Abidjan- La loi sur la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI) adoptée par le parlement ivoirien a été promulguée, mercredi, par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
« Le conseil constitutionnel a rendu sa décision hier sans ambigüité. Cette décision qui confirme la constitutionalité de la loi qui a été prise, permet d’avancer dans le programme qui a été arrêté. Ainsi, aujourd’hui même, a eu lieu la promulgation par le chef de l’Etat de la loi sur la Commission électorale indépendante », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.
M. Koné par ailleurs ministre de la poste, des technologies de l’information et de la communication, a annoncé que des contacts vont être engagés avec toutes les institutions devant désigner des représentants au sein de la CEI.
« Le chef de l’Etat a insisté pour que le genre soit pris en compte de même que la diversité de la population ivoirienne dans les désignations qui vont être faites par toutes les institutions », a-t-il ajouté.
Cette promulgation survenue lors d’un Conseil des ministres présidé par le Président Alassane Ouattara au palais présidentiel du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne, intervient au lendemain d’une décision du Conseil constitutionnel qui jugé « non fondée » la requête introduite, le 30 mai dernier, par un collectif de 29 députés contre cette nouvelle CEI.
« Dans la forme, la saisine est recevable mais dans le fond, elle est non fondée. Car même si le Président Alassane Ouattara a déclaré sa candidature, il n’a pas encore fait acte de candidature. La période n’étant pas encore ouverte. Le représentant de celui-ci ne représente donc pas un candidat », avait déclaré Francis Wodié se fondant sur plusieurs articles de la Constitution ivoirienne.
La nouvelle CEI, adoptée le lundi 28 mai par le parlement, passe de 31 à 17 membres dont un représentant du Président de la République, quatre pour les partis au pouvoir, quatre pour les partis de l’opposition, quatre pour la société civile et quatre représentants de l’administration.
26 députés issus du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI ex-parti unique) et 3 autres du groupe parlementaire Espérance avaient introduit, deux jours après, une requête en annulation du nouveau format de la CEI.
MC/ls/APA
« Le conseil constitutionnel a rendu sa décision hier sans ambigüité. Cette décision qui confirme la constitutionalité de la loi qui a été prise, permet d’avancer dans le programme qui a été arrêté. Ainsi, aujourd’hui même, a eu lieu la promulgation par le chef de l’Etat de la loi sur la Commission électorale indépendante », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.
M. Koné par ailleurs ministre de la poste, des technologies de l’information et de la communication, a annoncé que des contacts vont être engagés avec toutes les institutions devant désigner des représentants au sein de la CEI.
« Le chef de l’Etat a insisté pour que le genre soit pris en compte de même que la diversité de la population ivoirienne dans les désignations qui vont être faites par toutes les institutions », a-t-il ajouté.
Cette promulgation survenue lors d’un Conseil des ministres présidé par le Président Alassane Ouattara au palais présidentiel du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne, intervient au lendemain d’une décision du Conseil constitutionnel qui jugé « non fondée » la requête introduite, le 30 mai dernier, par un collectif de 29 députés contre cette nouvelle CEI.
« Dans la forme, la saisine est recevable mais dans le fond, elle est non fondée. Car même si le Président Alassane Ouattara a déclaré sa candidature, il n’a pas encore fait acte de candidature. La période n’étant pas encore ouverte. Le représentant de celui-ci ne représente donc pas un candidat », avait déclaré Francis Wodié se fondant sur plusieurs articles de la Constitution ivoirienne.
La nouvelle CEI, adoptée le lundi 28 mai par le parlement, passe de 31 à 17 membres dont un représentant du Président de la République, quatre pour les partis au pouvoir, quatre pour les partis de l’opposition, quatre pour la société civile et quatre représentants de l’administration.
26 députés issus du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI ex-parti unique) et 3 autres du groupe parlementaire Espérance avaient introduit, deux jours après, une requête en annulation du nouveau format de la CEI.
MC/ls/APA