Dans le but de favoriser l’appropriation et le renforcement du partenariat avec la société civile, les media ainsi que les structures centrales et locales de mise en œuvre de la RSS, le Secrétariat du Conseil National de Sécurité (CNS) en collaboration avec l’ONUCI et la ComNat-ALPC ont organisé les 26 et 27 Mai 2014, un atelier de sensibilisation sur la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) à l’Hôtel Belle Côte à Abidjan
Cofinancé par le Secrétariat du Conseil de Sécurité (CNS), l’ONUCI et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’atelier, présidée par le Préfet de Région, Préfet des Lagunes M. DIAKITE ISSA a réuni 70 participants, en l’occurrence les Autorités administratives, les forces de défense et de sécurité, les chefs traditionnels et religieux, les représentants de la société civile, les associations des jeunes et des femmes, les media.
M. KOUASSI Lenoir, Expert en Sécurité au Secrétariat du CNS, a donné les fondements et les objectifs de la RSS en Côte d’Ivoire, ainsi que le rôle des différents acteurs concernés. On retiendra que la réforme du secteur de la sécurité est l’ensemble des mesures prises par l’autorité politique en vue de transformer tous les acteurs et institutions en charge de la sécurité. Elle redéfinit leurs rôles, leurs responsabilités, leurs actions et les amène à accomplir leurs missions dans un cadre respectant les normes démocratiques et les principes de bonne gouvernance.
Cette réforme est le cadre du développement et du renforcement du concept de la sécurité humaine, fondée sur la logique de développement humain durable. Ainsi, les différents acteurs de la société civile doivent s’imprégner de leurs responsabilités ainsi que celles des autres acteurs en vue de contrôler et vérifier la conformité des actions menées sur le terrain.
Responsable communication à la division RSS de l’ONUCI , Mme Shahrahzad CHIDA a permis aux participants de s’informer sur l’appui de l’ONUCI à la RSS en Côte d’Ivoire conformément à la résolution 2112 (2013). La résolution 2112 (2013) met l’accent sur la protection des civils, le DDR et la RSS. Spécifiquement en matière de RSS, l’ONUCI accompagne l’Etat dans sa mise en œuvre à travers un appui technique.
M. Anzian KOUADJA, Secrétaire Exécutif Adjoint de la ComNat-ALPC, a présenté les réformes en matière de lutte contre la prolifération des Armes légères et de petit calibre. Ainsi, la mission de la ComNat-ALPC est mise en œuvre à travers une stratégie axée sur un dispositif de sécurité communautaire. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie, plusieurs activités de sensibilisation et d’opérations de collecte d’armes à feu ont été réalisées.
Des Experts en Sécurité Urbaine Messieurs ASSALE Kabran Jules et Adama WAGUE, respectivement Coordonnateur de Sécurité de la Commune de Port-Bouët et d’Abobo ont présenté les bonnes pratiques dans la responsabilisation des populations civiles en matière de gestion de la sécurité, selon le modèle du Comité Communal de Sécurité (CCS)et les actions menées contre le phénomène des microbes. Notons que les microbes sont des enfants âgés de 9 à 16 ans qui opèrent en groupe avec des armes blanches, armes à feu et gourdins, dépouillant et administrant des coups et blessures à leurs victimes. Aussi, la complexité du phenomène provient de ce que les microbes, sont pour la plupart des mineurs donc, pénalement irresponsables.
