Une équipe africaine gagnant le mondial 2014 ? Il y a longtemps que nous ne nous faisons plus ce genre d’illusions. Pourtant, nous n’avons pas toujours été aussi incrédules, au contraire nous avons longtemps cru à ce rêve qui hélas, même si vous trouverez que nous nous avançons un peu, ne se réalisera pas cette année. Certains d’entre vous se demandent certainement pourquoi tant de pessimisme, d’autres iront jusqu’à dire que nous manquons d’ambition et enfin d’autres nous traiteront même d’afro pessimistes. Or, en dépit du fait que le football soit un jeu et une science tellement inexacte, il reste que même dans ce domaine très ouvert, les miracles ne se produisent que très rarement. Comme dans plusieurs domaines d’ailleurs, l’Afrique regorge de beaucoup de talents dans le football, mais hélas, le foot n’est plus seulement un jeu. Par conséquent le talent seul ne suffit pas. Il faut d’autres choses (organisation, préparation, projection etc.). Nous savons tous depuis longtemps quel est le problème des équipes africaines. Mais nous aimerions réfléchir autrement cette fois, car à bien regarder, ces équipes partent avec un large désavantage compte tenu du fait que plusieurs de leurs talents jouent plutôt pour d’autres sélections, la faute à qui ? à l’évolution du monde ? au pragmatisme des autres pays ? ou aux turpitudes des pays africains, qui par leur gestion calamiteuse, repoussent leurs talents même les plus patriotes. En sus de cela, les autres ayant compris qu’il faille profiter de la mondialisation et l’exploiter au maximum, tandis que les pays africains continuent dans leur repli identitaire qui souvent paraît ridicule.Certaines grandes nations ont des équipes au visage planétaire, la France c’est Benzema, Sakho, Evra, Sissoko, Sagna etc. ; la Belgique c’est Lukaku, etc. ; la Suisse c’est Shakiri ; l’Allemagne c’est Boateng, c’est Khédira ; l’Italie c’est Balotélli ; nous nous arrêtons là juste pour vous montrer qu’aujourd’hui, l’origine ne veut plus rien dire. Pour les autres, seuls le talent et le travail comptent dans la mesure où ils leur permettent de progresser. Notre souci n’est pas que les Benzema et autres Lukaku reviennent jouer pour l’Afrique, non, nous disons juste que si l’Afrique devrait avoir une chance de remporter le mondial 2014, les onze de départ devraient ressembler à peu près à ça.
Un jour, nous devrions faire un effort de réflexions qui devrait aboutir à un changement radical de nos mentalités, car pendant que les autres exploitent les différences pour progresser, nous continuons à nous figer sur nos frontières coloniales. A l’image des Congolais expulsant les Congolais (RDC), les Equato-guinéens expulsant les Camerounais etc. et nous restons dans nos complexes « entraineurs expatriés ». Si l’Afrique doit gagner un jour une Coupe du monde, il faudrait aujourd’hui briser le mur des complexes qui nous sépare des autres.
La Direction Voxafrica
Un jour, nous devrions faire un effort de réflexions qui devrait aboutir à un changement radical de nos mentalités, car pendant que les autres exploitent les différences pour progresser, nous continuons à nous figer sur nos frontières coloniales. A l’image des Congolais expulsant les Congolais (RDC), les Equato-guinéens expulsant les Camerounais etc. et nous restons dans nos complexes « entraineurs expatriés ». Si l’Afrique doit gagner un jour une Coupe du monde, il faudrait aujourd’hui briser le mur des complexes qui nous sépare des autres.
La Direction Voxafrica