Conakry - Des responsables de la santé de quatre pays d'Afrique de l'Ouest, dont trois touchés par une épidémie de fièvre hémorragique en grande partie due au virus Ebola, se sont réunis vendredi à Conakry pour coordonner leur action après une nouvelle flambée de la maladie
le mois dernier .
"De nouveaux cas (de fièvre hémorragique) continuent à être signalés. Et cela nous interpelle tous, membres de l'Union du fleuve Mano, pour mettre ensemble une stratégie commune et efficace pour venir à bout de cette épidémie", a déclaré le ministre guinéen de la Santé, le colonel Rémy Lamah.
La réunion, qui devait prendre fin tard vendredi soir, rassemblait le colonel Lamah, son homologue de Sierra Leone, Mme Miatta Kargbo, ainsi que des responsables du Liberia et de la Côte d'Ivoire, les quatre pays formant l'Union du fleuve Mano, un regroupement créé en 1973 à des fins de coopération régionale.
La rencontre vise à lutter contre la fièvre hémorragique due en partie au virus Ebola, annoncée depuis janvier en Guinée et qui s'est depuis lors étendue au Liberia et à la Sierra Leone voisins. Aucun cas n'a pour le moment été signalé en Côte d'Ivoire
D'après un bilan communiqué mercredi par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Guinée, pays le plus touché, le Liberia et la Sierra Leone - totalisent depuis le début de l'année 528 cas de fièvre hémorragique, dont 364 ont été confirmés par des analyses comme étant dus au virus Ebola. On dénombre 337 morts sur les 528 cas recensés dans les trois pays.
Le type de virus à l'origine des cas négatifs à l'Ebola n'était pas connu. "A la date du 20 juin, le nombre de cas décelés de fièvre hémorragique à virus Ebola est de 236 cas confirmés pour un total de 144 cas de décès" en Guinée, a affirmé le ministre guinéen, donnant un bilan inférieur à celui de l'OMS.
D'après l'OMS mercredi, au total 398 cas de fièvre hémorragique, dont 264 mortels, avaient été comptabilisés en Guinée depuis le début de l'année en Guinée. Sur ces 398 cas, 254 ont été confirmés par des analyses comme étant dus à Ebola.
Le virus Ebola est hautement contagieux et mortel dans 25 à 90% des cas, selon l'OMS.
Il se transmet à l'homme à partir d'animaux sauvages et se propage ensuite d'homme à homme. Il n'existe pas de vaccin ou de traitement spécifique contre la fièvre Ebola, qui se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées
Les chances de survie augmentent pour les malades s'ils sont hydratés.
bm-mrb/cs/jlb
le mois dernier .
"De nouveaux cas (de fièvre hémorragique) continuent à être signalés. Et cela nous interpelle tous, membres de l'Union du fleuve Mano, pour mettre ensemble une stratégie commune et efficace pour venir à bout de cette épidémie", a déclaré le ministre guinéen de la Santé, le colonel Rémy Lamah.
La réunion, qui devait prendre fin tard vendredi soir, rassemblait le colonel Lamah, son homologue de Sierra Leone, Mme Miatta Kargbo, ainsi que des responsables du Liberia et de la Côte d'Ivoire, les quatre pays formant l'Union du fleuve Mano, un regroupement créé en 1973 à des fins de coopération régionale.
La rencontre vise à lutter contre la fièvre hémorragique due en partie au virus Ebola, annoncée depuis janvier en Guinée et qui s'est depuis lors étendue au Liberia et à la Sierra Leone voisins. Aucun cas n'a pour le moment été signalé en Côte d'Ivoire
D'après un bilan communiqué mercredi par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), la Guinée, pays le plus touché, le Liberia et la Sierra Leone - totalisent depuis le début de l'année 528 cas de fièvre hémorragique, dont 364 ont été confirmés par des analyses comme étant dus au virus Ebola. On dénombre 337 morts sur les 528 cas recensés dans les trois pays.
Le type de virus à l'origine des cas négatifs à l'Ebola n'était pas connu. "A la date du 20 juin, le nombre de cas décelés de fièvre hémorragique à virus Ebola est de 236 cas confirmés pour un total de 144 cas de décès" en Guinée, a affirmé le ministre guinéen, donnant un bilan inférieur à celui de l'OMS.
D'après l'OMS mercredi, au total 398 cas de fièvre hémorragique, dont 264 mortels, avaient été comptabilisés en Guinée depuis le début de l'année en Guinée. Sur ces 398 cas, 254 ont été confirmés par des analyses comme étant dus à Ebola.
Le virus Ebola est hautement contagieux et mortel dans 25 à 90% des cas, selon l'OMS.
Il se transmet à l'homme à partir d'animaux sauvages et se propage ensuite d'homme à homme. Il n'existe pas de vaccin ou de traitement spécifique contre la fièvre Ebola, qui se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées
Les chances de survie augmentent pour les malades s'ils sont hydratés.
bm-mrb/cs/jlb