Abidjan - Le président ivoirien Alassane Ouattara a promulgué la loi réformant la Commission électorale indépendante (CEI), centrale dans l'organisation de la présidentielle de 2015, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Bruno Koné.
"Le feu vert a été donné (mardi) par le Conseil constitutionnel. Plus rien ne s'y opposait", a déclaré à l'AFP M. Koné, par ailleurs ministre des Postes.
"Comme le calendrier est assez serré, il valait mieux le faire maintenant, de façon à ce que le calendrier global des élections de 2015 ne soit pas perturbé", a-t-il poursuivi.
Le Conseil constitutionnel a déclaré mardi la CEI "conforme" à la loi fondamentale, après un recours déposé par 29 députés ivoiriens, tous membres de la majorité, l'opposition n'étant pas représentée à l'Assemblée nationale faute d'avoir participé aux dernières législatives.
Les membres de la CEI, désignés "dans les prochains jours" par les "institutions" dont ils sont issus, prêteront serment "fin juillet" devant le Conseil constitutionnel et pourront alors "commencer à travailler à l'organisation des prochaines élections", a estimé le ministre.
Les députés ivoiriens ont voté fin mai à une écrasante majorité la loi sur la réforme de la CEI, malgré le rejet de l'opposition, qui l'estime insuffisamment "transparente" et trop favorable au pouvoir.
La nouvelle CEI est composée de 17 membres : un représentant du président de la République, quatre de l'administration, quatre de la société civile, quatre des partis politiques au pouvoir, et quatre de l'opposition. Elle sera présidée par le représentant du chef de l'Etat.
L'opposition critique la présence au sein de la CEI des institutions rattachées au gouvernement et à la présidence, qui selon elle "ne se justifie pas".
La commission électorale est en charge de la présidentielle d'octobre 2015, pour laquelle le chef de l'Etat sortant Alassane Ouattara a confirmé sa participation.
La réussite de ce scrutin est impérative pour tous les acteurs impliqués en Côte d'Ivoire, afin d'apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences postélectorales en 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.
jf/hm
"Le feu vert a été donné (mardi) par le Conseil constitutionnel. Plus rien ne s'y opposait", a déclaré à l'AFP M. Koné, par ailleurs ministre des Postes.
"Comme le calendrier est assez serré, il valait mieux le faire maintenant, de façon à ce que le calendrier global des élections de 2015 ne soit pas perturbé", a-t-il poursuivi.
Le Conseil constitutionnel a déclaré mardi la CEI "conforme" à la loi fondamentale, après un recours déposé par 29 députés ivoiriens, tous membres de la majorité, l'opposition n'étant pas représentée à l'Assemblée nationale faute d'avoir participé aux dernières législatives.
Les membres de la CEI, désignés "dans les prochains jours" par les "institutions" dont ils sont issus, prêteront serment "fin juillet" devant le Conseil constitutionnel et pourront alors "commencer à travailler à l'organisation des prochaines élections", a estimé le ministre.
Les députés ivoiriens ont voté fin mai à une écrasante majorité la loi sur la réforme de la CEI, malgré le rejet de l'opposition, qui l'estime insuffisamment "transparente" et trop favorable au pouvoir.
La nouvelle CEI est composée de 17 membres : un représentant du président de la République, quatre de l'administration, quatre de la société civile, quatre des partis politiques au pouvoir, et quatre de l'opposition. Elle sera présidée par le représentant du chef de l'Etat.
L'opposition critique la présence au sein de la CEI des institutions rattachées au gouvernement et à la présidence, qui selon elle "ne se justifie pas".
La commission électorale est en charge de la présidentielle d'octobre 2015, pour laquelle le chef de l'Etat sortant Alassane Ouattara a confirmé sa participation.
La réussite de ce scrutin est impérative pour tous les acteurs impliqués en Côte d'Ivoire, afin d'apaiser définitivement un pays ayant connu une décennie de crise politico-militaire, ponctuée par des violences postélectorales en 2010-2011, qui ont fait plus de 3.000 morts.
jf/hm