Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny, était hier à Yamoussoukro, au siège local de son institution. Une occasion mise à profit pour encourager les victimes des crises ivoiriennes à se faire auditionner.
Profitant de son séjour à Yamoussoukro, le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny était hier au centre d’écoute local de cette institution. Il a une fois de plus rappelé aux Ivoiriens les fondements de la mission à lui assignée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. « Nous sommes une sorte de justice, mais une justice de pardon. J’espère que tous ceux qui ont donné des coups de machettes et de fusils à leurs semblables pendant la période de crise en Côte d’Ivoire auront le courage de dire la vérité en déclarant en toute honnêteté leur acte commis parce que la vérité doit jeter les bases d’une nouvelle nation qui est la nôtre », a-t-il argué, avant d’exhorter les populations à faire confiance à son institution. « Nous demandons de nous faire confiance. Cette période d’audition est très cruciale pour la manifestation de la vérité. J’invite tous les Ivoiriens, qu’ils soient victimes ou bourreaux, à participer aux séances d’audition en cours », a-t-il recommandé. Pour l’ex-chef du gouvernement, au terme de la mission de la Cdvr, les victimes seront dédommagées par l’Etat et non par sa structure. A en croire Charles Konan Banny, si on veut reconstruire un pays, il faut solder les comptes. Si cela n’est pas fait, a-t-il expliqué, tout tombe en ruine du fait de la fondation qui n’est pas solide. La séance d’audition dans la capitale politique a enregistré 352 victimes dont 131 femmes et 121 hommes. Quant à Didiévi, Tiébissou et Toumodi, on dénombre 800 victimes auditionnées.
Honoré Dion à Yamoussoukro
Profitant de son séjour à Yamoussoukro, le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny était hier au centre d’écoute local de cette institution. Il a une fois de plus rappelé aux Ivoiriens les fondements de la mission à lui assignée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. « Nous sommes une sorte de justice, mais une justice de pardon. J’espère que tous ceux qui ont donné des coups de machettes et de fusils à leurs semblables pendant la période de crise en Côte d’Ivoire auront le courage de dire la vérité en déclarant en toute honnêteté leur acte commis parce que la vérité doit jeter les bases d’une nouvelle nation qui est la nôtre », a-t-il argué, avant d’exhorter les populations à faire confiance à son institution. « Nous demandons de nous faire confiance. Cette période d’audition est très cruciale pour la manifestation de la vérité. J’invite tous les Ivoiriens, qu’ils soient victimes ou bourreaux, à participer aux séances d’audition en cours », a-t-il recommandé. Pour l’ex-chef du gouvernement, au terme de la mission de la Cdvr, les victimes seront dédommagées par l’Etat et non par sa structure. A en croire Charles Konan Banny, si on veut reconstruire un pays, il faut solder les comptes. Si cela n’est pas fait, a-t-il expliqué, tout tombe en ruine du fait de la fondation qui n’est pas solide. La séance d’audition dans la capitale politique a enregistré 352 victimes dont 131 femmes et 121 hommes. Quant à Didiévi, Tiébissou et Toumodi, on dénombre 800 victimes auditionnées.
Honoré Dion à Yamoussoukro