Abidjan - La ministre de la Solidarité, de la Famille de la Femme et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto et son homologue des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, accompagnés d’agents recenseurs, ont participé vendredi soir à une opération de ratissage, de sensibilisation et de recensement des populations des marchés de Belle-Ville (Treichville) et de celui de bétail de Port-Bouët, avant la fin de l’opération prévue ce samedi.
Ces populations, parmi lesquelles figurent des sans domiciles fixes (SDF), n’ont pu se faire recenser au début de l’opération du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014), à cause des contraintes liées à leurs conditions de vie et à leurs activités.
« Nous avons eu l’information que beaucoup de nos compatriotes, y compris nos frères étrangers qui sont sans domicile fixe, n’étaient pas recensés, parce qu’ils avaient peur, n’avaient aucune notion du recensement. (…) Ils sont sur les marchés, ils sont sur des sites qui ne sont pas reconnus. Nous y sommes allés, nous les avons sensibilisés, nous leur avons dit de se faire recenser parce qu’il y va de leur bien-être », a expliqué, M. Adjoumani, lors de cette tournée.
Il a soutenu en outre que dans une localité quand les populations ne sont pas recensées, lors du partage de « gâteau », celles-ci peuvent être oubliées. M Adjoumani a fait savoir que le gouvernement qui fait le partage du « gâteau » tient au recensement en vue de mieux planifier son programme de développement.
Pour sa part, Mme Anne Desirée Ouloto a félicité la maire de Port-Bouët, Hortense Aka-Anghui, jointe à leur équipe, et qui par son implication effective dans le processus de recensement, avoisine un taux de 98% de recensés dans sa commune.
Elle a aussi félicité les populations qui par leur engouement à se faire recenser, démontrent qu’elles aspirent à un « environnement propice à la paix et au développement ».
Le gouvernement ivoirien tient à avoir des statistiques fiables sur sa population, estimée à 22 millions d’habitants.
Après plusieurs reports, l’opération de recensement général de la population et de l’habitat qui aurait dû se tenir en 2008, a démarré le 17 mars et va coûter environ 15 milliards de FCFA contre 12 milliards de FCFA initialement prévus.
Les trois dernières opérations de RGPH en Côte d’Ivoire se sont déroulées en 1975, 1988 et 1998.
(AIP)
amak/cmas
Ces populations, parmi lesquelles figurent des sans domiciles fixes (SDF), n’ont pu se faire recenser au début de l’opération du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014), à cause des contraintes liées à leurs conditions de vie et à leurs activités.
« Nous avons eu l’information que beaucoup de nos compatriotes, y compris nos frères étrangers qui sont sans domicile fixe, n’étaient pas recensés, parce qu’ils avaient peur, n’avaient aucune notion du recensement. (…) Ils sont sur les marchés, ils sont sur des sites qui ne sont pas reconnus. Nous y sommes allés, nous les avons sensibilisés, nous leur avons dit de se faire recenser parce qu’il y va de leur bien-être », a expliqué, M. Adjoumani, lors de cette tournée.
Il a soutenu en outre que dans une localité quand les populations ne sont pas recensées, lors du partage de « gâteau », celles-ci peuvent être oubliées. M Adjoumani a fait savoir que le gouvernement qui fait le partage du « gâteau » tient au recensement en vue de mieux planifier son programme de développement.
Pour sa part, Mme Anne Desirée Ouloto a félicité la maire de Port-Bouët, Hortense Aka-Anghui, jointe à leur équipe, et qui par son implication effective dans le processus de recensement, avoisine un taux de 98% de recensés dans sa commune.
Elle a aussi félicité les populations qui par leur engouement à se faire recenser, démontrent qu’elles aspirent à un « environnement propice à la paix et au développement ».
Le gouvernement ivoirien tient à avoir des statistiques fiables sur sa population, estimée à 22 millions d’habitants.
Après plusieurs reports, l’opération de recensement général de la population et de l’habitat qui aurait dû se tenir en 2008, a démarré le 17 mars et va coûter environ 15 milliards de FCFA contre 12 milliards de FCFA initialement prévus.
Les trois dernières opérations de RGPH en Côte d’Ivoire se sont déroulées en 1975, 1988 et 1998.
(AIP)
amak/cmas
