Abengourou, Maïga Karim, boutiquier de son état, a été condamné mercredi par le tribunal de première instance d’Abengourou à 10 ans d’emprisonnement ferme, pour attentat à la pudeur consommé avec violence sur une fillette de neuf ans.
Maïga, qui n'était pas à son premier forfait, n’a fait aucune difficulté pour avouer son acte aussi bien au cours de l’enquête préliminaire qu’à la barre. "J’avais déjà ôté mon pantalon lorsque j’ai été surpris par des gens", confesse-t-il lors de sa comparution.
Déjà en 2004, il avait été condamné à 10 ans d’emprisonnement ferme pour le même motif d’attentat à la pudeur. Il récidivera plus tard en 2011 sur une autre fillette dont les parents acceptent un règlement à "l’amiable" pour ne pas "ébruiter l’affaire" et préserver ainsi l’honneur et la dignité de leur fille.
Le procédé utilisé par ce "récidiviste notoire" est tout simple. "Soit il attire la petite fille dans sa boutique en usant d’un stratagème, soit il attend patiemment qu’elle vienne acheter quelque chose. Et là, il profite de sa naïveté pour abuser d’elle", explique la procureure lors de l’audience.
Outre la peine privative de 10 ans, Maïga Karim a écopé d’une amende de 200.000 FCFA qu’il devra verser au Trésor public, à sa sortie de prison.
(AIP)
Rkk/kkp/ask
Maïga, qui n'était pas à son premier forfait, n’a fait aucune difficulté pour avouer son acte aussi bien au cours de l’enquête préliminaire qu’à la barre. "J’avais déjà ôté mon pantalon lorsque j’ai été surpris par des gens", confesse-t-il lors de sa comparution.
Déjà en 2004, il avait été condamné à 10 ans d’emprisonnement ferme pour le même motif d’attentat à la pudeur. Il récidivera plus tard en 2011 sur une autre fillette dont les parents acceptent un règlement à "l’amiable" pour ne pas "ébruiter l’affaire" et préserver ainsi l’honneur et la dignité de leur fille.
Le procédé utilisé par ce "récidiviste notoire" est tout simple. "Soit il attire la petite fille dans sa boutique en usant d’un stratagème, soit il attend patiemment qu’elle vienne acheter quelque chose. Et là, il profite de sa naïveté pour abuser d’elle", explique la procureure lors de l’audience.
Outre la peine privative de 10 ans, Maïga Karim a écopé d’une amende de 200.000 FCFA qu’il devra verser au Trésor public, à sa sortie de prison.
(AIP)
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