Le Président François Hollande s’apprête à se rendre en visite officielle en Côte d’Ivoire. Dans le même temps, un français du nom de Michel Gbagbo, fils du Président Laurent Gbagbo, est empêché par des menaces, contraintes et séquestration de se rendre en France.
Le 9 Juillet 2014, Michel Gbagbo devra de nouveau répondre à la convocation d’un Juge français.
Cette convocation intervient à la suite de la plainte qu’il a déposée à l’encontre de Monsieur Guillaume Soro et des Commandants de zones, pour des faits d’enlèvement, séquestration et traitements inhumains et dégradants.
Il convient de rappeler que Michel Gbagbo a déjà été empêché, à deux reprises, de se rendre en France pour répondre à la même convocation du Juge d’Instruction.
Ces empêchements sont d’autant plus scandaleux que Michel Gbagbo ne fait l’objet d’aucune interdiction de quitter le territoire ivoirien, comme l’a confirmé récemment la Chambre d’Accusation ivoirienne en se déclarant incompétente pour statuer sur une quelconque autorisation de sortie, la mise en liberté provisoire de Michel Gbagbo n’étant assortie d’aucune condition.
Michel Gbagbo a par ailleurs été victime de menaces et d’intimidations téléphoniques par des proches du pouvoir ivoirien, et ce aux fins de le dissuader de répondre favorablement aux convocations judiciaires en France.
Pire, son passeport français a été illégalement confisqué par le Procureur de la République afin de l’empêcher de répondre à toute convocation de la Justice française.
Un Etat de droit nécessite le respect des droits les plus élémentaires de tous sans distinction aucune.
Nous demandons donc au Président François Hollande d’être vigilant quant au respect des droits fondamentaux des français même à l’Etranger, et en particulier de son concitoyen Michel Gbagbo, qui est l’une des victimes de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, et dont le calvaire se poursuit du seul fait de son patronyme.
Maître Habiba TOURE
Avocat de Michel GBAGBO
Le 9 Juillet 2014, Michel Gbagbo devra de nouveau répondre à la convocation d’un Juge français.
Cette convocation intervient à la suite de la plainte qu’il a déposée à l’encontre de Monsieur Guillaume Soro et des Commandants de zones, pour des faits d’enlèvement, séquestration et traitements inhumains et dégradants.
Il convient de rappeler que Michel Gbagbo a déjà été empêché, à deux reprises, de se rendre en France pour répondre à la même convocation du Juge d’Instruction.
Ces empêchements sont d’autant plus scandaleux que Michel Gbagbo ne fait l’objet d’aucune interdiction de quitter le territoire ivoirien, comme l’a confirmé récemment la Chambre d’Accusation ivoirienne en se déclarant incompétente pour statuer sur une quelconque autorisation de sortie, la mise en liberté provisoire de Michel Gbagbo n’étant assortie d’aucune condition.
Michel Gbagbo a par ailleurs été victime de menaces et d’intimidations téléphoniques par des proches du pouvoir ivoirien, et ce aux fins de le dissuader de répondre favorablement aux convocations judiciaires en France.
Pire, son passeport français a été illégalement confisqué par le Procureur de la République afin de l’empêcher de répondre à toute convocation de la Justice française.
Un Etat de droit nécessite le respect des droits les plus élémentaires de tous sans distinction aucune.
Nous demandons donc au Président François Hollande d’être vigilant quant au respect des droits fondamentaux des français même à l’Etranger, et en particulier de son concitoyen Michel Gbagbo, qui est l’une des victimes de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, et dont le calvaire se poursuit du seul fait de son patronyme.
Maître Habiba TOURE
Avocat de Michel GBAGBO