Une kyrielle de femmes dynamiques réunies au sein des Grands groupements de femmes commerçantes de Côte d’Ivoire ont décidé de prendre leur destin en main en vue de faire la promotion culturelle et économique du pays. Mobilisées autour de Lidye Kambou Rachelle, présidente de ladite association, elles ont donné de la voix récemment à Yopougon. « Nous prônons la valorisation des objets d'art. Nous valorisons les produits agricoles de Côte d'Ivoire tant à l’extérieur qu’à l'intérieur du pays. Nous voulons nous mettre ensemble pour être plus fortes. Chacune étant dans son domaine, notre aventure nous a réunies à travers ce groupement », a-t-elle expliqué non sans rappeler qu’au départ, l’association ne concernait que les femmes Lobi. Et de renchérir que le groupement regorge aujourd’hui toutes les ethnies. En vue de participer à l'émergence et lutter contre la cherté de la vie en Côte d'Ivoire, le groupement a rencontré, il y a quelques jours, Moreau David, un partenaire ivoirien résidant au Maroc. Spécialisé dans la commercialiatisation des produits agricoles du Maroc, il a rassuré ces entreprenantes dames sur un projet de livraison de produits venant du Royaume chérifien. Ensemble, partenaire et commerçantes ont accordé leur violon sur le procédé du paiement des différents produits.
Notons qu’à l’initiative de ces femmes, le groupement est revenu sur son festival multiculturel. Un point d'honneur a été mis sur la communauté Koulango et Lobi. Le festival a aussi permis à de nombreux visiteurs de passer en revue les objets d'art, la gastronomie, des communautés du District du Zanzan. Plusieurs autres expositions, à travers le pays, ont été organisées. L’occasion pour apprécier les perles Lobi autour des reins des femmes vêtues de pagnes koulango, Lobi et Malinké. Des danses folkloriques "coupi" exécutées par des petites filles arborant des parures du pays Lobi lors des mariages et des baptêmes. Ce qui montre la noble mission de ces femmes mobilisées, comme l’explique Lidye Kambou : « Notre combat depuis 2008 est d'amener nos jeunes sœurs à ne pas perdre la tradition. Les parents doivent amener leurs enfants vers la tradition. Je demande à la jeunesse d'avoir un pied dans la tradition afin d'être bien orientée dans la société. Les jeunes filles doivent apprendre à maîtriser les plats du terroir ». Pour faire mieux, elle envisage organiser une foire en vue de mettre en lumière toutes ces valeurs culturelles. « Car un intellectuel, c'est quelqu’un qui maîtrise la tradition et le modernisme. Ne laissons jamais tomber la tradition. Nous allons organiser une foire pour valoriser notre culture », dira-t-elle.
Dinguy’s N.
Notons qu’à l’initiative de ces femmes, le groupement est revenu sur son festival multiculturel. Un point d'honneur a été mis sur la communauté Koulango et Lobi. Le festival a aussi permis à de nombreux visiteurs de passer en revue les objets d'art, la gastronomie, des communautés du District du Zanzan. Plusieurs autres expositions, à travers le pays, ont été organisées. L’occasion pour apprécier les perles Lobi autour des reins des femmes vêtues de pagnes koulango, Lobi et Malinké. Des danses folkloriques "coupi" exécutées par des petites filles arborant des parures du pays Lobi lors des mariages et des baptêmes. Ce qui montre la noble mission de ces femmes mobilisées, comme l’explique Lidye Kambou : « Notre combat depuis 2008 est d'amener nos jeunes sœurs à ne pas perdre la tradition. Les parents doivent amener leurs enfants vers la tradition. Je demande à la jeunesse d'avoir un pied dans la tradition afin d'être bien orientée dans la société. Les jeunes filles doivent apprendre à maîtriser les plats du terroir ». Pour faire mieux, elle envisage organiser une foire en vue de mettre en lumière toutes ces valeurs culturelles. « Car un intellectuel, c'est quelqu’un qui maîtrise la tradition et le modernisme. Ne laissons jamais tomber la tradition. Nous allons organiser une foire pour valoriser notre culture », dira-t-elle.
Dinguy’s N.