Combien de zones à risques existe-t-il dans la seule ville d'Abidjan depuis que les données démographiques affolent les statistiques ? Bien malin qui pourra répondre à cette préoccupation . En effet, tous les sites ayant servi de fosses de déversement du sable des grands chantiers de construction d'infrastructures publiques, ont tous été colonisés par les populations démunies en quête d'habitat, cela, sous l’œil impuissant des autorités municipales. Finalement, tous les appels au déguerpissement lancés aujourd'hui par les autorités gouvernementales à l'endroit de ces populations, ne trouvent aucun écho favorable. Et c'est coupables que nous assistons tous à la mort lente en temps de pluie, de ces populations. Le danger n'est plus permanent, il est existentiel. Dommage ! Mille fois dommage !
Sébastien Kouassi
Sébastien Kouassi