Rabat (Maroc)-Envoyée spéciale M’mah Camara - Une délégation de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER) en mission de prospection au Maroc, s’est vu expliquer le Plan Maroc Vert, pilier du développement agricole du royaume chérifien.
La mission de prospection et d'étude des experts de l'Anader au Maroc a démontré que le socle de la réussite de l'agriculture marocaine est le ferme engagement politique et la règlementation des textes de loi dûment appliqués.
Dans sa présentation, Isaid Fegroihe de l'Agence pour le développement agricole (ADA) a fait ressortir ‘'le secret story ‘' de ce modèle de développement spectaculaire et exemplaire pour le continent africain.
Selon lui, la clé du voute de ce succès est ‘'l'agrégation'' qui représente l'un des fondements du Plan Maroc Vert, et qui consiste en'' l'adoption de l'approche projet conduit par de vraies agro- entreprises''.
‘' Cette organisation des agriculteurs autour d'acteurs privés ou d'organisations professionnelles à forte capacité managériale, de dépasser les contraintes liées à la fragmentation des structures foncières tout en assurant aux exploitations agrégées la possibilité de bénéficier des techniques modernes de production et du financement et d'accéder au marché intérieur et extérieur'' a-t-conseillé aux pays africains, notamment, à la Côte d'Ivoire.
Réunis dans la capitale mozambicaine, en 2003, les chefs d'Etat et de gouvernement africains avaient pris l'engagement de consacrer au moins 10% de leur budget national à l'agriculture. Aujourd'hui, la Côte d'ivoire fait partie de la quarantaine de pays qui n'a pas encore honoré son engagement.
Seuls huit pays des 53 qui ont signé ce protocole dans le respect de leur engagement: le Burkina Faso, l'Ethiopie, le Ghana, la Guinée, le Malawi, le Mali, le Niger et le Sénégal.
Le secteur agricole représente 20% du Produit intérieur bruit de la Côte d'Ivoire et 53% des exploitations globales. Il emploie également plus de 2/3 de la population estimée à plus 20 millions d'habitants selon les dernières statistiques de la population en 1998.
MC/hs/ls/APA
La mission de prospection et d'étude des experts de l'Anader au Maroc a démontré que le socle de la réussite de l'agriculture marocaine est le ferme engagement politique et la règlementation des textes de loi dûment appliqués.
Dans sa présentation, Isaid Fegroihe de l'Agence pour le développement agricole (ADA) a fait ressortir ‘'le secret story ‘' de ce modèle de développement spectaculaire et exemplaire pour le continent africain.
Selon lui, la clé du voute de ce succès est ‘'l'agrégation'' qui représente l'un des fondements du Plan Maroc Vert, et qui consiste en'' l'adoption de l'approche projet conduit par de vraies agro- entreprises''.
‘' Cette organisation des agriculteurs autour d'acteurs privés ou d'organisations professionnelles à forte capacité managériale, de dépasser les contraintes liées à la fragmentation des structures foncières tout en assurant aux exploitations agrégées la possibilité de bénéficier des techniques modernes de production et du financement et d'accéder au marché intérieur et extérieur'' a-t-conseillé aux pays africains, notamment, à la Côte d'Ivoire.
Réunis dans la capitale mozambicaine, en 2003, les chefs d'Etat et de gouvernement africains avaient pris l'engagement de consacrer au moins 10% de leur budget national à l'agriculture. Aujourd'hui, la Côte d'ivoire fait partie de la quarantaine de pays qui n'a pas encore honoré son engagement.
Seuls huit pays des 53 qui ont signé ce protocole dans le respect de leur engagement: le Burkina Faso, l'Ethiopie, le Ghana, la Guinée, le Malawi, le Mali, le Niger et le Sénégal.
Le secteur agricole représente 20% du Produit intérieur bruit de la Côte d'Ivoire et 53% des exploitations globales. Il emploie également plus de 2/3 de la population estimée à plus 20 millions d'habitants selon les dernières statistiques de la population en 1998.
MC/hs/ls/APA