Première équipe africaine pendant près de cinq ans, l’équipe nationale de Côte d’Ivoire, 23ème mondiale, est reléguée aujourd’hui à la deuxième place africaine derrière les Fennecs de l’Algérie (22ème mondiale). Les Eléphants ont perdu deux places, à la veille de la Coupe du monde 2014, à laquelle ils prennent part au Brésil actuellement. L’équipe ivoirienne, qui a gravi des échelons, jusqu’à figurer dans le top 15 mondial, a beaucoup fait rêver les Ivoiriens, voire l’Afrique tout entière. Combien n’ont parié sur la génération Drogba, Kolo et autres Yaya Touré, qui brillent sur les stades européens ? Mais, en sélection nationale, c’est toujours d’une piètre prestation que ces stars mondialement connus, ont gratifié les amoureux du beau football. Le football, qui allie beauté du geste, vitesse et réalisme. Finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations en 2012 en Guinée équatoriale, les Eléphants n’ont pas fait le poids en 2013 en Afrique du Sud où ils ont été sortis lamentablement en quart de finale. En se qualifiant avec brio pour le mondial brésilien, Didier Drogba et ses coéquipiers ont redonné encore de la passion aux Ivoiriens, qui caricaturent avec humour leur souffrance en s’appelant ‘’Supporters masos’’. Une appellation bien adaptée au regard du parcours en dents de scie de l’équipe ivoirienne qui donne tantôt à espérer et sème la désillusion quand on croit en elle. Ils n’ont pas changé, les mêmes Eléphants, qui croisent aujourd’hui l’équipe de la Grèce, à Fortaleza, au Brésil pour le dernier match de poule comptant pour le passage en 8ème de finale du Mondial 2014. La Côte d’Ivoire va-t-elle, enfin, rentrer dans l’histoire ? Difficile d’y mettre son cœur. Et pourtant, tout avait bien commencé par une belle équipe, qui a remporté son premier derby contre l’équipe du Japon. Avant de déchanter face à une formation non aussi impressionnante de la Colombie. Une prestation, qui a laissé plus d’un sur sa faim. Juste bon pour confirmer l’Eléphantmania. Cette manie auquel cette équipe a fini par habituer les Ivoiriens, baignant toujours dans le doute et l’espoir.
Félix D.BONY
Félix D.BONY