Abidjan - Le nombre de centres commerciaux augmente sans cesse en Afrique pour faire face aux besoins de sa classe moyenne, en forte expansion, indique un rapport diffusé vendredi.
Quelque 242 centres commerciaux étaient ouverts en 2013 en Afrique, selon une étude du cabinet Sagaci research, basé à Hong Kong mais présent dans plusieurs pays africains. Le document ne prend pas en compte l’Afrique du Sud, la deuxième économie du continent après le Nigeria.
Sur ce total, 99 centres commerciaux se trouvaient en Afrique de l’Est et 71 en Afrique du Nord, le reliquat étant réparti entre Afrique australe, centrale et de l’Ouest.
14 nouveaux centres commerciaux, soit des supermarchés entourés de galeries commerciales, ont vu le jour entre 2012 et 2013, pour une fermeture, celle du Westgate de Nairobi, au Kenya, victime d’une sanglante attaque des islamistes shebab somaliens en septembre dernier.
Près de 180 autres centres sont en projet, "portés majoritairement par des
investisseurs locaux", aux quatre coins du continent, selon Sagaci research.
"La classe moyenne se développe. Elle a besoin de dépenser son argent", a
expliqué à l’AFP Julien Garcier, l’un des associés du cabinet.
Or les opportunités de dépense correspondant à ces "nouvelles envies" sont
"rares dans la rue", d’où la fréquentation de "malls", ou centres commerciaux,
a-t-il ajouté.
D’après une étude de la Banque africaine de développement (BAD) publiée en
2011, 300 millions d’Africains vivant avec plus de 10 dollars par jour avaient
intégré la classe moyenne en 2010.
Cette population a triplé par rapport à 1980, quand elle n’était que de 100
millions de personnes.
"Dans tous les pays d’Afrique sub-saharienne, la taille (de la classe
moyenne) est sous-estimée", a estimé M. Garcier. Selon ses recherches, quelque
30% des ménages vivant dans les principales villes africaines gagnent plus de
500 dollars par mois.
A Abidjan, 9% des foyers disposeraient ainsi de plus de 1.000 dollars par
mois, et 26% de 500 à 1.000 dollars, a-t-il estimé.
Quatre centres commerciaux connaissent un franc succès dans la capitale
économique de la Côte d’Ivoire. Cinq autres projets existent à Abidjan, selon
M. Garnier.
jf/mba
Quelque 242 centres commerciaux étaient ouverts en 2013 en Afrique, selon une étude du cabinet Sagaci research, basé à Hong Kong mais présent dans plusieurs pays africains. Le document ne prend pas en compte l’Afrique du Sud, la deuxième économie du continent après le Nigeria.
Sur ce total, 99 centres commerciaux se trouvaient en Afrique de l’Est et 71 en Afrique du Nord, le reliquat étant réparti entre Afrique australe, centrale et de l’Ouest.
14 nouveaux centres commerciaux, soit des supermarchés entourés de galeries commerciales, ont vu le jour entre 2012 et 2013, pour une fermeture, celle du Westgate de Nairobi, au Kenya, victime d’une sanglante attaque des islamistes shebab somaliens en septembre dernier.
Près de 180 autres centres sont en projet, "portés majoritairement par des
investisseurs locaux", aux quatre coins du continent, selon Sagaci research.
"La classe moyenne se développe. Elle a besoin de dépenser son argent", a
expliqué à l’AFP Julien Garcier, l’un des associés du cabinet.
Or les opportunités de dépense correspondant à ces "nouvelles envies" sont
"rares dans la rue", d’où la fréquentation de "malls", ou centres commerciaux,
a-t-il ajouté.
D’après une étude de la Banque africaine de développement (BAD) publiée en
2011, 300 millions d’Africains vivant avec plus de 10 dollars par jour avaient
intégré la classe moyenne en 2010.
Cette population a triplé par rapport à 1980, quand elle n’était que de 100
millions de personnes.
"Dans tous les pays d’Afrique sub-saharienne, la taille (de la classe
moyenne) est sous-estimée", a estimé M. Garcier. Selon ses recherches, quelque
30% des ménages vivant dans les principales villes africaines gagnent plus de
500 dollars par mois.
A Abidjan, 9% des foyers disposeraient ainsi de plus de 1.000 dollars par
mois, et 26% de 500 à 1.000 dollars, a-t-il estimé.
Quatre centres commerciaux connaissent un franc succès dans la capitale
économique de la Côte d’Ivoire. Cinq autres projets existent à Abidjan, selon
M. Garnier.
jf/mba