Bouaké - Les enseignants et le personnel administratif et technique de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké observent, depuis ce lundi, un arrêt de travail reconductible d’une semaine, en vue d’obtenir le paiement de la somme de 1,273 milliard de FCFA, correspondant notamment à leurs primes de surveillance et de soutenance, aux frais de missions ainsi qu’aux heures complémentaires.
Le professeur Tro Dého Roger, porte-parole de l’intersyndicale créée sur la question de cette somme due aux agents de l’université depuis 2008, a indiqué que les syndicats ont déjà donné la preuve de leur patience et épuisé toutes les voies de recours possibles. Ils sont plus que jamais déterminés à ‘’aller jusqu’au bout’’, c’est-à-dire poursuivre leur mouvement jusqu’au paiement intégral de leur dû.
«On n’a pas été appelés là où il faut», a-t-il déclaré, avant de souligner qu’une rencontre des syndicats avec le président de l’université ne leur a pas donné satisfaction, parce que ce dernier a demandé aux grévistes de patienter.
«Il n’y a pas plus consciencieux que les enseignants chercheurs. Il n’y pas plus consciencieux que les travailleurs de l’Université Alassane Ouattara», a affirmé le professeur Tro qui considère le non-paiement de cette somme comme ‘’une injustice’’. Celle-ci n’étant rien d’autre que la rémunération des travaux accomplis.
Selon lui, la «balle est dans le camp de l’administration», pour trouver une solution à cette question qui n’a que trop duré.
L’intersyndicale composée des syndicats des enseignants et du personnel administratif et technique de l’université avait déjà prévenu, le 4 juin à Bouaké, lors d’une conférence de presse animée par le professeur Tro Dého, qu’elle ne laisserait pas l’année universitaire s’achever sans le paiement de la somme de 1,273 milliard de FCFA qui leur est due.
La question de ce passif et les autres difficultés avaient été soumises publiquement au nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Gnamien Konan, lors de sa première visite dans cette institution.
(AIP)
Nbf/kkp/ask
Le professeur Tro Dého Roger, porte-parole de l’intersyndicale créée sur la question de cette somme due aux agents de l’université depuis 2008, a indiqué que les syndicats ont déjà donné la preuve de leur patience et épuisé toutes les voies de recours possibles. Ils sont plus que jamais déterminés à ‘’aller jusqu’au bout’’, c’est-à-dire poursuivre leur mouvement jusqu’au paiement intégral de leur dû.
«On n’a pas été appelés là où il faut», a-t-il déclaré, avant de souligner qu’une rencontre des syndicats avec le président de l’université ne leur a pas donné satisfaction, parce que ce dernier a demandé aux grévistes de patienter.
«Il n’y a pas plus consciencieux que les enseignants chercheurs. Il n’y pas plus consciencieux que les travailleurs de l’Université Alassane Ouattara», a affirmé le professeur Tro qui considère le non-paiement de cette somme comme ‘’une injustice’’. Celle-ci n’étant rien d’autre que la rémunération des travaux accomplis.
Selon lui, la «balle est dans le camp de l’administration», pour trouver une solution à cette question qui n’a que trop duré.
L’intersyndicale composée des syndicats des enseignants et du personnel administratif et technique de l’université avait déjà prévenu, le 4 juin à Bouaké, lors d’une conférence de presse animée par le professeur Tro Dého, qu’elle ne laisserait pas l’année universitaire s’achever sans le paiement de la somme de 1,273 milliard de FCFA qui leur est due.
La question de ce passif et les autres difficultés avaient été soumises publiquement au nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Gnamien Konan, lors de sa première visite dans cette institution.
(AIP)
Nbf/kkp/ask