Je vous remercie de vous joindre à nous à l’occasion de la célébration du 238ème anniversaire de notre Déclaration d’indépendance. Dans une lettre à son épouse à la veille de son adoption, John Adams, l’un de nos Pères Fondateurs (et notre deuxième Président) a écrit que le Jour «devrait être célébré avec Pompe et Défilés, avec des Spectacles, des Jeux, des Sports, des Canons, des Cloches, des Feux d’artifice et des Illuminations d’un bout de ce continent à l’autre, de maintenant à jamais».
Mesdames et Messieurs, je peux vous affirmer qu’aux États-Unis, la plupart des Américains suivent la recommandation formelle d’Adams et nous nous réunissons comme familles et communautés pour fêter, mais aussi pour réfléchir sur nos valeurs et notre histoire en tant que nation. Si les cérémonies du 4 juillet nous offrent un temps de réflexion sur nos principes fondateurs, elles nous donnent également l’occasion d’examiner les défis auxquels nous sommes confrontés en tant que nation pour renforcer nos institutions démocratiques et réaliser l’assertion que tous les Hommes (et femmes) naissent égaux.
Et chaque célébration du 4 juillet nous rappelle aussi que notre passé alimente notre capacité à réaliser les objectifs ambitieux de nos Pères Fondateurs. Il y a de cela 151 ans, nous étions en pleine guerre civile, une guerre qui a presque déchiré notre nation. Entre le 1er juillet et le 3 juillet 1863, les armées du Nord et du Sud se sont battus à Gettysburg, en Pennsylvanie, lors de la bataille la plus sanglante de l’histoire américaine, ayant fait plus de 50 mille victimes. Les combats ont pris fin le 3 juillet, et alors que les forces des États confédérés battaient en retraite sur le Sud le Jour de l’Indépendance, il était clair que la bataille de Gettysburg signalait le début de la fin pour les états en rébellion. La guerre civile a duré deux années sanglantes encore, mais Gettysburg a été un point tournant du conflit que certains historiens ont appelé la Deuxième Révolution Américaine.
En effet, si la guerre civile a mis fin à la néfaste institution de l’esclavage aux États-Unis, nous avons néanmoins lutté pendant plus d’un siècle pour réaliser pleinement les nobles principes énoncés dans notre Déclaration d’indépendance, et notre expérience démocratique demeure une œuvre encore inachevée. Les femmes ont dû attendre jusqu’au 20ème siècle pour l’égalité des droits, et les descendants de ceux qui ont été libérés par la Proclamation d’émancipation d’Abraham Lincoln n’ont acquis tous les droits civils que vers la fin du siècle dernier. Et le travail continue. L’effort visant à consolider les droits des personnes LGBTI comme des droits humains signifie que, d’ici peu, tout le monde en Amérique aura l’égalité en matière de mariage.
Tout ceci revient à dire que l’édification et la consolidation des institutions démocratiques est un processus difficile et de longue haleine, qui exige à la fois des dirigeants visionnaires, et l’engagement, le courage et l’énergie des citoyens. Les États-Unis continuent de faire ce voyage et je suis convaincu que la Côte d’Ivoire est sur le même chemin.
Alors que vous travaillez ensemble pour faire avancer la Côte d’Ivoire, pour relever les défis de la gouvernance et de la corruption; et alors que vous cherchez à diversifier l’économie ivoirienne en encourageant les investissements dans l’agriculture et dans l’industrie, sachez que vous avez l’amitié et le partenariat du gouvernement et du peuple Américains. Les États-Unis sont prêts à déployer leurs programmes et ressources pour appuyer vos priorités nationales, de la santé publique à la justice, de la sécurité alimentaire à la sécurité nationale et de la lutte pour maîtriser le paludisme à la lutte quotidienne de milliers d’Ivoiriens vivant avec le VIH/SIDA. La Côte d’Ivoire est un pays doté à la fois de ressources humaines et naturelles abondantes, et nous cherchons donc le partenariat et non la dépendance; nous cherchons à renforcer les capacités et non à saper les initiatives locales.
Enfin, alors que le gouvernement peut et devrait satisfaire les attentes de ses citoyens, le secteur privé doit être en définitive le moteur de la croissance économique. Si votre gouvernement continue d’améliorer le climat des affaires je suis convaincu que vous trouverez des entreprises et des investisseurs américains désireux de pénétrer le point d’entrée principal de la zone franc CFA, ce qui créera des emplois ici en Côte d’Ivoire tout en offrant une expertise, de l’innovation et des produits qui figurent parmi les meilleurs au monde.
La Côte d’Ivoire et les États-Unis ont parcouru un long chemin ensemble au cours des 50 ans et plus écoulés. Nous sommes deux jeunes pays, forgés par des guerres civiles traumatisantes, enrichis par la diversité de nos peuples et liés par un engagement commun en faveur de la paix et la sécurité régionales et mondiales. Et, nous sommes deux pays, qui avons tout donné à la Coupe du Monde au Brésil! (Hélas !) Et, à l’occasion de la célébration de ces liens qui nous unissent, veuillez-vous joindre à moi maintenant pour porter un toast d’anniversaire aux États-Unis d’Amérique et un toast à la République de Côte d’Ivoire, en reconnaissance des liens d’amitié qui unissent nos deux grands pays. [Toast].
Distingués invités, Mesdames et Messieurs, je vous remercie vivement de votre attention, et j’ai l’honneur maintenant de demander à S.E. M. le Ministre de…..de prendre la parole
[Brève intervention de l’Officiel principal du Gouvernement ivoirien]
Pour clôturer la partie formelle de cette cérémonie, je voudrais exprimer ma gratitude à la Chambre de Commerce Américaine et à nos généreuses entreprises sponsors ; à Stéphane Wrembel et son fabuleux orchestre ; et au personnel de notre Ambassade pour les contributions que vous avez apportées pour faire de cette soirée une réussite. Et merci à mon épouse pour son travail acharné dans la mise sur pied de cet événement ; et à tous nos distingués invités, merci encore une fois de vous joindre à nous ce soir.
