Agnibilékrou - La correction des épreuves écrites 2014 du brevet d'études du premier cycle (BEPC) qui a pris fin vendredi à Abengourou, a été marquée par la non-participation des enseignants du département d'Agnibilékrou (Est, région de l'Indénié-Djuablin).
"Nous avons toujours demandé l'amélioration de l'indemnité de correction et le mode de paiement de celle-ci. Et comme réponse, cette année, l'on nous écarte purement et simplement de la correction. Nous pensons que c'est une mesure maladroite et capable de mettre à mal le bon déroulement des examens de fin d'année", se sont-ils indignés.
Selon ces enseignants, une note circulaire a annoncé cette année que les corrections se feront de façon groupée au chef-lieu de région, soit à Abengourou pour la région de l'Indénié-Djuablin.
Mais, les questions relatives à la prise en charge des correcteurs n'ont pas eu de réponses satisfaisantes. A les écouter, ils ont reçu l'information qu'ils devaient se rendre à Abengourou à leurs propres frais et se prendre en charge eux-mêmes.
Les enseignants de cette localité déplorent le fait qu'ils n'ont pu évaluer le niveau de leurs candidats.
"Nous avons mal de ne pouvoir vérifier si les apprenants ont bien intégré le savoir que nous leur avons dispensé", ont-ils souligné, s'inquiétant de la nette disproportion entre le nombre de correcteurs et celui des copies à corriger en leur absence.
La ville d'Agnibilékrou a présenté 2.021 candidats à la session 2014 du BEPC, rappelle-t-on.
(AIP)
jcl/amak/kp
"Nous avons toujours demandé l'amélioration de l'indemnité de correction et le mode de paiement de celle-ci. Et comme réponse, cette année, l'on nous écarte purement et simplement de la correction. Nous pensons que c'est une mesure maladroite et capable de mettre à mal le bon déroulement des examens de fin d'année", se sont-ils indignés.
Selon ces enseignants, une note circulaire a annoncé cette année que les corrections se feront de façon groupée au chef-lieu de région, soit à Abengourou pour la région de l'Indénié-Djuablin.
Mais, les questions relatives à la prise en charge des correcteurs n'ont pas eu de réponses satisfaisantes. A les écouter, ils ont reçu l'information qu'ils devaient se rendre à Abengourou à leurs propres frais et se prendre en charge eux-mêmes.
Les enseignants de cette localité déplorent le fait qu'ils n'ont pu évaluer le niveau de leurs candidats.
"Nous avons mal de ne pouvoir vérifier si les apprenants ont bien intégré le savoir que nous leur avons dispensé", ont-ils souligné, s'inquiétant de la nette disproportion entre le nombre de correcteurs et celui des copies à corriger en leur absence.
La ville d'Agnibilékrou a présenté 2.021 candidats à la session 2014 du BEPC, rappelle-t-on.
(AIP)
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