Gagnoa – Le chef du village de Dodjagnoa, dans la sous-préfecture de Gagnoa (centre-ouest, région du Gôh), par ailleurs, chef du canton Paccolo, Noël Gnagno Sakalou, a exprimé dimanche sa "reconnaissance" au Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, félicitant le Président de la République et son gouvernement qui ont donné aux rois et chefs traditionnels un statut, un fait "historique’’, selon lui.
"Déjà pour l’histoire, on retient qu’en 2014, le gouvernement dirigé par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, gouvernement nommé par le président Alassane Ouattara, a décidé de proposer à l’Assemblée nationale (AN), une loi portant statut des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, et cette loi a été votée. Dernier maillon de l’administration publique, il nous fallait un statut et l’histoire retiendra que c’est sous le président Alassane Ouattara, que les chefs traditionnels ont eu un statut’’, a déclaré M. Gnagno, lors d’un entretien avec l’AIP.
Puis, ce journaliste-reporter à RTI1, a remercié ‘’le président Ouattara, par qui cette loi a vu le jour’’, soulignant que l’avènement du statut des chefs traditionnels est ‘’déjà un gros acquis.’’
La commission des Affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale (AN) a adopté jeudi le projet de loi relatif au statut des rois et chefs traditionnels de Côte d`Ivoire, rappelle-t-on.
Le chef de Dodjagnoa a par ailleurs indiqué que ‘’maintenant on va voir son contenu, ses tenants et aboutissants, parce que désormais notre comportement va s’aligner sur cette loi, parce que nous sommes dans une République et dans la République, c’est la loi qui gère le comportement des uns et des autres.’’
Pour lui, certainement que cette ‘’loi va nous donner un pouvoir, et c’est vrai que nous avons déjà des supérieurs hiérarchiques, mais nous sommes le dernier maillon de l’administration, à ce titre nous allons voir comment gérer avec l’avènement de cette loi, nos localités respectives pour que la paix soit préservée en tout temps et en tout lieu, c’est ça qui doit être notre cheval de bataille.’’
Le chef du canton Paccolo a expliqué à l’AIP que quand la loi sera promulguée par le Président de la République, et que les chefs auront accès au texte, il s’attèlera à réunir ses collègues du Paccolo, dans le cadre d’une table-ronde, afin qu’ensemble, avec l’aide de techniciens, ils parcourent cette loi, cherchent à la comprendre, et savoir ce qu’elle leur offre comme droit, mais aussi ce qu’elle exige d’eux comme devoir. Car, selon lui, "c’est parce que cette loi sera bien comprise, bien murie, bien gérée, qu’elle fera des chefs traditionnels de vrais collaborateurs de l’administration publique."
"Nous verrons à partir de là, ce que cette loi nous donne comme pouvoir. Parce que si on ne maîtrise pas cette loi, on fera n’importe quoi, et c’est souvent dans ce n’importe quoi que surviennent les mauvaises choses’’, a-t-il affirmé, estimant que "la Côte d’Ivoire sort d’une crise, et donc aujourd’hui, ses fils et filles doivent construire une autre Côte d’Ivoire, une Côte d’Ivoire des compréhensions, des compromis, un pays dont les enfants doivent tous être rigoureux, respectueux du bien public, de la chose républicaine.’’
En sommes, pour M. Gnagno, au niveau du canton Paccolo, il se chargera de faire en sorte de que les 22 chefs locaux s’approprient cette loi, afin de gérer au mieux les affaires des différents villages, mais surtout leurs populations en leur permettant de se porter de mieux en mieux et de participer au développement local et au développement du pays, au devenir de la Côte d’Ivoire.
‘’Cela doit être désormais la préoccupation majeure des têtes couronnées du Paccolo, voire du pays’’, a-t-il dit.
(AIP)
ja/ask
"Déjà pour l’histoire, on retient qu’en 2014, le gouvernement dirigé par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, gouvernement nommé par le président Alassane Ouattara, a décidé de proposer à l’Assemblée nationale (AN), une loi portant statut des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, et cette loi a été votée. Dernier maillon de l’administration publique, il nous fallait un statut et l’histoire retiendra que c’est sous le président Alassane Ouattara, que les chefs traditionnels ont eu un statut’’, a déclaré M. Gnagno, lors d’un entretien avec l’AIP.
Puis, ce journaliste-reporter à RTI1, a remercié ‘’le président Ouattara, par qui cette loi a vu le jour’’, soulignant que l’avènement du statut des chefs traditionnels est ‘’déjà un gros acquis.’’
La commission des Affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale (AN) a adopté jeudi le projet de loi relatif au statut des rois et chefs traditionnels de Côte d`Ivoire, rappelle-t-on.
Le chef de Dodjagnoa a par ailleurs indiqué que ‘’maintenant on va voir son contenu, ses tenants et aboutissants, parce que désormais notre comportement va s’aligner sur cette loi, parce que nous sommes dans une République et dans la République, c’est la loi qui gère le comportement des uns et des autres.’’
Pour lui, certainement que cette ‘’loi va nous donner un pouvoir, et c’est vrai que nous avons déjà des supérieurs hiérarchiques, mais nous sommes le dernier maillon de l’administration, à ce titre nous allons voir comment gérer avec l’avènement de cette loi, nos localités respectives pour que la paix soit préservée en tout temps et en tout lieu, c’est ça qui doit être notre cheval de bataille.’’
Le chef du canton Paccolo a expliqué à l’AIP que quand la loi sera promulguée par le Président de la République, et que les chefs auront accès au texte, il s’attèlera à réunir ses collègues du Paccolo, dans le cadre d’une table-ronde, afin qu’ensemble, avec l’aide de techniciens, ils parcourent cette loi, cherchent à la comprendre, et savoir ce qu’elle leur offre comme droit, mais aussi ce qu’elle exige d’eux comme devoir. Car, selon lui, "c’est parce que cette loi sera bien comprise, bien murie, bien gérée, qu’elle fera des chefs traditionnels de vrais collaborateurs de l’administration publique."
"Nous verrons à partir de là, ce que cette loi nous donne comme pouvoir. Parce que si on ne maîtrise pas cette loi, on fera n’importe quoi, et c’est souvent dans ce n’importe quoi que surviennent les mauvaises choses’’, a-t-il affirmé, estimant que "la Côte d’Ivoire sort d’une crise, et donc aujourd’hui, ses fils et filles doivent construire une autre Côte d’Ivoire, une Côte d’Ivoire des compréhensions, des compromis, un pays dont les enfants doivent tous être rigoureux, respectueux du bien public, de la chose républicaine.’’
En sommes, pour M. Gnagno, au niveau du canton Paccolo, il se chargera de faire en sorte de que les 22 chefs locaux s’approprient cette loi, afin de gérer au mieux les affaires des différents villages, mais surtout leurs populations en leur permettant de se porter de mieux en mieux et de participer au développement local et au développement du pays, au devenir de la Côte d’Ivoire.
‘’Cela doit être désormais la préoccupation majeure des têtes couronnées du Paccolo, voire du pays’’, a-t-il dit.
(AIP)
ja/ask