Abidjan – Lors de la tenue, mardi, du Certificat d’études primaires (CEP) au Burkina Faso, deux faits notables ont été constatés cette année, à savoir le nombre de candidats à la baisse et celui des filles qui dépasse les garçons, soit 183 000 filles contre 169 000 garçons.
Ils sont au total 352 000 candidats à l’assaut du CEP cette année au Burkina Faso. Le ton départ a été donné mardi à Kaya par le ministre délégué à l’Alphabétisation. Le constat cette année est que les effectifs sont en baisse, c’est-à-dire 681 candidats de moins que l’année dernière, alors que le taux de scolarisation est permanemment en progrès depuis 20 ans.
Selon le ministre délégué à l’Alphabétisation, Amadou Idemdioda Dicko, certaines raisons pourraient expliquer cette baisse. « Les écoles paillotes sont réclamées par des personnes ressources au niveau des villages mais qui, à un moment donné, se découragent. Il y a donc des abandons », a-t-il dit.
Le ministre a imputé cette situation au fait aussi qu’il y a également l’apparition de sites aurifères, la mauvaise fréquentation.
« L’Etat fait des efforts pour construire des écoles. Mais malheureusement, des parents continuent de refuser d’envoyer les enfants à l’école. Et quand bien même ils les envoient à l’école, ils les retirent de manière précoce. Fait inédit dans l’histoire de l’examen au Burkina Faso, le nombre de filles qui dépasse celui des garçons. Elles sont 183 000 contre 169 000 garçons, soit un écart de 14 000 », a-t-il souligné.
(AIP)
cmas
Ils sont au total 352 000 candidats à l’assaut du CEP cette année au Burkina Faso. Le ton départ a été donné mardi à Kaya par le ministre délégué à l’Alphabétisation. Le constat cette année est que les effectifs sont en baisse, c’est-à-dire 681 candidats de moins que l’année dernière, alors que le taux de scolarisation est permanemment en progrès depuis 20 ans.
Selon le ministre délégué à l’Alphabétisation, Amadou Idemdioda Dicko, certaines raisons pourraient expliquer cette baisse. « Les écoles paillotes sont réclamées par des personnes ressources au niveau des villages mais qui, à un moment donné, se découragent. Il y a donc des abandons », a-t-il dit.
Le ministre a imputé cette situation au fait aussi qu’il y a également l’apparition de sites aurifères, la mauvaise fréquentation.
« L’Etat fait des efforts pour construire des écoles. Mais malheureusement, des parents continuent de refuser d’envoyer les enfants à l’école. Et quand bien même ils les envoient à l’école, ils les retirent de manière précoce. Fait inédit dans l’histoire de l’examen au Burkina Faso, le nombre de filles qui dépasse celui des garçons. Elles sont 183 000 contre 169 000 garçons, soit un écart de 14 000 », a-t-il souligné.
(AIP)
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