Face au nombre croissant de dégâts matériels et de pertes en vies humaines enregistrés lors des saisons pluvieuses en Côte d'Ivoire et particulièrement à Abidjan, le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d'Ivoire (Mvci) est monté au créneau pour ''dénoncer publiquement les responsables de tous ces drames qui endeuillent, ces dernières années, le pays''. Dans une déclaration dont copie nous est parvenue hier jeudi, le président de ce mouvement, Antoine Kanga, a accusé vertement l’État de Côte d'Ivoire et les populations elles-mêmes d'être à la base du drame qui frappe les Ivoiriens. S'agissant de la responsabilité de l’État, le président du Mvci a indiqué que l’État possède des moyens de prévention et de sensibilisation, mais que ces moyens sont mal exploités par les gouvernements qui se succèdent à la tête du pays. Il a dénoncé, à cet effet, le manque de contrôle dans la constructions des habitations par les structures de l’État. « Résultats, ce sont les immeubles qui s’écroulent, mettant la vie de plusieurs familles en danger », a-t-il déploré. Antoine Kanga a aussi fustigé le comportement de la population qu'il qualifie d'ailleurs ''d'incivisme''. Il souligne que des populations se plaisent à construire sur des caniveaux et bouches d’égouts. Des pratiques qui empêchent les eaux de circuler normalement. Sans oublier les constructions qui ne respectent aucun plan directeur, ni les normes architecturales. Pour anticiper ces drames, le Mvci a invité l’État de Côte d'Ivoire à plus de responsabilité, à travers la mise en place d'un véritable plan de prévention et d’entretien des ouvrages publics. Aux populations, le président du Mvci demande de cultiver le civisme pour que la Côte d’Ivoire en général et singulièrement la ville d’Abidjan, soit une cité où il fera bon vivre.
E.L.
E.L.