Abidjan – En mission depuis mardi à Abidjan, la célèbre cantatrice américaine, Barbara Hendricks, ambassadrice de bonne volonté honoraire à vie du Haut commissariat des Nations unies pour les refugiés (UNCHR), s’est engagée, jeudi, à présenter la Côte d’Ivoire comme un modèle dans la lutte contre l’apatridie.
"J’aimerais présenter la Côte d’Ivoire comme un modèle dans la lutte contre l’apatridie. Voilà un pays qui sort d’une crise et qui ratifie deux conventions sur l’apatride", a déclaré Barbara Hendricks, lors d’une conférence de presse au siège régional du HCR à Abidjan-Cocody, en présence du représentant-résident de cette institution en Côte d’Ivoire, Mohamed Touré Askia.
Elle entend faire ce plaidoyer en septembre à La Haye (Pays-Bas), à l’occasion d’une conférence initiée par le HCR en vue du lancement d’une campagne pour l’éradication de l’apatridie sur les dix prochaines années.
"J’aimerais pouvoir montrer qu’un pays comme la Côte d’Ivoire qui a connu une crise, a ratifié les conventions sur l’apatridie et a commencé à changer certaines lois. C’est le début d’un bon exemple. On va dire, voilà, ils ont eu des problèmes mais ils les ont surmontés’’, a-t-elle promis.
En août 2013, les députés ivoiriens ont adopté deux projets de loi autorisant le chef de l’Etat à ratifier les conventions de 1954 sur le statut des apatrides, et de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie. Ces conventions visent notamment à définir les critères permettant de désigner une personne comme apatride et à s’approprier des "normes sous la forme d’un instrument international visant à réduire et à prévenir l’apatridie".
Pour Barbara Hendricks, les efforts du gouvernement ivoirien sont à encourager, car ayant vécu dans son pays comme « une refugiée, une apatride », elle sait ce que vivent les apatrides.
’’ Chaque personne a son histoire et moi j’ai besoin de faire entendre les messages des apatrides, afin de mettre un visage sur les cœurs’’, a-t-elle poursuivi, avant d’ajouter : ‘’Je raconterai cette histoire aux gens qui ne croient pas que des personnes peuvent être sans pays’’.
La chanteuse, qui a rencontré des apatrides à Yopougon, et dont la visite à Abidjan a pris fin jeudi, s’est entretenue mardi avec le ministre ivoirien de la Justice, des Droit de l’Homme et des Libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly.
Ik/kkp/tm
"J’aimerais présenter la Côte d’Ivoire comme un modèle dans la lutte contre l’apatridie. Voilà un pays qui sort d’une crise et qui ratifie deux conventions sur l’apatride", a déclaré Barbara Hendricks, lors d’une conférence de presse au siège régional du HCR à Abidjan-Cocody, en présence du représentant-résident de cette institution en Côte d’Ivoire, Mohamed Touré Askia.
Elle entend faire ce plaidoyer en septembre à La Haye (Pays-Bas), à l’occasion d’une conférence initiée par le HCR en vue du lancement d’une campagne pour l’éradication de l’apatridie sur les dix prochaines années.
"J’aimerais pouvoir montrer qu’un pays comme la Côte d’Ivoire qui a connu une crise, a ratifié les conventions sur l’apatridie et a commencé à changer certaines lois. C’est le début d’un bon exemple. On va dire, voilà, ils ont eu des problèmes mais ils les ont surmontés’’, a-t-elle promis.
En août 2013, les députés ivoiriens ont adopté deux projets de loi autorisant le chef de l’Etat à ratifier les conventions de 1954 sur le statut des apatrides, et de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie. Ces conventions visent notamment à définir les critères permettant de désigner une personne comme apatride et à s’approprier des "normes sous la forme d’un instrument international visant à réduire et à prévenir l’apatridie".
Pour Barbara Hendricks, les efforts du gouvernement ivoirien sont à encourager, car ayant vécu dans son pays comme « une refugiée, une apatride », elle sait ce que vivent les apatrides.
’’ Chaque personne a son histoire et moi j’ai besoin de faire entendre les messages des apatrides, afin de mettre un visage sur les cœurs’’, a-t-elle poursuivi, avant d’ajouter : ‘’Je raconterai cette histoire aux gens qui ne croient pas que des personnes peuvent être sans pays’’.
La chanteuse, qui a rencontré des apatrides à Yopougon, et dont la visite à Abidjan a pris fin jeudi, s’est entretenue mardi avec le ministre ivoirien de la Justice, des Droit de l’Homme et des Libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly.
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