Les préoccupations suivantes ont été posées :
• La problématique de la transformation de la police municipale en une véritable police locale avec tous ses attributs sous la responsabilité des Maires ;
• Les dispositions prises par le CNS pour l’effectivité d’un contrôle démocratique efficace;
• La problématique des Dozos, chefs de guerre, milices et autres acteurs non étatiques, intervenant encore dans les opérations de sécurisation ;
• La problématique de la sécurisation des frontières et de l’octroi des armes aux acteurs essentiels de la sécurité que sont la police et la gendarmerie ;
• L’insuffisance de sensibilisation à grande échelle à travers les media d’Etat en l’occurrence la Télévision et la Radio nationale ;
• Le cadre de collaboration des comités de sécurité déjà existants (Comité Communal de Sécurité, Comité Local de Sécurité, Comité Départemental de Sécurité) et les nouveaux Comités Régionaux de Sécurité pour la mise en œuvre de la RSS ;
• La place de l’aumônerie militaire dans la mise en œuvre RSS ;
• La problématique de la résistance de la RSS face à l’alternance politique vu qu’elle découle d’une volonté politique ;
• La difficile collaboration avec les organisations de la société civile ;
• La problématique de la cybercriminalité et du phénomène des microbes qui deviennent préoccupantes ;
• Le fondement, le cadre de collaboration et les actions concrètes de l’ONUCI pour la réussite de la RSS en Côte d’Ivoire ;
• La problématique du désarmement à quelques mois des élections présidentielles de 2015, véritable opportunité de restauration de l’autorité de l’Etat ;
• L’implication des acteurs politiques (Maires, Député, Conseillers Régionaux) dans la sensibilisation au dépôt volontaire des armes à feu ;
• Les limites des ressources financières des organisations de la société civile dans la mise en œuvre des actions au plan local.
Suite aux nombreux échanges lors des restitutions des travaux de groupes, les recommandations suivantes ont été formulées:
• Réactiver et uniformiser les comités de quartier au niveau National par une décision gouvernementale avec des missions précises ;
• Organiser des Campagne de sensibilisation, de formation et d’éducation civique des populations ;
• Mener des actions efficace de lutte contre l’impunité ;
• Prendre des mesures de coercition pour l’application effective de la loi ;
• Vulgariser les textes de lois.
• Impliquer les parents dans la recherche de solution au problème des microbes ;
• Renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité sur le terrain ;
• Réformer de l’appareil judiciaire sur les procédures des mineurs ;
• Mener une vaste actions concrètes de démantèlement des fumoirs ;
• Sensibiliser les OSC, chefs religieux, chefs coutumiers, population ;
• Renforcer la collaboration entre les forces de sécurité, la population et les leaders communautaires ;
• Mettre en place des opérations discrètes sur le terrain visant les microbes, leurs parents et la communauté ;
• Mener des programmes d’éducation et de formation des microbes ;
• Sensibiliser à travers les médias audio-visuels ;
• Mener des actions visant l’identification et l’arrestation les parrains des microbes.
Cofinancé par le Secrétariat du Conseil de Sécurité (CNS), l’ONUCI et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’atelier, présidée par le Préfet de Région, Préfet des Lagunes M. DIAKITE ISSA a réuni 70 participants, en l’occurrence les Autorités administratives, les forces de défense et de sécurité, les chefs traditionnels et religieux, les représentants de la société civile, les associations des jeunes et des femmes, les media.
M. KOUASSI Lenoir, Expert en Sécurité au Secrétariat du CNS, a donné les fondements et les objectifs de la RSS en Côte d’Ivoire, ainsi que le rôle des différents acteurs concernés. On retiendra que la réforme du secteur de la sécurité est l’ensemble des mesures prises par l’autorité politique en vue de transformer tous les acteurs et institutions en charge de la sécurité. Elle redéfinit leurs rôles, leurs responsabilités, leurs actions et les amène à accomplir leurs missions dans un cadre respectant les normes démocratiques et les principes de bonne gouvernance.
Cette réforme est le cadre du développement et du renforcement du concept de la sécurité humaine, fondée sur la logique de développement humain durable. Ainsi, les différents acteurs de la société civile doivent s’imprégner de leurs responsabilités ainsi que celles des autres acteurs en vue de contrôler et vérifier la conformité des actions menées sur le terrain.
Responsable communication à la division RSS de l’ONUCI , Mme Shahrahzad CHIDA a permis aux participants de s’informer sur l’appui de l’ONUCI à la RSS en Côte d’Ivoire conformément à la résolution 2112 (2013). La résolution 2112 (2013) met l’accent sur la protection des civils, le DDR et la RSS. Spécifiquement en matière de RSS, l’ONUCI accompagne l’Etat dans sa mise en œuvre à travers un appui technique.
