Agboville - De nombreuses victimes des crises en Côte d'Ivoire (1999-2011) résidant dans des villages du département d'Agboville, éprouvent des difficultés à venir se faire identifier et auditionner auprès de la Commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR) locale, a déploré jeudi, dans un entretien avec la presse, Adou Dépo, président de l'association des victimes et déplacés de guerre d'Agboville.
"Difficile pour nombreux de nos amis victimes dans les villages, de rallier Agboville", a fait savoir Adou Dépo, dont le rôle est de servir de liaison et convoyer les victimes des villages vers la Cdvr-locale, dans le but de se faire identifier puis auditionner, expliquant que les victimes résignent à quitter leur village, souvent situé à plusieurs km du chef-lieu de préfecture, pour venir à Agboville.
"Le fait que nous soyons à notre cinquième identification pour certains, et cela, sans suite", en ajoute à la démotivation des victimes, a fait savoir le président.
Il a lancé un appel afin qu'une équipe de la Cdvr locale, puisse effectuer le déplacement vers une localité identifiée, une fois que la population est sensibilisée et rassemblée.
Certes, plusieurs centaines de victimes ont pu venir se faire auditionner à Agboville mais un grand nombre demeure encore dans les villages, note le président des victimes, qui souligne "nous sommes très souvent interpellés sur le terrain".
Tanauh Monique, secrétaire général de la CDVR Agboville a promis faire le point de la situation de l'identification des victimes, dès lors que la situation le permettrait.
Pour l'heure, l'indisponibilité du président de la Cdvr locale, Mgr Alexis Touably Youlo, rend difficile un bilan à un mois de la fin des auditions, a laissé entendre Mme Tanauh.
(AIP)
dd/ask
"Difficile pour nombreux de nos amis victimes dans les villages, de rallier Agboville", a fait savoir Adou Dépo, dont le rôle est de servir de liaison et convoyer les victimes des villages vers la Cdvr-locale, dans le but de se faire identifier puis auditionner, expliquant que les victimes résignent à quitter leur village, souvent situé à plusieurs km du chef-lieu de préfecture, pour venir à Agboville.
"Le fait que nous soyons à notre cinquième identification pour certains, et cela, sans suite", en ajoute à la démotivation des victimes, a fait savoir le président.
Il a lancé un appel afin qu'une équipe de la Cdvr locale, puisse effectuer le déplacement vers une localité identifiée, une fois que la population est sensibilisée et rassemblée.
Certes, plusieurs centaines de victimes ont pu venir se faire auditionner à Agboville mais un grand nombre demeure encore dans les villages, note le président des victimes, qui souligne "nous sommes très souvent interpellés sur le terrain".
Tanauh Monique, secrétaire général de la CDVR Agboville a promis faire le point de la situation de l'identification des victimes, dès lors que la situation le permettrait.
Pour l'heure, l'indisponibilité du président de la Cdvr locale, Mgr Alexis Touably Youlo, rend difficile un bilan à un mois de la fin des auditions, a laissé entendre Mme Tanauh.
(AIP)
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