les ont pas encore vus. Mais ils viendront », a-t-il assuré. Toutefois, Bâ Ibrahima a noté des difficultés liées notamment à la moralité et au déplacement de certains agents. « Sur le terrain, “on a” quelques difficultés avec des agents à cause des problèmes de mentalité de la jeunesse d’aujourd’hui. Mais le vrai blocage qu’on a connu est celui de la mobilité des agents. Au niveau des contrôleurs, ils sont 700 mais on n’avait que 300 motos », a-t-il reconnu. Notons que pour cette rencontre, Bâ Ibrahima était accompagné de Touré Sidi Tiémoko, fils du département de Béoumi et Chef de cabinet du Président de la République, Alassane Ouattara.
A.Aguié