Tous les Ivoiriens n’auront pas droit aux logements sociaux. Mais une solution palliative a été trouvée à l’attention de ceux qui ne remplissaient pas les conditions pour accéder au programme initialement conçu.
L’euphorie suscitée chez certains souscripteurs envers le programme de logements sociaux et économiques initié par le gouvernement n’aura duré que le temps d’un feu de paille. Estimés à 60 000 inscrits, tous ne pourront malheureusement pas être élus. Le système bancaire ivoirien ainsi que les promoteurs immobiliers n’ont retenu que ceux qui ont répondu à leurs conditionnalités financières et commerciales. Selon le ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, Mamadou Sanogo, nombreux sont les Ivoiriens qui, en raison de leur âge avancé pour certains, à cause de leurs niveaux de revenus très bas pour d’autres, ont vu leur dossier rejeté.
Un programme spécifique pour les plus défavorisés (inter)
Face à cette situation, un plan B est sorti des laboratoires du gouvernement. «Le président de la République et le Premier ministre m’ont instruit pour trouver des solutions opérationnelles pour tout le monde, et particulièrement pour ceux à revenus modestes, rejetés par le système financier», indique le ministre. C’est ainsi qu’a été créé, par arrêté en août 2013, le Centre de facilitation des formalités d’accès au logement (Cefal), qui a donné à son tour naissance au programme LEM (lotissement à équipement modéré). Le ministre Sanogo indique que ce programme permettra aux bénéficiaires d’avoir accès à un espace viabilisé et sécurisé de 80 à 100 m2 en moyenne à Abidjan. Et 120 m2 pour ceux de l’intérieur du pays, dans une zone à urbanisation planifiée bénéficiant de toutes les commodités de base (eau, électricité et assainissement). Autre particularité du LEM : il sera remis des plans types de logements de deux à trois pièces avec un kit technique comprenant les déboursés des matériaux et de la main-d’œuvre, à en croire le membre du gouvernement.
«Ce programme constitue une des solutions innovantes pour donner espoir aux catégories sociales à revenus modestes. Il représente une solution durable pour mettre définitivement fin à la prolifération des quartiers précaires, car leurs habitants actuels en sont les premiers destinataires s’ils remplissent les conditions définies», souligne le ministre, précisant toutefois que ce programme LEM n’est pas un projet de seconde phase.
Vers une promotion de l’auto-construction (inter)
Une des caractéristiques de ce projet réside également dans sa phase de mise en œuvre. L’auto-construction sera encouragée en régie, encadrée et contrôlée par le Cefal. «Vous pourrez ainsi bâtir ou faire bâtir votre future habitation en toute quiétude, selon les offres techniques et les phases de construction qui correspondent à vos capacités financières, sur six, douze, dix-huit, vingt-quatre mois maximum», explique le ministre. Concernant les logements sociaux et économiques, Mamadou Sanogo a confié que les souscriptions, déposées sur un compte séquestre, avaient atteint 13 milliards FCFA en mars 2014.
Vincent Kouassi
L’euphorie suscitée chez certains souscripteurs envers le programme de logements sociaux et économiques initié par le gouvernement n’aura duré que le temps d’un feu de paille. Estimés à 60 000 inscrits, tous ne pourront malheureusement pas être élus. Le système bancaire ivoirien ainsi que les promoteurs immobiliers n’ont retenu que ceux qui ont répondu à leurs conditionnalités financières et commerciales. Selon le ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, Mamadou Sanogo, nombreux sont les Ivoiriens qui, en raison de leur âge avancé pour certains, à cause de leurs niveaux de revenus très bas pour d’autres, ont vu leur dossier rejeté.
Un programme spécifique pour les plus défavorisés (inter)
Face à cette situation, un plan B est sorti des laboratoires du gouvernement. «Le président de la République et le Premier ministre m’ont instruit pour trouver des solutions opérationnelles pour tout le monde, et particulièrement pour ceux à revenus modestes, rejetés par le système financier», indique le ministre. C’est ainsi qu’a été créé, par arrêté en août 2013, le Centre de facilitation des formalités d’accès au logement (Cefal), qui a donné à son tour naissance au programme LEM (lotissement à équipement modéré). Le ministre Sanogo indique que ce programme permettra aux bénéficiaires d’avoir accès à un espace viabilisé et sécurisé de 80 à 100 m2 en moyenne à Abidjan. Et 120 m2 pour ceux de l’intérieur du pays, dans une zone à urbanisation planifiée bénéficiant de toutes les commodités de base (eau, électricité et assainissement). Autre particularité du LEM : il sera remis des plans types de logements de deux à trois pièces avec un kit technique comprenant les déboursés des matériaux et de la main-d’œuvre, à en croire le membre du gouvernement.
«Ce programme constitue une des solutions innovantes pour donner espoir aux catégories sociales à revenus modestes. Il représente une solution durable pour mettre définitivement fin à la prolifération des quartiers précaires, car leurs habitants actuels en sont les premiers destinataires s’ils remplissent les conditions définies», souligne le ministre, précisant toutefois que ce programme LEM n’est pas un projet de seconde phase.
Vers une promotion de l’auto-construction (inter)
Une des caractéristiques de ce projet réside également dans sa phase de mise en œuvre. L’auto-construction sera encouragée en régie, encadrée et contrôlée par le Cefal. «Vous pourrez ainsi bâtir ou faire bâtir votre future habitation en toute quiétude, selon les offres techniques et les phases de construction qui correspondent à vos capacités financières, sur six, douze, dix-huit, vingt-quatre mois maximum», explique le ministre. Concernant les logements sociaux et économiques, Mamadou Sanogo a confié que les souscriptions, déposées sur un compte séquestre, avaient atteint 13 milliards FCFA en mars 2014.
Vincent Kouassi