Korhogo - L’Association des adjoints aux chefs d’Etablissement du district des Savanes (ACEDIS), dirigé par Soro Salifou, a organisé samedi, un diner débat à Korhogo, sur le thème : « De la gestion du salaire », en vue d’amener les fonctionnaires à mieux gérer leur salaire et leur budget familiale.
Au cours de ce diner débat, Soro Salifou a expliqué que la gestion du salaire est un sujet qui interpelle tout le monde surtout que l’environnement social et économique est de plus en plus difficile avec les pesanteurs de la vie familiale et culturelle.
Le conférencier, le trésorier général de la cité du Poro, Timité Mamadou a également indiqué que « pendant que les charges évoluent d’année en années suite à la pression des crises économiques et à la montée du taux de pauvreté, les ressources de la famille apparaissent insuffisantes pour répondre adéquatement aux besoins des membres de la micro famille (père, mère et enfant). »
Pour le conférencier, pour survivre financièrement avec les crises économiques, la famille doit se comporter comme une petite entreprise qui doit appliquer avec rigueur et discernement les règles de gestion : il s’agit d’être prévoyant, surveiller ses dépenses, éviter de vivre au-dessus de ces moyens, consolider une épargne et prévoir les imprévus.
« Le budget est un instrument de discipline financier pour bien gérer notre salaire », a dit le conférencier, qui ajoute que chacun doit avoir un objectif de vie, qui permet de saloir ce que l’on veut faire, avant de faire un projet et de commencer à le réaliser.
Pour lui, le principe de base du budget est l’équilibre entre les recettes et les dépenses. « Si les dépenses sont plus que les revenus, alors l’on est endetté, et il n’est pas bon d’être déficitaire, mais il est bon d’être excédentaire », a-t-il dit.
Il a aussi suggéré d’« éviter notamment l’excès dans le sociale, de « faire un tri dans tout ce qui est sollicitation» d’«éviter que la maison familial soit toujours un lieu d’accueil des membres de la grande famille ou d’un tiers », de « réduire les taux de cotisations imposés dans les funérailles et dans les associations et d’aider ceux qui le mérite ».
« N’ayez donc pas peur que l’on vous traite d’avare et de méchant, votre seul objectif est de vous en tenir à la réalisation de vos objectifs », a-t-il insisté, ajoutant qu’« il est préférable d’être méchant au départ et après la réalisation des objectifs, être gentil par la suite ».
Cette cérémonie a été présidée par le secrétaire général 2 de la préfecture, Binaté Lacina et le secrétaire général 1 de préfecture, Kouadio Kouassi Eugène.
Selon le ministère de l’Education nationale et de Enseignement technique, 24% des enseignants sont surendettés, plus de 56% de fonctionnaires de l’Education sont passés devant le Conseil de santé de la fonction public, plus de 60% n’ont pas de moyen de locomotion, et plus de 90% n’ont pas accès à la propriété immobilière.
apk/tm
Au cours de ce diner débat, Soro Salifou a expliqué que la gestion du salaire est un sujet qui interpelle tout le monde surtout que l’environnement social et économique est de plus en plus difficile avec les pesanteurs de la vie familiale et culturelle.
Le conférencier, le trésorier général de la cité du Poro, Timité Mamadou a également indiqué que « pendant que les charges évoluent d’année en années suite à la pression des crises économiques et à la montée du taux de pauvreté, les ressources de la famille apparaissent insuffisantes pour répondre adéquatement aux besoins des membres de la micro famille (père, mère et enfant). »
Pour le conférencier, pour survivre financièrement avec les crises économiques, la famille doit se comporter comme une petite entreprise qui doit appliquer avec rigueur et discernement les règles de gestion : il s’agit d’être prévoyant, surveiller ses dépenses, éviter de vivre au-dessus de ces moyens, consolider une épargne et prévoir les imprévus.
« Le budget est un instrument de discipline financier pour bien gérer notre salaire », a dit le conférencier, qui ajoute que chacun doit avoir un objectif de vie, qui permet de saloir ce que l’on veut faire, avant de faire un projet et de commencer à le réaliser.
Pour lui, le principe de base du budget est l’équilibre entre les recettes et les dépenses. « Si les dépenses sont plus que les revenus, alors l’on est endetté, et il n’est pas bon d’être déficitaire, mais il est bon d’être excédentaire », a-t-il dit.
Il a aussi suggéré d’« éviter notamment l’excès dans le sociale, de « faire un tri dans tout ce qui est sollicitation» d’«éviter que la maison familial soit toujours un lieu d’accueil des membres de la grande famille ou d’un tiers », de « réduire les taux de cotisations imposés dans les funérailles et dans les associations et d’aider ceux qui le mérite ».
« N’ayez donc pas peur que l’on vous traite d’avare et de méchant, votre seul objectif est de vous en tenir à la réalisation de vos objectifs », a-t-il insisté, ajoutant qu’« il est préférable d’être méchant au départ et après la réalisation des objectifs, être gentil par la suite ».
Cette cérémonie a été présidée par le secrétaire général 2 de la préfecture, Binaté Lacina et le secrétaire général 1 de préfecture, Kouadio Kouassi Eugène.
Selon le ministère de l’Education nationale et de Enseignement technique, 24% des enseignants sont surendettés, plus de 56% de fonctionnaires de l’Education sont passés devant le Conseil de santé de la fonction public, plus de 60% n’ont pas de moyen de locomotion, et plus de 90% n’ont pas accès à la propriété immobilière.
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