M. Anzian KOUADJA, Secrétaire Exécutif Adjoint de la ComNat-ALPC, a présenté les réformes en matière de lutte contre la prolifération des Armes légères et de petit calibre. Ainsi, la mission de la ComNat-ALPC est mise en œuvre à travers une stratégie axée sur un dispositif de sécurité communautaire. Dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie, plusieurs activités de sensibilisation et d’opérations de collecte d’armes à feu ont été réalisées.
Des Experts en Sécurité Urbaine Messieurs ASSALE Kabran Jules et Adama WAGUE, respectivement Coordonnateur de Sécurité de la Commune de Port-Bouët et d’Abobo ont présenté les bonnes pratiques dans la responsabilisation des populations civiles en matière de gestion de la sécurité, selon le modèle du Comité Communal de Sécurité (CCS)et les actions menées contre le phénomène des microbes. Notons que les microbes sont des enfants âgés de 9 à 16 ans qui opèrent en groupe avec des armes blanches, armes à feu et gourdins, dépouillant et administrant des coups et blessures à leurs victimes. Aussi, la complexité du phenomène provient de ce que les microbes, sont pour la plupart des mineurs donc, pénalement irresponsables.
Les préoccupations suivantes ont été posées :
• La problématique de la transformation de la police municipale en une véritable police locale avec tous ses attributs sous la responsabilité des Maires ;
• Les dispositions prises par le CNS pour l’effectivité d’un contrôle démocratique efficace;
• La problématique des Dozos, chefs de guerre, milices et autres acteurs non étatiques, intervenant encore dans les opérations de sécurisation ;
• La problématique de la sécurisation des frontières et de l’octroi des armes aux acteurs essentiels de la sécurité que sont la police et la gendarmerie ;
• L’insuffisance de sensibilisation à grande échelle à travers les media d’Etat en l’occurrence la Télévision et la Radio nationale ;
• Le cadre de collaboration des comités de sécurité déjà existants (Comité Communal de Sécurité, Comité Local de Sécurité, Comité Départemental de Sécurité) et les nouveaux Comités Régionaux de Sécurité pour la mise en œuvre de la RSS ;
• La place de l’aumônerie militaire dans la mise en œuvre RSS ;
• La problématique de la résistance de la RSS face à l’alternance politique vu qu’elle découle d’une volonté politique ;
• La difficile collaboration avec les organisations de la société civile ;
• La problématique de la cybercriminalité et du phénomène des microbes qui deviennent préoccupantes ;
• Le fondement, le cadre de collaboration et les actions concrètes de l’ONUCI pour la réussite de la RSS en Côte d’Ivoire ;
• La problématique du désarmement à quelques mois des élections présidentielles de 2015, véritable opportunité de restauration de l’autorité de l’Etat ;
• L’implication des acteurs politiques (Maires, Député, Conseillers Régionaux) dans la sensibilisation au dépôt volontaire des armes à feu ;
• Les limites des ressources financières des organisations de la société civile dans la mise en œuvre des actions au plan local.
Suite aux nombreux échanges lors des restitutions des travaux de groupes, les recommandations suivantes ont été formulées:
• Réactiver et uniformiser les comités de quartier au niveau National par une décision gouvernementale avec des missions précises ;
• Organiser des Campagne de sensibilisation, de formation et d’éducation civique des populations ;
• Mener des actions efficace de lutte contre l’impunité ;
• Prendre des mesures de coercition pour l’application effective de la loi ;
• Vulgariser les textes de lois.
• Impliquer les parents dans la recherche de solution au problème des microbes ;
• Renforcer les capacités opérationnelles des forces de sécurité sur le terrain ;
• Réformer de l’appareil judiciaire sur les procédures des mineurs ;
• Mener une vaste actions concrètes de démantèlement des fumoirs ;
• Sensibiliser les OSC, chefs religieux, chefs coutumiers, population ;
• Renforcer la collaboration entre les forces de sécurité, la population et les leaders communautaires ;
• Mettre en place des opérations discrètes sur le terrain visant les microbes, leurs parents et la communauté ;
• Mener des programmes d’éducation et de formation des microbes ;
• Sensibiliser à travers les médias audio-visuels ;
• Mener des actions visant l’identification et l’arrestation les parrains des microbes.