Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a demandé, jeudi, au Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo de "lever solennellement" son mot d’ordre de boycott de l’opération de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH).
"Votre présence remarquée témoigne de la volonté personnelle et collective à participer à la réconciliation. (...) Nous sommes tous débiteurs de paix vis-à-vis de la population", a déclaré à l’ouverture des travaux du dialogue politique avec le FPI, Jeannot Kouadio Ahoussou ministre d’Etat, ministre après du président de la République chargé du dialogue politique.
Poursuivant en s’adressant à la délégation du FPI, il a ajouté que son mandant, le Président Alassane Ouattara "vous tend résolument la main (...)" avec des "signes éclatants".
" (...) vous aussi posez des actes forts en acceptant de lever solennellement votre mot d’ordre de boycott du RGPH", a lancé Jeannot Kouadio Ahoussou.
Pour lui, "c’est dans une conjugaison intelligente, fraternelle et chaleureuse" que la Côte d’Ivoire arrivera à la réconciliation. "Le gouvernement s’est engagé à n’engager aucune poursuite judiciaire contre les exilés qui retournent", a-t-il rassuré en demandant au FPI de lancer un appel au retour des exilés.
"Nous devons faire en sorte que cet outil important de développement pusse être mené à terme avec la participation du FPI", a dit pour sa part Pascal Affi N’guessan.
Le président du FPI a dans la foulée, rappelé l’histoire du boycott du RGPH lancé par son parti. "Notre espoir est que cette rencontre donne les arguments, les instruments pour convaincre nos instances afin de revenir sur cette décision", a-t-il ajouté. Les travaux de ce dialogue politique seront sanctionnés par un communiqué final.
La tension était montée d’un cran entre le pouvoir et l’opposition ivoirienne après le lancement de l’opération de Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) le 17 mars dernier et la remise cinq jours plus tard de l’ex-leader pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI). Le FPI avait dénoncé une « rupture unilatérale » du dialogue à travers ces décisions du gouvernement ivoirien.
"Votre présence remarquée témoigne de la volonté personnelle et collective à participer à la réconciliation. (...) Nous sommes tous débiteurs de paix vis-à-vis de la population", a déclaré à l’ouverture des travaux du dialogue politique avec le FPI, Jeannot Kouadio Ahoussou ministre d’Etat, ministre après du président de la République chargé du dialogue politique.
Poursuivant en s’adressant à la délégation du FPI, il a ajouté que son mandant, le Président Alassane Ouattara "vous tend résolument la main (...)" avec des "signes éclatants".
" (...) vous aussi posez des actes forts en acceptant de lever solennellement votre mot d’ordre de boycott du RGPH", a lancé Jeannot Kouadio Ahoussou.
Pour lui, "c’est dans une conjugaison intelligente, fraternelle et chaleureuse" que la Côte d’Ivoire arrivera à la réconciliation. "Le gouvernement s’est engagé à n’engager aucune poursuite judiciaire contre les exilés qui retournent", a-t-il rassuré en demandant au FPI de lancer un appel au retour des exilés.
"Nous devons faire en sorte que cet outil important de développement pusse être mené à terme avec la participation du FPI", a dit pour sa part Pascal Affi N’guessan.
Le président du FPI a dans la foulée, rappelé l’histoire du boycott du RGPH lancé par son parti. "Notre espoir est que cette rencontre donne les arguments, les instruments pour convaincre nos instances afin de revenir sur cette décision", a-t-il ajouté. Les travaux de ce dialogue politique seront sanctionnés par un communiqué final.
La tension était montée d’un cran entre le pouvoir et l’opposition ivoirienne après le lancement de l’opération de Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) le 17 mars dernier et la remise cinq jours plus tard de l’ex-leader pro-Gbagbo, Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI). Le FPI avait dénoncé une « rupture unilatérale » du dialogue à travers ces décisions du gouvernement ivoirien.