Au moment où je rédige ces quelques lignes, je suis encore fortement étreins par la douleur et l’émotion quatre jours après la disparition brutale de mon ami et collègue. Vendredi 13 juin 2014 au petit matin, Koné Ben Omar dit Bahi K., de ton nom de plume, tu nous quittais à un moment où personne ne s’attendait à cette issue fatidique. Un vrai coup de massue. La veille de ton décès, tu avais pourtant accompli tout naturellement ton devoir de journaliste à l’instar de tes autres collègues de Nord-Sud Quotidien. Tu devais même te rendre au palais de justice d’Abidjan-Plateau pour recueillir des informations au sujet d’une enquête que tu préparais. Tu ne présentais visiblement aucun signe apparent de maladie. C’est en rentrant chez toi peu avant 19 heures que tu as été pris d’un malaise au volant de ta voiture à quelques encablures de ton domicile sis à Abobo-Plateau Dokui.
Très rapidement, quelques collègues de Nord-Sud Quotidien se rendent à ton chevet et te portent assistance. Les premiers médicaments prescrits par ton médecin traitant calment tes douleurs. Rassurés par cette amélioration momentanée, ils prennent congés de toi. Aux alentours de minuit, tu rechutes et es immédiatement conduit dans une clinique à proximité de ton domicile. Nous espérions te retrouver le lendemain matin afin d’envisager une autre solution si ton état de santé continuait à décliner. Mais Dieu qui détient nos âmes en a décidé autrement. Hélas ! Que sa volonté soit faite.
Ben, comme nous t’appelions affectueusement, tu nous as ainsi devancés dans l’autre monde. Personne parmi nous n’avait un seul instant envisagé ta mort. Certes au cours du premier trimestre de cette année, tu avais été souvent malade et alité. Après une longue période de convalescence, tu as repris tout heureux le chemin de la rédaction début mars et plus motivé que jamais. Pour nous, les moments de frayeur relatifs à ta maladie n’étaient que de vieux souvenirs. Courageusement, nous pensions que tu étais définitivement tiré d’affaire. Au fil des jours, tu reprenais tout doucement sa forme d’antan.
Amoureux du journalisme, Koné Ben Omar, tu as durant ta longue carrière servi au service Sport, notamment au sein de la rédaction du quotidien Le Libéral jusqu’à sa fermeture en 2002. Quelques mois plus tard en 2003, la direction du Libéral Nouveau né des cendres du Libéral décide de te confier le service des moyens généraux. Tu t’acquittes de ta nouvelle tâche avec courage et abnégation jusqu’au lancement de Nord-Sud Quotidien le 17 mai 2005. Des moyens généraux, Bahi K., tu renoues avec l’écriture, cette fois au sein de la rubrique Police et Justice que tu animes avec efficacité. Ton carnet d’adresses très fourni a fait de toi le spécialiste-maison des questions militaires. Ta disparition laisse un grand vide au sein de la rédaction.
C’est donc un homme affable et surtout un travailleur infatigable qui nous quitte subitement. Qu’Allah le Très-Haut t’accueille dans son paradis. Amine. La jeune génération de journalistes et surtout tes collègues qui font leur premier pas dans le journalisme retiendront les qualités qui t’ont forgé durant plus de quinze années de métier : courage, abnégation, humilité et surtout le contact facile.
Aujourd’hui, aux alentours de 13 heures, tout le personnel de l’entreprise Nord-Sud Communication société éditrice du journal Nord-Sud Quotidien et de l’hebdomadaire Abidjan Sports se mobilise pour prendre part à ton inhumation au cimetière municipal d’Abobo. C’est à Allah que nous appartenons. C’est vers lui que nous retournerons, comme il est écrit dans le Saint Coran. Nous ne pouvons que nous remettre à lui et formuler des prières pour le repos de ton âme. Adieu Ben !
Par Karim Wally
Très rapidement, quelques collègues de Nord-Sud Quotidien se rendent à ton chevet et te portent assistance. Les premiers médicaments prescrits par ton médecin traitant calment tes douleurs. Rassurés par cette amélioration momentanée, ils prennent congés de toi. Aux alentours de minuit, tu rechutes et es immédiatement conduit dans une clinique à proximité de ton domicile. Nous espérions te retrouver le lendemain matin afin d’envisager une autre solution si ton état de santé continuait à décliner. Mais Dieu qui détient nos âmes en a décidé autrement. Hélas ! Que sa volonté soit faite.
Ben, comme nous t’appelions affectueusement, tu nous as ainsi devancés dans l’autre monde. Personne parmi nous n’avait un seul instant envisagé ta mort. Certes au cours du premier trimestre de cette année, tu avais été souvent malade et alité. Après une longue période de convalescence, tu as repris tout heureux le chemin de la rédaction début mars et plus motivé que jamais. Pour nous, les moments de frayeur relatifs à ta maladie n’étaient que de vieux souvenirs. Courageusement, nous pensions que tu étais définitivement tiré d’affaire. Au fil des jours, tu reprenais tout doucement sa forme d’antan.
Amoureux du journalisme, Koné Ben Omar, tu as durant ta longue carrière servi au service Sport, notamment au sein de la rédaction du quotidien Le Libéral jusqu’à sa fermeture en 2002. Quelques mois plus tard en 2003, la direction du Libéral Nouveau né des cendres du Libéral décide de te confier le service des moyens généraux. Tu t’acquittes de ta nouvelle tâche avec courage et abnégation jusqu’au lancement de Nord-Sud Quotidien le 17 mai 2005. Des moyens généraux, Bahi K., tu renoues avec l’écriture, cette fois au sein de la rubrique Police et Justice que tu animes avec efficacité. Ton carnet d’adresses très fourni a fait de toi le spécialiste-maison des questions militaires. Ta disparition laisse un grand vide au sein de la rédaction.
C’est donc un homme affable et surtout un travailleur infatigable qui nous quitte subitement. Qu’Allah le Très-Haut t’accueille dans son paradis. Amine. La jeune génération de journalistes et surtout tes collègues qui font leur premier pas dans le journalisme retiendront les qualités qui t’ont forgé durant plus de quinze années de métier : courage, abnégation, humilité et surtout le contact facile.
Aujourd’hui, aux alentours de 13 heures, tout le personnel de l’entreprise Nord-Sud Communication société éditrice du journal Nord-Sud Quotidien et de l’hebdomadaire Abidjan Sports se mobilise pour prendre part à ton inhumation au cimetière municipal d’Abobo. C’est à Allah que nous appartenons. C’est vers lui que nous retournerons, comme il est écrit dans le Saint Coran. Nous ne pouvons que nous remettre à lui et formuler des prières pour le repos de ton âme. Adieu Ben !
Par Karim Wally