Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) encourage ses collaborateurs à minimiser d’éventuelles pressions d’où qu’elles viennent.
Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), dit être inquiet. De passage à Bouaké, hier, lors d’une visite de travail dans les centres d’écoute de l’institution, il a révélé les menaces dont il est l’objet dans l’exercice de sa mission. Il a demandé à ses collaborateurs d’en faire fi et de s’armer de courage. «N’ayez pas peur des menaces ! Moi-même, qui suis là, que de menaces… On peut me menacer certes, mais personne ne peut me décourager. Dans la vie, il faut avoir un peu de courage. On ne meurt qu’un seul jour », les a-t-il exhortés. « Le destin de l’homme appartient à Dieu. Et je crois au destin de la Côte d’Ivoire », a-t-il aussi assuré de sa détermination. Pour lui, les auteurs de pressions ne sont qu’une infime partie de la population ivoirienne. « La preuve, a-t-il affirmé, c’est qu’au moment où le peuple de Côte d’Ivoire à 85% est d’accord pour se réconcilier, nous avons encore nos leaders politiques qui ont de la peine à être à son diapason ». Optimiste, Charles Konan Banny a lancé un appel aux hommes politiques. « Le temps est arrivé pour vous de faire l’effort d’être à l’écoute de vos populations. Le pouvoir n’a de sens et de valeur que lorsqu’il reflète les aspirations profondes du peuple pour lequel on se bat, pour en assurer le leadership et le bonheur », leur a-t-il enjoint. « Le peuple de Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi, la première chose qu’il souhaite, c’est la paix et la réconciliation. La paix et la réconciliation, a-t-il insisté, ce sont les ingrédients qui permettent à la démocratie d’être féconde ». En effet, l’ancien Premier ministre était en visite d’inspection sur le fonctionnement des Cdvr locales, occupées à l’audition des victimes de la crise post-électorale. Il vient voir comment s’exécute sur le terrain la mission résiduelle de l’ordonnance additive de février 2014. Il a rappelé les grands principes qui doivent guider le fonctionnement de la justice transitionnelle en cours. « Il s’agit d’une justice de pardon qui n’enverra pas les présumés auteurs de crimes ou délits à la potence. Il s’agit de déterminer les victimes, les bourreaux si possible et parvenir au pardon et la réconciliation », l’a-t-il définie. L’écoute des victimes prend fin en septembre 2014. La tournée continue aujourd’hui sur Korhogo.
Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), dit être inquiet. De passage à Bouaké, hier, lors d’une visite de travail dans les centres d’écoute de l’institution, il a révélé les menaces dont il est l’objet dans l’exercice de sa mission. Il a demandé à ses collaborateurs d’en faire fi et de s’armer de courage. «N’ayez pas peur des menaces ! Moi-même, qui suis là, que de menaces… On peut me menacer certes, mais personne ne peut me décourager. Dans la vie, il faut avoir un peu de courage. On ne meurt qu’un seul jour », les a-t-il exhortés. « Le destin de l’homme appartient à Dieu. Et je crois au destin de la Côte d’Ivoire », a-t-il aussi assuré de sa détermination. Pour lui, les auteurs de pressions ne sont qu’une infime partie de la population ivoirienne. « La preuve, a-t-il affirmé, c’est qu’au moment où le peuple de Côte d’Ivoire à 85% est d’accord pour se réconcilier, nous avons encore nos leaders politiques qui ont de la peine à être à son diapason ». Optimiste, Charles Konan Banny a lancé un appel aux hommes politiques. « Le temps est arrivé pour vous de faire l’effort d’être à l’écoute de vos populations. Le pouvoir n’a de sens et de valeur que lorsqu’il reflète les aspirations profondes du peuple pour lequel on se bat, pour en assurer le leadership et le bonheur », leur a-t-il enjoint. « Le peuple de Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi, la première chose qu’il souhaite, c’est la paix et la réconciliation. La paix et la réconciliation, a-t-il insisté, ce sont les ingrédients qui permettent à la démocratie d’être féconde ». En effet, l’ancien Premier ministre était en visite d’inspection sur le fonctionnement des Cdvr locales, occupées à l’audition des victimes de la crise post-électorale. Il vient voir comment s’exécute sur le terrain la mission résiduelle de l’ordonnance additive de février 2014. Il a rappelé les grands principes qui doivent guider le fonctionnement de la justice transitionnelle en cours. « Il s’agit d’une justice de pardon qui n’enverra pas les présumés auteurs de crimes ou délits à la potence. Il s’agit de déterminer les victimes, les bourreaux si possible et parvenir au pardon et la réconciliation », l’a-t-il définie. L’écoute des victimes prend fin en septembre 2014. La tournée continue aujourd’hui sur Korhogo.
