Abidjan, Les Etats-Unis ont annoncé, jeudi, de nouvelles sanctions contre l’Ouganda pour sa loi anti-homosexualité, dont l’interdiction d’entrée sur le territoire américain des responsables ougandais et le tarissement de l’aide financière bilatérale, à l’exception de l’aide humanitaire directement versée à la population et de l’aide pour la recherche de Joseph Koni, le leader de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA).
Courant mars, Washington a cessé de verser au gouvernement ougandais les fonds destinés à rémunérer certains ministres. Le président ougandais, Yoweri Museveni, avait alors refusé de recevoir une équipe de scientifiques censés faire de la pédagogie sur l’homosexualité.
Trois mois plus tard, l’avertissement n’ayant pas été suivi d’effet, la Maison Blanche annonce d’autres sanctions, à savoir l’interdiction d’entrée sur le territoire américain de responsables impliqués dans des violations des droits de l’Homme, la suppression des financements de programmes concernant la police et le ministère de la Santé, l’annulation d’une mission militaire commune financée par les Etats-Unis.
S’y ajoutent des interdictions de visa pour certains Ougandais « coupables de corruption ».
La loi ougandaise contre l'homosexualité est l'une des plus répressives au monde. Adoptée à une écrasante majorité par le Parlement en décembre et promulguée en févier par le Président Museveni, cette loi légalise la chasse aux homosexuels.
Le texte rend obligatoire la dénonciation de quiconque affiche son homosexualité, une pratique dont il est désormais interdit de faire la promotion en Ouganda. De plus, l'homosexualité est passible de la prison à vie.
Après l’annonce de la décision, Kampala a minimisé l'impact des sanctions américaines. Le pays a affirmé, vendredi, que ces sanctions auraient peu d'impact et a démenti que cette loi ait entraîné une hausse des violences anti-gays.
"Nous ne pouvons pas forcer les Américains à nous donner leur argent", a déclaré à une agence de presse le porte-parole du gouvernement ougandais, Ofwono Opondo. "Les Ougandais savent maintenant qu'ils sont de moins en moins dépendants de l'aide des donateurs. Ils ont appris à payer leurs factures", a-t-il ajouté.
(AIP)
kkp/cmas
Courant mars, Washington a cessé de verser au gouvernement ougandais les fonds destinés à rémunérer certains ministres. Le président ougandais, Yoweri Museveni, avait alors refusé de recevoir une équipe de scientifiques censés faire de la pédagogie sur l’homosexualité.
Trois mois plus tard, l’avertissement n’ayant pas été suivi d’effet, la Maison Blanche annonce d’autres sanctions, à savoir l’interdiction d’entrée sur le territoire américain de responsables impliqués dans des violations des droits de l’Homme, la suppression des financements de programmes concernant la police et le ministère de la Santé, l’annulation d’une mission militaire commune financée par les Etats-Unis.
S’y ajoutent des interdictions de visa pour certains Ougandais « coupables de corruption ».
La loi ougandaise contre l'homosexualité est l'une des plus répressives au monde. Adoptée à une écrasante majorité par le Parlement en décembre et promulguée en févier par le Président Museveni, cette loi légalise la chasse aux homosexuels.
Le texte rend obligatoire la dénonciation de quiconque affiche son homosexualité, une pratique dont il est désormais interdit de faire la promotion en Ouganda. De plus, l'homosexualité est passible de la prison à vie.
Après l’annonce de la décision, Kampala a minimisé l'impact des sanctions américaines. Le pays a affirmé, vendredi, que ces sanctions auraient peu d'impact et a démenti que cette loi ait entraîné une hausse des violences anti-gays.
"Nous ne pouvons pas forcer les Américains à nous donner leur argent", a déclaré à une agence de presse le porte-parole du gouvernement ougandais, Ofwono Opondo. "Les Ougandais savent maintenant qu'ils sont de moins en moins dépendants de l'aide des donateurs. Ils ont appris à payer leurs factures", a-t-il ajouté.
(AIP)
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