Le président du Front populaire ivoirien(Fpi), Pascal Affi N’Guessan, ne pourra pas voir l’ex-Première dame, Simone Gbagbo, comme il en a émis le vœu.
Sauf à tenter un forcing, Pascal Affi N’Guessan ne pourra pas voir Simone Gbagbo parce qu’il lui est interdit de fouler le sol d’Odienné. C’est hier, en soirée, que le maire, Nassénéba Diané-Touré, a pris un arrêté pour empêcher le président du Front populaire ivoirien (Fpi), de mettre les pieds à Odienné. Pour motiver sa décision, elle évoque plusieurs raisons. Selon elle, la décision d’interdire à Pascal Affi N’Guessan est d’abord motivée par l’opposition d’un groupe de jeunes et de femmes, opposés à cette venue de l’ancien Premier ministre, pour rendre visite à Simone Gbagbo. Depuis mercredi, ceux-ci manifestent contre cette visite. Hier encore, selon nos sources, ils ont déposé une motion de protestation à la mairie d’Odienné. Nassénéba Diané-Touré estime que dans ces conditions, ne pouvant pas garantir la sécurité du président du Fpi et pour préserver l’ordre public, elle se voit dans l’obligation de le dissuader de se rendre dans sa cité. La première magistrate d’Odienné a fait ampliation de son courrier au préfet de région, aux responsables des forces de l’ordre et au fédéral du Fpi. Le deuxième argument avancé par Mme Diané, pour demander à Affi N’Guessan de surseoir à sa venue dans la capitale du Kabadougou, est que le Fpi n’a pas officiellement informé la mairie d’Odienné, notamment par courrier, de cette visite.
En tournée dans la région du Bafing, depuis le début de la semaine, Pascal Affi N’Guessan avait prévu de se rendre aujourd’hui à Odienné, pour rendre visite, pour la première fois, à l’épouse de Simone Gbagbo, en résidence surveillée dans cette commune. Estimant que cette arrivée est une provocation, des jeunes et des femmes sont mobilisés depuis mercredi et protestent contre cette visite annoncée. Le secrétaire général de la mairie, Gbané Mory, avait demandé aux manifestants de laisser Affi N’Guessan venir. De son côté, le fédéral du Fpi d’Odienné, Sangaré Namoudou, avait engagé des pourparlers avec des autorités locales, pour faciliter la venue de son leader. Manifestement, sa démarche n’aura rien donné.
Marc Dossa
Sauf à tenter un forcing, Pascal Affi N’Guessan ne pourra pas voir Simone Gbagbo parce qu’il lui est interdit de fouler le sol d’Odienné. C’est hier, en soirée, que le maire, Nassénéba Diané-Touré, a pris un arrêté pour empêcher le président du Front populaire ivoirien (Fpi), de mettre les pieds à Odienné. Pour motiver sa décision, elle évoque plusieurs raisons. Selon elle, la décision d’interdire à Pascal Affi N’Guessan est d’abord motivée par l’opposition d’un groupe de jeunes et de femmes, opposés à cette venue de l’ancien Premier ministre, pour rendre visite à Simone Gbagbo. Depuis mercredi, ceux-ci manifestent contre cette visite. Hier encore, selon nos sources, ils ont déposé une motion de protestation à la mairie d’Odienné. Nassénéba Diané-Touré estime que dans ces conditions, ne pouvant pas garantir la sécurité du président du Fpi et pour préserver l’ordre public, elle se voit dans l’obligation de le dissuader de se rendre dans sa cité. La première magistrate d’Odienné a fait ampliation de son courrier au préfet de région, aux responsables des forces de l’ordre et au fédéral du Fpi. Le deuxième argument avancé par Mme Diané, pour demander à Affi N’Guessan de surseoir à sa venue dans la capitale du Kabadougou, est que le Fpi n’a pas officiellement informé la mairie d’Odienné, notamment par courrier, de cette visite.
En tournée dans la région du Bafing, depuis le début de la semaine, Pascal Affi N’Guessan avait prévu de se rendre aujourd’hui à Odienné, pour rendre visite, pour la première fois, à l’épouse de Simone Gbagbo, en résidence surveillée dans cette commune. Estimant que cette arrivée est une provocation, des jeunes et des femmes sont mobilisés depuis mercredi et protestent contre cette visite annoncée. Le secrétaire général de la mairie, Gbané Mory, avait demandé aux manifestants de laisser Affi N’Guessan venir. De son côté, le fédéral du Fpi d’Odienné, Sangaré Namoudou, avait engagé des pourparlers avec des autorités locales, pour faciliter la venue de son leader. Manifestement, sa démarche n’aura rien donné.
Marc Dossa