S.A est un fonctionnaire exerçant à Divo. Hier, sous le coup de 19h, il nous a joint par téléphone pour nous donner l’information qui suit : «Le préfet et le président du conseil général, accompagnés de 5 gendarmes, passent de cour en cour pour obliger les populations à se faire recenser sous la menace des armes. Ils viennent à peine de sortir de chez moi où ils nous ont recensés sous la menace de leurs fusils. Actuellement, ils sont chez mon voisin. Je vous appelle pour vous donner l’information».
Ainsi donc, face au succès total du mot d’ordre de boycott du Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph), le pouvoir Ouattara n’a rien trouvé d’autre que de procéder à un recensement forcé sous la menace des armes. Les préfets, les sous-préfets et les élus locaux, en l’instar de Divo, parcourent l’intérieur du pays pour obliger les populations à se faire recenser. Et pourtant, lors de son dernier conseil des ministres, le gouvernement a annoncé que le Rgph était à un taux de plus de 90%. Il avait alors adopté les résultats à lui présentés par l’Institut national des statistiques (Ins), maître d’œuvre de l’opération.
En réalité, le Rgph a échoué à cause du mot d’ordre de boycott du Fpi. Et toutes ces opérations qui consistent à durcir la dictature contre le Fpi en interdisant les activités publiques de ce parti et à procéder à un recensement forcé sous la menace des armes sont l’expression de la panique qui s’est emparée du pouvoir Ouattara.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
Ainsi donc, face au succès total du mot d’ordre de boycott du Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph), le pouvoir Ouattara n’a rien trouvé d’autre que de procéder à un recensement forcé sous la menace des armes. Les préfets, les sous-préfets et les élus locaux, en l’instar de Divo, parcourent l’intérieur du pays pour obliger les populations à se faire recenser. Et pourtant, lors de son dernier conseil des ministres, le gouvernement a annoncé que le Rgph était à un taux de plus de 90%. Il avait alors adopté les résultats à lui présentés par l’Institut national des statistiques (Ins), maître d’œuvre de l’opération.
En réalité, le Rgph a échoué à cause du mot d’ordre de boycott du Fpi. Et toutes ces opérations qui consistent à durcir la dictature contre le Fpi en interdisant les activités publiques de ce parti et à procéder à un recensement forcé sous la menace des armes sont l’expression de la panique qui s’est emparée du pouvoir Ouattara.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr