Rubino (Côte d'Ivoire) - L'attaque armée, perpétrée, tôt jeudi matin, dans le village de Fêtai, situé dans la sous-préfecture de Grabo dans le Sud-Ouest ivoirien, a fait au moins cinq morts, a appris APA vendredi de source officielle.
"Hier (jeudi) à Fêtai à la frontière du Libéria, des jeunes Kroumen sont rentrés avec des calibres 12 dans ce village et ont tiré. Ils ont brûlé des maisons. Hier nuit, on a retrouvé cinq corps calcinés de burkinabé et d'allochtones" a annoncé le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbaforo Soro lors d'un meeting à Rubino, petite ville située à 56 km au Nord d'Agboville, fief de l'ex-Président Laurent Gbagbo.
En février dernier, quatre soldats ivoiriens avaient été tués dans une attaque similaire perpétrée par des assaillants non-identifiés contre les forces Républicaines de Côte d'voire (FRCI) en poste dans cette même sous-préfecture de Grabo.
"Je vous demande, dans ces conditions qu'est-ce qu'on fait? (...) Ils savent qu'ils ne peuvent pas renverser le régime de Ouattara. Mais, ils le font en espérant qu'on dise que la Côte d'Ivoire n'est pas stabilisée. Mais est-ce que pour dire que la Côte d'Ivoire n'est pas stabilisée, on a besoin de tirer sur les enfants des autres?", a-t-il interrogé.
"Toute à l'heure on a parlé des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) qui sont dans la région (Agboville) et qui auraient commis des exactions. Je ne suis pas d'accord qu'on commette des exactions. Mais posons-nous la question, pourquoi Agboville a été décrétée zone rouge?", a ajouté M. Soro rappelant qu'en "14 mois il y a eu sept attaques (dans la région de l'Agnéby-Tiassa)" qui ont fait "plus d'une dizaine de morts".
"Qu'est qu'on fait? Est-ce qu'on doit laisser certains jeunes tuer d'autres personnes innocemment? Parce que manipulés par des gens qui sont en exil? parce qu'une balle tirée à Rubino ne peut pas atteindre quelqu'un qui est en France ou au Ghana", a-t-il poursuivi.
" Ces jeunes-là font pitié parce qu'ils ne demandent que du travail. Au lieu de leur donner du travail, on leur donne des calibres 12 pour aller tirer", a déploré le président de l'Assemblée nationale qui achève, samedi, une semaine de tournée politique dans la région de l'Agnéby-Tiassa par un meeting à la place Henri Konan Bédié d'Agboville. Au cours de ce périple, M. Soro a prôné la paix, la réconciliation et la cohésion sociale.
LS/APA
"Hier (jeudi) à Fêtai à la frontière du Libéria, des jeunes Kroumen sont rentrés avec des calibres 12 dans ce village et ont tiré. Ils ont brûlé des maisons. Hier nuit, on a retrouvé cinq corps calcinés de burkinabé et d'allochtones" a annoncé le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbaforo Soro lors d'un meeting à Rubino, petite ville située à 56 km au Nord d'Agboville, fief de l'ex-Président Laurent Gbagbo.
En février dernier, quatre soldats ivoiriens avaient été tués dans une attaque similaire perpétrée par des assaillants non-identifiés contre les forces Républicaines de Côte d'voire (FRCI) en poste dans cette même sous-préfecture de Grabo.
"Je vous demande, dans ces conditions qu'est-ce qu'on fait? (...) Ils savent qu'ils ne peuvent pas renverser le régime de Ouattara. Mais, ils le font en espérant qu'on dise que la Côte d'Ivoire n'est pas stabilisée. Mais est-ce que pour dire que la Côte d'Ivoire n'est pas stabilisée, on a besoin de tirer sur les enfants des autres?", a-t-il interrogé.
"Toute à l'heure on a parlé des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) qui sont dans la région (Agboville) et qui auraient commis des exactions. Je ne suis pas d'accord qu'on commette des exactions. Mais posons-nous la question, pourquoi Agboville a été décrétée zone rouge?", a ajouté M. Soro rappelant qu'en "14 mois il y a eu sept attaques (dans la région de l'Agnéby-Tiassa)" qui ont fait "plus d'une dizaine de morts".
"Qu'est qu'on fait? Est-ce qu'on doit laisser certains jeunes tuer d'autres personnes innocemment? Parce que manipulés par des gens qui sont en exil? parce qu'une balle tirée à Rubino ne peut pas atteindre quelqu'un qui est en France ou au Ghana", a-t-il poursuivi.
" Ces jeunes-là font pitié parce qu'ils ne demandent que du travail. Au lieu de leur donner du travail, on leur donne des calibres 12 pour aller tirer", a déploré le président de l'Assemblée nationale qui achève, samedi, une semaine de tournée politique dans la région de l'Agnéby-Tiassa par un meeting à la place Henri Konan Bédié d'Agboville. Au cours de ce périple, M. Soro a prôné la paix, la réconciliation et la cohésion sociale.
LS/APA