Médias : Taleb Ould Sid Ahmed, chargé de communication au bureau de la représentation de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, explique les enjeux du concours qu’organise l’institution, à l’intention des journalistes.
Pourquoi la Banque mondiale a décidé de lancer un prix à l’intention des journalistes ?
Depuis deux ans, nous organisons des sessions de formation avec Fraternité Matin, essentiellement pour les journalistes, appelées Business reporter. Celles-ci sont basées sur des questions économiques. A l’issue de ces deux ans, le nouveau directeur des opérations de la Banque mondiale a estimé qu’il était opportun de mesurer l’impact de cette formation sur le niveau de la presse ivoirienne de façon globale. Le constat est que le journaliste ivoirien, voire africain connaît des faiblesses au niveau du traitement des questions, surtout économiques et sociales. La Banque mondiale travaillant sur des questions de développement comme l’éducation, le genre, la santé, nous avons constaté que les journalistes n’allaient pas en profondeur dans le traitement de ces sujets. Nous avons également noté beaucoup de faiblesses au niveau de l’éthique et de la déontologie. En lançant ce prix, notre souci est d’inviter les journalistes à traiter les sujets de développement en profondeur. En un mot, c’est l’excellence que nous recherchons à travers ce concours que nous avons lancé depuis deux semaines.
Quels sont les domaines concernés ?
Il s’agit essentiellement de questions de développement. Nous souhaiterions dire à la presse qu’il n’y a pas que la politique, les questions de développement sont aussi à traiter. Notamment, les violences contre les femmes, l’éducation, les questions macro-économiques, les infrastructures. Au niveau de la Banque mondiale, nous luttons contre l’extrême pauvreté, mais également nous souhaitons une croissance partagée, etc. Nous voulons donc amener aussi les journalistes à traiter des questions de société. Notre prix vise à rehausser leur niveau. Ce concours va susciter chez le journaliste ivoirien le besoin de se perfectionner, tant au plan rédactionnel qu’au niveau de l’éthique et de la déontologie. Une chose est sûre, les membres du jury prendront des articles innovants.
Le concours lancé, il y a seulement deux semaines, prend fin le 3 juin. Ne pensez-vous pas que le délai est trop court pour permettre aux journalistes de boucler des articles de qualité ?
D’ici la date butoir, si nous sentons un engouement des journalistes le jury appréciera. Pour l’instant, je ne peux pas en dire plus. Nous commençons déjà à avoir des contributions. Nous souhaitons que dans la dernière semaine du mois de juin, le jury délibère et qu’une cérémonie de remise de prix soit organisée.
Que gagne le vainqueur de ce prix ?
Nous tenons à préciser que trois prix seront décernés pour les meilleures productions écrites et audiovisuelles. Je ne suis pas dans le secret des délibérations, mais le gagnant sera celui qui aura démontré des qualités louables au plan professionnel.
Interview réalisée par ISSA T. YEO
Pourquoi la Banque mondiale a décidé de lancer un prix à l’intention des journalistes ?
Depuis deux ans, nous organisons des sessions de formation avec Fraternité Matin, essentiellement pour les journalistes, appelées Business reporter. Celles-ci sont basées sur des questions économiques. A l’issue de ces deux ans, le nouveau directeur des opérations de la Banque mondiale a estimé qu’il était opportun de mesurer l’impact de cette formation sur le niveau de la presse ivoirienne de façon globale. Le constat est que le journaliste ivoirien, voire africain connaît des faiblesses au niveau du traitement des questions, surtout économiques et sociales. La Banque mondiale travaillant sur des questions de développement comme l’éducation, le genre, la santé, nous avons constaté que les journalistes n’allaient pas en profondeur dans le traitement de ces sujets. Nous avons également noté beaucoup de faiblesses au niveau de l’éthique et de la déontologie. En lançant ce prix, notre souci est d’inviter les journalistes à traiter les sujets de développement en profondeur. En un mot, c’est l’excellence que nous recherchons à travers ce concours que nous avons lancé depuis deux semaines.
Quels sont les domaines concernés ?
Il s’agit essentiellement de questions de développement. Nous souhaiterions dire à la presse qu’il n’y a pas que la politique, les questions de développement sont aussi à traiter. Notamment, les violences contre les femmes, l’éducation, les questions macro-économiques, les infrastructures. Au niveau de la Banque mondiale, nous luttons contre l’extrême pauvreté, mais également nous souhaitons une croissance partagée, etc. Nous voulons donc amener aussi les journalistes à traiter des questions de société. Notre prix vise à rehausser leur niveau. Ce concours va susciter chez le journaliste ivoirien le besoin de se perfectionner, tant au plan rédactionnel qu’au niveau de l’éthique et de la déontologie. Une chose est sûre, les membres du jury prendront des articles innovants.
Le concours lancé, il y a seulement deux semaines, prend fin le 3 juin. Ne pensez-vous pas que le délai est trop court pour permettre aux journalistes de boucler des articles de qualité ?
D’ici la date butoir, si nous sentons un engouement des journalistes le jury appréciera. Pour l’instant, je ne peux pas en dire plus. Nous commençons déjà à avoir des contributions. Nous souhaitons que dans la dernière semaine du mois de juin, le jury délibère et qu’une cérémonie de remise de prix soit organisée.
Que gagne le vainqueur de ce prix ?
Nous tenons à préciser que trois prix seront décernés pour les meilleures productions écrites et audiovisuelles. Je ne suis pas dans le secret des délibérations, mais le gagnant sera celui qui aura démontré des qualités louables au plan professionnel.
Interview réalisée par ISSA T. YEO