Le Syndicat National des Agents de la Presse Privée de Côte d’Ivoire (SYNAPP-CI) note, avec beaucoup de tristesse, que plusieurs cas d’assassinats de journalistes, dans l’exercice de leur fonction ont été enregistrés ces dernières semaines en République Centrafricaine. Le meurtre de Camille Lepage, jeune photojournaliste indépendante, de nationalité française, en est le dernier en date.
•De l’assassinat de journalistes dans l’exercice de leur fonction
Le corps de Camille Lepage, 26 ans, a été retrouvé dans un véhicule conduit par des éléments anti-balaka, lors d’un contrôle de la force Sangaris, à l’ouest du pays, vers la frontière avec le Cameroun. De sources concordantes, Camille Lepage a trouvé la mort lors d’une embuscade dans la région de Bouar, alors qu’elle effectuait un reportage. Le parquet de Paris a ouvert une enquête, à l’effet de connaître les conditions réelles dans lesquelles est survenu ce drame et d’en situer les responsabilités.
Deux semaines plutôt, soit le 29 avril, les journalistes Désiré Sayenga et René Padou, travaillant respectivement pour le journal « Le Démocrate » et pour la radio « Voix de la Grâce », ont été blessés par balles et poignardés par des jeunes armés, selon l’union des journalistes centrafricains. Ils ont malheureusement succombé à leurs blessures quelques jours après leurs agressions.
•Du climat d’insécurité généralisée pour les journalistes et autres agents de la presse
Avec l'intensification du conflit en décembre dernier, la montée des milices anti-balakas et la recrudescence de la violence, les menaces contre les journalistes se sont amplifiées. Après avoir fait l’objet de menaces de mort, nombreux sont les journalistes et autres agents du secteur des médias en Centrafrique qui ont été contraints de se cacher ou de fuir le pays, car accusés par les deux camps d’être favorables à l’une ou l’autre partie en conflit. Aujourd'hui, la plupart des journalistes centrafricains n'exerce presque plus et ceux qui sont encore en activité sont très souvent menacés de mort ou pris pour cibles.
Au regard de ce sombre tableau, Le SYNAPP-CI
•Condamne avec vigueur, les assassinats de Mlle Camille Lepage, MM. Désiré Sayenga et René Padou et tous ces agissements qui tendent à museler la presse en Centrafrique et partout ailleurs dans le monde.
•Condamne avec force tous ces cas de violences, d’agressions et de menaces de mort à l’encontre des journalistes et des professionnels de médias.
•S’incline devant la dépouille des disparus.
•Exprime ses condoléances les plus attristées aux parents, amis et confrères des victimes.
•Exprime son soutien et sa solidarité aux victimes de ces agressions en convalescence.
•Interpelle le gouvernement de transition de la République Centrafricaine et toutes les parties prenantes dans la résolution de la crise en Centrafrique, pour une meilleure sécurité des citoyens dont les journalistes et professionnels des médias.
•Exige de la part des autorités de la transition, que des enquêtes soient ouvertes pour que les auteurs des assassinats et agressions soient retrouvés, arrêtés et jugés, quelque soit le bord auquel ils appartiennent.
•Rappelle aux journalistes et professionnels des médias, la nécessité de rester professionnels dans le traitement de l’information et les encourage à demeurer solidaires et fermes dans la défense de la liberté de la presse et de leur propre sécurité.
Fait à Abidjan, le 15 mai 2014
Pour le Bureau Exécutif National
du SYNAPPCI
Le Secrétaire Général
Guillaume T. GBATO
•De l’assassinat de journalistes dans l’exercice de leur fonction
Le corps de Camille Lepage, 26 ans, a été retrouvé dans un véhicule conduit par des éléments anti-balaka, lors d’un contrôle de la force Sangaris, à l’ouest du pays, vers la frontière avec le Cameroun. De sources concordantes, Camille Lepage a trouvé la mort lors d’une embuscade dans la région de Bouar, alors qu’elle effectuait un reportage. Le parquet de Paris a ouvert une enquête, à l’effet de connaître les conditions réelles dans lesquelles est survenu ce drame et d’en situer les responsabilités.
Deux semaines plutôt, soit le 29 avril, les journalistes Désiré Sayenga et René Padou, travaillant respectivement pour le journal « Le Démocrate » et pour la radio « Voix de la Grâce », ont été blessés par balles et poignardés par des jeunes armés, selon l’union des journalistes centrafricains. Ils ont malheureusement succombé à leurs blessures quelques jours après leurs agressions.
•Du climat d’insécurité généralisée pour les journalistes et autres agents de la presse
Avec l'intensification du conflit en décembre dernier, la montée des milices anti-balakas et la recrudescence de la violence, les menaces contre les journalistes se sont amplifiées. Après avoir fait l’objet de menaces de mort, nombreux sont les journalistes et autres agents du secteur des médias en Centrafrique qui ont été contraints de se cacher ou de fuir le pays, car accusés par les deux camps d’être favorables à l’une ou l’autre partie en conflit. Aujourd'hui, la plupart des journalistes centrafricains n'exerce presque plus et ceux qui sont encore en activité sont très souvent menacés de mort ou pris pour cibles.
Au regard de ce sombre tableau, Le SYNAPP-CI
•Condamne avec vigueur, les assassinats de Mlle Camille Lepage, MM. Désiré Sayenga et René Padou et tous ces agissements qui tendent à museler la presse en Centrafrique et partout ailleurs dans le monde.
•Condamne avec force tous ces cas de violences, d’agressions et de menaces de mort à l’encontre des journalistes et des professionnels de médias.
•S’incline devant la dépouille des disparus.
•Exprime ses condoléances les plus attristées aux parents, amis et confrères des victimes.
•Exprime son soutien et sa solidarité aux victimes de ces agressions en convalescence.
•Interpelle le gouvernement de transition de la République Centrafricaine et toutes les parties prenantes dans la résolution de la crise en Centrafrique, pour une meilleure sécurité des citoyens dont les journalistes et professionnels des médias.
•Exige de la part des autorités de la transition, que des enquêtes soient ouvertes pour que les auteurs des assassinats et agressions soient retrouvés, arrêtés et jugés, quelque soit le bord auquel ils appartiennent.
•Rappelle aux journalistes et professionnels des médias, la nécessité de rester professionnels dans le traitement de l’information et les encourage à demeurer solidaires et fermes dans la défense de la liberté de la presse et de leur propre sécurité.
Fait à Abidjan, le 15 mai 2014
Pour le Bureau Exécutif National
du SYNAPPCI
Le Secrétaire Général
Guillaume T. GBATO