Lancé officiellement le lundi 17 mars 2014, le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) a pris officiellement fin le samedi 14 juin 2014. Au terme de cette opération, les ministres des Ressources animales, Kobenan Kouassi Adjoumani et de la Solidarité, Anne Désirée Ouloto et des agents recenseurs se sont rendus dans les communes de Treichville (quartiers Apolo et Belleville) et de Port-Bouët (Abattoir), le vendredi 13 juin 2014. Cette visite avait pour but de sensibiliser les retardateurs et les Sans domicile fixe (SDF) sur le bien fondé de cette opération. « Même si l’opération va s’arrêter, il y a une situation de veille. Des équipes seront disponibles sur des sites pour essayer de recenser tous les ivoiriens. En ce sens que beaucoup de nos compatriotes y compris nos frères étrangers n’ont pas pris part à l’opération.
Dans les communes de Treichville et de Port-Bouët, nous avons vu beaucoup de ces personnes qui sont appelées SDF. Ils vivent sur les marchés et des sites qui n’étaient pas reconnus », a indiqué le Kobenan Kouassi Adjoumani. Pour qui, « ces personnes ne se sont pas fait recenser parce qu’ils avaient peur et n’avaient aucune notion du recensement ». Le ministre des Ressources animales a également expliqué que lui et sa collègue Anne Désirée Ouloto ont demandé à ces personnes de se faire recenser pour ne pas être oubliés dans les actions de planification qui seront mis en place par le gouvernement. « Je suis satisfaite. A Port-Bouët, avec Madame le maire Hortense Aka-Anghui, nous avons constaté la bonne implication de la mairie dans cette opération par l’encadrement des équipes de recenseurs. Aujourd’hui, Port-Bouët, a obtenu l’un des meilleurs taux estimés à 98 % », s’est réjoui à son tour la ministre Anne Désirée Ouloto. Déplorant les contraintes organisationnelles liées aux activités des populations qui ont entravé le début de l’opération, la ministre souhaite que « l’institut national de la statistique (INS) puisse convaincre le gouvernement de l’opportunité de procéder à un ratissage après la fin de cette opération ». Mme Ouloto a clos ses propos en rappelant que « ce recensement était un impératif. Et les résultats obtenus suite aux actions de sensibilisation, d’implication des membres du gouvernement, des élus locaux, et de tous les leaders d’opinion montrent que les populations veulent aller au développement ». Le maire de Port-Bouët, Hortense Aka-Anghui, a pour sa part révélé l’enthousiasme remarqué autour de cette activité dans sa commune et a fait savoir que le recensement permettra à terme d’offrir de meilleures conditions de vie aux populations. Kambou Sansan Bertrand, l’Ivoirien a déclaré qu’il s’est retrouvé parmi les retardataires parce qu’il était en voyage loin de sa zone de résidence lorsque s’est tenue le recensement. Quant à Arouna Baly, de nationalité Burkin abé, il a expliqué qu’il n’a pas pris part à l’opération parce qu’il ignorait qu’elle concerne les étrangers vivant en Côte d’Ivoire. Les Nigériens Aboulaye Amadou et Baboz Ag Ibega ; le Burkinabé Arouna Baly ; les Ivoiriens Yalcouye Bourema, Acadié Kadjouan Yolande, et Kambou Sansan Bertrand sont les personnes qui séance tenante se sont acquittées de cette opération.
M.P.K.
Dans les communes de Treichville et de Port-Bouët, nous avons vu beaucoup de ces personnes qui sont appelées SDF. Ils vivent sur les marchés et des sites qui n’étaient pas reconnus », a indiqué le Kobenan Kouassi Adjoumani. Pour qui, « ces personnes ne se sont pas fait recenser parce qu’ils avaient peur et n’avaient aucune notion du recensement ». Le ministre des Ressources animales a également expliqué que lui et sa collègue Anne Désirée Ouloto ont demandé à ces personnes de se faire recenser pour ne pas être oubliés dans les actions de planification qui seront mis en place par le gouvernement. « Je suis satisfaite. A Port-Bouët, avec Madame le maire Hortense Aka-Anghui, nous avons constaté la bonne implication de la mairie dans cette opération par l’encadrement des équipes de recenseurs. Aujourd’hui, Port-Bouët, a obtenu l’un des meilleurs taux estimés à 98 % », s’est réjoui à son tour la ministre Anne Désirée Ouloto. Déplorant les contraintes organisationnelles liées aux activités des populations qui ont entravé le début de l’opération, la ministre souhaite que « l’institut national de la statistique (INS) puisse convaincre le gouvernement de l’opportunité de procéder à un ratissage après la fin de cette opération ». Mme Ouloto a clos ses propos en rappelant que « ce recensement était un impératif. Et les résultats obtenus suite aux actions de sensibilisation, d’implication des membres du gouvernement, des élus locaux, et de tous les leaders d’opinion montrent que les populations veulent aller au développement ». Le maire de Port-Bouët, Hortense Aka-Anghui, a pour sa part révélé l’enthousiasme remarqué autour de cette activité dans sa commune et a fait savoir que le recensement permettra à terme d’offrir de meilleures conditions de vie aux populations. Kambou Sansan Bertrand, l’Ivoirien a déclaré qu’il s’est retrouvé parmi les retardataires parce qu’il était en voyage loin de sa zone de résidence lorsque s’est tenue le recensement. Quant à Arouna Baly, de nationalité Burkin abé, il a expliqué qu’il n’a pas pris part à l’opération parce qu’il ignorait qu’elle concerne les étrangers vivant en Côte d’Ivoire. Les Nigériens Aboulaye Amadou et Baboz Ag Ibega ; le Burkinabé Arouna Baly ; les Ivoiriens Yalcouye Bourema, Acadié Kadjouan Yolande, et Kambou Sansan Bertrand sont les personnes qui séance tenante se sont acquittées de cette opération.
M.P.K.
