x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 28 mai 2014 | Nord-Sud

Charles Konan Banny, à propos de la Cdvr : «Nous sommes une justice de pardon»

© Nord-Sud Par Atapointe
Réconciliation: Charles Konan Banny échange avec la confrérie des Dozos
Vendredi 14 Mars 2014. Abidjan. Dans le cadre de ses consultations, le président de la CDVR Charles Konan Banny a reçu une délégation de la confrérie Dozo Benkadi Doumbouya.Photo: le président de la CDVR,Charles Konan Banny
Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, Charles Konan Banny, était hier à Yamoussoukro, au siège local de son institution. Une occasion mise à profit pour encourager les victimes des crises ivoiriennes à se faire auditionner.


Profitant de son séjour à Yamoussoukro, le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny était hier au centre d’écoute local de cette institution. Il a une fois de plus rappelé aux Ivoiriens les fondements de la mission à lui assignée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara. « Nous sommes une sorte de justice, mais une justice de pardon. J’espère que tous ceux qui ont donné des coups de machettes et de fusils à leurs semblables pendant la  période de crise en Côte d’Ivoire  auront le courage de dire la vérité en déclarant  en toute honnêteté leur acte commis parce que la vérité doit jeter les bases d’une nouvelle nation qui est la nôtre », a-t-il argué, avant d’exhorter les populations à faire confiance à son institution. « Nous demandons de nous faire confiance. Cette période d’audition est très cruciale pour la manifestation de la vérité. J’invite tous les Ivoiriens, qu’ils soient victimes ou bourreaux, à  participer aux séances d’audition en cours », a-t-il recommandé. Pour l’ex-chef du gouvernement, au terme de la mission de la Cdvr, les victimes seront  dédommagées par l’Etat et non par sa structure. A en croire Charles Konan Banny, si on veut reconstruire un pays, il faut solder les comptes. Si cela n’est pas fait, a-t-il expliqué, tout tombe en ruine du fait de la fondation qui n’est pas solide. La séance d’audition dans la capitale politique a enregistré 352 victimes dont 131 femmes et 121 hommes. Quant à Didiévi, Tiébissou et Toumodi, on dénombre 800 victimes auditionnées.

Honoré Dion à Yamoussoukro
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