DAKAR - Le virus Ebola, à l'origine de plus de 300 décès d'une épidémie de fièvre hémorragique en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia depuis début janvier selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), figure parmi les plus contagieux et mortels chez l'homme, qu'il peut tuer en
quelques jours.
Il s'agit de l'épidémie la plus grave depuis la découverte de ce virus il y a 38 ans.
Le virus Ebola, qui provoque des "fièvres hémorragiques", tire son nom d'une rivière du nord de l'actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il a été repéré pour la première fois en 1976.
Cinq souches différentes du virus ont été identifiées jusqu'à présent (Zaïre, Soudan, Côte d'Ivoire, Bundibugyo, Reston), trois d'entre elles étant particulièrement redoutables avec des taux de mortalité allant de 25 à 90% chez l'homme.
Dans un premier temps, des responsables de santé publique avaient évoqué la possibilité d'une infection en Guinée par la souche Zaïre. Mais en avril, des virologues ont estimé qu'il s'agissait d'une nouvelle souche.
Ce virus de la famille des filoviridae (filovirus) se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés.
On juge que les rituels funéraires, au cours desquels les parents et amis sont en contact direct avec le corps du défunt, jouent un rôle important dans la transmission.
La chasse et la consommation d'animaux de brousse peut également entraîner la contamination.
Malgré tout, la cause première des poussées épidémiques reste mystérieuse et le réservoir naturel du virus demeure inconnu même si on estime qu'il se situe dans les forêts tropicales d'Afrique et du Pacifique occidental.
Certaines études montrent que la chauve-souris participerait au cycle de transmission du virus.
Après une période d'incubation de deux à 21 jours, la "fièvre hémorragique à virus Ebola" se caractérise souvent par une brusque montée de température, avec une faiblesse intense, des douleurs musculaires, céphalées et maux de gorge.
Elle est souvent suivie de vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, insuffisance rénale et hépatique et hémorragies internes et externes. Les cas graves sont placés en unité de soins intensifs et les malades, déshydratés, doivent être mis sous perfusion.
Il n'existe aucun traitement ni vaccin spécifiques pour la fièvre hémorragique à virus Ebola. Plusieurs vaccins candidats sont en cours d'essai mais il va falloir attendre encore peut-être des années avant qu'un vaccin ne puisse être utilisé, même si des chercheurs américains ont annoncé en décembre 2011 avoir mis au point un vaccin efficace à 80% chez la souris.
Parallèlement un nouveau médicament "prometteur" est en cours d'évaluation en laboratoire, selon l'OMS.
doc-fm/cs/de
quelques jours.
Il s'agit de l'épidémie la plus grave depuis la découverte de ce virus il y a 38 ans.
Le virus Ebola, qui provoque des "fièvres hémorragiques", tire son nom d'une rivière du nord de l'actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il a été repéré pour la première fois en 1976.
Cinq souches différentes du virus ont été identifiées jusqu'à présent (Zaïre, Soudan, Côte d'Ivoire, Bundibugyo, Reston), trois d'entre elles étant particulièrement redoutables avec des taux de mortalité allant de 25 à 90% chez l'homme.
Dans un premier temps, des responsables de santé publique avaient évoqué la possibilité d'une infection en Guinée par la souche Zaïre. Mais en avril, des virologues ont estimé qu'il s'agissait d'une nouvelle souche.
Ce virus de la famille des filoviridae (filovirus) se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés.
On juge que les rituels funéraires, au cours desquels les parents et amis sont en contact direct avec le corps du défunt, jouent un rôle important dans la transmission.
La chasse et la consommation d'animaux de brousse peut également entraîner la contamination.
Malgré tout, la cause première des poussées épidémiques reste mystérieuse et le réservoir naturel du virus demeure inconnu même si on estime qu'il se situe dans les forêts tropicales d'Afrique et du Pacifique occidental.
Certaines études montrent que la chauve-souris participerait au cycle de transmission du virus.
Après une période d'incubation de deux à 21 jours, la "fièvre hémorragique à virus Ebola" se caractérise souvent par une brusque montée de température, avec une faiblesse intense, des douleurs musculaires, céphalées et maux de gorge.
Elle est souvent suivie de vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, insuffisance rénale et hépatique et hémorragies internes et externes. Les cas graves sont placés en unité de soins intensifs et les malades, déshydratés, doivent être mis sous perfusion.
Il n'existe aucun traitement ni vaccin spécifiques pour la fièvre hémorragique à virus Ebola. Plusieurs vaccins candidats sont en cours d'essai mais il va falloir attendre encore peut-être des années avant qu'un vaccin ne puisse être utilisé, même si des chercheurs américains ont annoncé en décembre 2011 avoir mis au point un vaccin efficace à 80% chez la souris.
Parallèlement un nouveau médicament "prometteur" est en cours d'évaluation en laboratoire, selon l'OMS.
doc-fm/cs/de