La 8ème édition du Africa Power Forum, a débuté ce matin à l’Hôtel Radisson de Dakar.
Ce sont 180 participants de 14 Pays qui prennent part à ce forum qui va durer deux jours avec pour thème « Gouvernance publique et impératifs énergétiques ».
L’énergie est un secteur structurant qui englobe l’agriculture ; le système bancaire ; monétique ; les nouvelles technologies etc. Ce qui explique la tenue de ce forum qui cherche depuis sa création il y a dix ans, à promouvoir les échanges entre les pays francophones, à créer des plateformes de discussion et de débat entre les différents gouvernants et les acteurs du secteur pour trouver les meilleurs solutions de financement des projets liés à l’électricité.
Cette initiative a été rendue davantage nécessaire par la crise économique de 2008. Laquelle crise, a mis en évidence la nécessité pour les pays à être plus autonome. Elle a aussi incité à la valorisation du partenariat Sud-sud.
Le choix de Dakar n’est pas fortuit. Selon les organisateurs, Dakar de par sa proximité à l’Atlantique est un hub géographique important. En tant que fer de lance économique de la région ouest Africaine, tous les ingrédients sont réunis pour faire du Sénégal le hub énergétique de la sous-région (croit savoir les organisateurs).
Selon Mor Kassé président de la Fédération des Entreprises au Sénégal dans l’Electricité (FESELEC), ces journées doivent permettre de trouver une réponse au paradoxe du continent. Considéré après l’Asie comme étant le continent le plus fourni en ressources énergétiques, les populations ont du mal à avoir accès à l’énergie soutient-il.
Ceci dénote selon lui de l’inexploitation ou la mauvaise exploitation de nos ressources, d’où l’importance de ces journées pour y réfléchir.
Dans la même dynamique, Abel Didier Tella, secrétaire général Exchanges African Securities Association (ASEA) Côte d’Ivoire, pense que l’Afrique doit se défaire de son statut de géant énergétique et nain électrique. Il pense que les débats devront plutôt s’orienter sur le développement de l’énergie locale. Outre ces échanges et partage, d’idées, il prône le partage d’infrastructures, qui permettra au pays moins nantis de profiter des ressources énergétiques du voisin.
Le directeur de cabinet du ministère de l’environnement et du développement durable du Sénégal, Meïssa Tine a salué l’initiative et la pertinence du thème. Selon lui, le constat au Sénégal est que, l’offre traditionnelle ne couvre pas les besoins. Et compte tenu de la pression sur l’environnement à travers l’utilisation du bois de chauffe, l’Etat du Sénégal a mis en place plusieurs initiatives et projets pour l’utilisation des énergies renouvelables et celles de substitutions.
Un problème aussi au Sénégal, c’est le peu d’accès à l’électricité du monde rural. Selon Amady Sy directeur de cabinet du ministère de l’énergie, ce sont ¾ ménages ruraux qui n’ont pas accès à l’énergie. Mais, l’Etat s’est engagé à fournir l’électricité à 60% de ces ménages, a t-il dit.
Ce forum selon lui contribue au développement du continent en essayant de trouver des solutions à une des préoccupations majeures des gouvernants.
Satisfaits, le représentant du ministère de l’environnement et du développement durable et celui du ministère de l’énergie ont promit de soutenir davantage le Africa Power Forum.
Ce sont 180 participants de 14 Pays qui prennent part à ce forum qui va durer deux jours avec pour thème « Gouvernance publique et impératifs énergétiques ».
L’énergie est un secteur structurant qui englobe l’agriculture ; le système bancaire ; monétique ; les nouvelles technologies etc. Ce qui explique la tenue de ce forum qui cherche depuis sa création il y a dix ans, à promouvoir les échanges entre les pays francophones, à créer des plateformes de discussion et de débat entre les différents gouvernants et les acteurs du secteur pour trouver les meilleurs solutions de financement des projets liés à l’électricité.
Cette initiative a été rendue davantage nécessaire par la crise économique de 2008. Laquelle crise, a mis en évidence la nécessité pour les pays à être plus autonome. Elle a aussi incité à la valorisation du partenariat Sud-sud.
Le choix de Dakar n’est pas fortuit. Selon les organisateurs, Dakar de par sa proximité à l’Atlantique est un hub géographique important. En tant que fer de lance économique de la région ouest Africaine, tous les ingrédients sont réunis pour faire du Sénégal le hub énergétique de la sous-région (croit savoir les organisateurs).
Selon Mor Kassé président de la Fédération des Entreprises au Sénégal dans l’Electricité (FESELEC), ces journées doivent permettre de trouver une réponse au paradoxe du continent. Considéré après l’Asie comme étant le continent le plus fourni en ressources énergétiques, les populations ont du mal à avoir accès à l’énergie soutient-il.
Ceci dénote selon lui de l’inexploitation ou la mauvaise exploitation de nos ressources, d’où l’importance de ces journées pour y réfléchir.
Dans la même dynamique, Abel Didier Tella, secrétaire général Exchanges African Securities Association (ASEA) Côte d’Ivoire, pense que l’Afrique doit se défaire de son statut de géant énergétique et nain électrique. Il pense que les débats devront plutôt s’orienter sur le développement de l’énergie locale. Outre ces échanges et partage, d’idées, il prône le partage d’infrastructures, qui permettra au pays moins nantis de profiter des ressources énergétiques du voisin.
Le directeur de cabinet du ministère de l’environnement et du développement durable du Sénégal, Meïssa Tine a salué l’initiative et la pertinence du thème. Selon lui, le constat au Sénégal est que, l’offre traditionnelle ne couvre pas les besoins. Et compte tenu de la pression sur l’environnement à travers l’utilisation du bois de chauffe, l’Etat du Sénégal a mis en place plusieurs initiatives et projets pour l’utilisation des énergies renouvelables et celles de substitutions.
Un problème aussi au Sénégal, c’est le peu d’accès à l’électricité du monde rural. Selon Amady Sy directeur de cabinet du ministère de l’énergie, ce sont ¾ ménages ruraux qui n’ont pas accès à l’énergie. Mais, l’Etat s’est engagé à fournir l’électricité à 60% de ces ménages, a t-il dit.
Ce forum selon lui contribue au développement du continent en essayant de trouver des solutions à une des préoccupations majeures des gouvernants.
Satisfaits, le représentant du ministère de l’environnement et du développement durable et celui du ministère de l’énergie ont promit de soutenir davantage le Africa Power Forum.