Joyeux anniversaire Amérique, et que la fête continue!
Mesdames et Messieurs, je peux vous affirmer qu’aux États-Unis, la plupart des Américains suivent la recommandation formelle d’Adams et nous nous réunissons comme familles et communautés pour fêter, mais aussi pour réfléchir sur nos valeurs et notre histoire en tant que nation. Si les cérémonies du 4 juillet nous offrent un temps de réflexion sur nos principes fondateurs, elles nous donnent également l’occasion d’examiner les défis auxquels nous sommes confrontés en tant que nation pour renforcer nos institutions démocratiques et réaliser l’assertion que tous les Hommes (et femmes) naissent égaux.
Et chaque célébration du 4 juillet nous rappelle aussi que notre passé alimente notre capacité à réaliser les objectifs ambitieux de nos Pères Fondateurs. Il y a de cela 151 ans, nous étions en pleine guerre civile, une guerre qui a presque déchiré notre nation. Entre le 1er juillet et le 3 juillet 1863, les armées du Nord et du Sud se sont battus à Gettysburg, en Pennsylvanie, lors de la bataille la plus sanglante de l’histoire américaine, ayant fait plus de 50 mille victimes. Les combats ont pris fin le 3 juillet, et alors que les forces des États confédérés battaient en retraite sur le Sud le Jour de l’Indépendance, il était clair que la bataille de Gettysburg signalait le début de la fin pour les états en rébellion. La guerre civile a duré deux années sanglantes encore, mais Gettysburg a été un point tournant du conflit que certains historiens ont appelé la Deuxième Révolution Américaine.
En effet, si la guerre civile a mis fin à la néfaste institution de l’esclavage aux États-Unis, nous avons néanmoins lutté pendant plus d’un siècle pour réaliser pleinement les nobles principes énoncés dans notre Déclaration d’indépendance, et notre expérience démocratique demeure une œuvre encore inachevée. Les femmes ont dû attendre jusqu’au 20ème siècle pour l’égalité des droits, et les descendants de ceux qui ont été libérés par la Proclamation d’émancipation d’Abraham Lincoln n’ont acquis tous les droits civils que vers la fin du siècle dernier. Et le travail continue. L’effort visant à consolider les droits des personnes LGBTI comme des droits humains signifie que, d’ici peu, tout le monde en Amérique aura l’égalité en matière de mariage.
Tout ceci revient à dire que l’édification et la consolidation des institutions démocratiques est un processus difficile et de longue haleine, qui exige à la fois des dirigeants visionnaires, et l’engagement, le courage et l’énergie des citoyens. Les États-Unis continuent de faire ce voyage et je suis convaincu que la Côte d’Ivoire est sur le même chemin.
Alors que vous travaillez ensemble pour faire avancer la Côte d’Ivoire, pour relever les défis de la gouvernance et de la corruption; et alors que vous cherchez à diversifier l’économie ivoirienne en encourageant les investissements dans l’agriculture et dans l’industrie, sachez que vous avez l’amitié et le partenariat du gouvernement et du peuple Américains. Les États-Unis sont prêts à déployer leurs programmes et ressources pour appuyer vos priorités nationales, de la santé publique à la justice, de la sécurité alimentaire à la sécurité nationale et de la lutte pour maîtriser le paludisme à la lutte quotidienne de milliers d’Ivoiriens vivant avec le VIH/SIDA. La Côte d’Ivoire est un pays doté à la fois de ressources humaines et naturelles abondantes, et nous cherchons donc le partenariat et non la dépendance; nous cherchons à renforcer les capacités et non à saper les initiatives locales.
Enfin, alors que le gouvernement peut et devrait satisfaire les attentes de ses citoyens, le secteur privé doit être en définitive le moteur de la croissance économique. Si votre gouvernement continue d’améliorer le climat des affaires je suis convaincu que vous trouverez des entreprises et des investisseurs américains désireux de pénétrer le point d’entrée principal de la zone franc CFA, ce qui créera des emplois ici en Côte d’Ivoire tout en offrant une expertise, de l’innovation et des produits qui figurent parmi les meilleurs au monde.
La Côte d’Ivoire et les États-Unis ont parcouru un long chemin ensemble au cours des 50 ans et plus écoulés. Nous sommes deux jeunes pays, forgés par des guerres civiles traumatisantes, enrichis par la diversité de nos peuples et liés par un engagement commun en faveur de la paix et la sécurité régionales et mondiales. Et, nous sommes deux pays, qui avons tout donné à la Coupe du Monde au Brésil! (Hélas !) Et, à l’occasion de la célébration de ces liens qui nous unissent, veuillez-vous joindre à moi maintenant pour porter un toast d’anniversaire aux États-Unis d’Amérique et un toast à la République de Côte d’Ivoire, en reconnaissance des liens d’amitié qui unissent nos deux grands pays. [Toast].
Distingués invités, Mesdames et Messieurs, je vous remercie vivement de votre attention, et j’ai l’honneur maintenant de demander à S.E. M. le Ministre de…..de prendre la parole
[Brève intervention de l’Officiel principal du Gouvernement ivoirien]
Pour clôturer la partie formelle de cette cérémonie, je voudrais exprimer ma gratitude à la Chambre de Commerce Américaine et à nos généreuses entreprises sponsors ; à Stéphane Wrembel et son fabuleux orchestre ; et au personnel de notre Ambassade pour les contributions que vous avez apportées pour faire de cette soirée une réussite. Et merci à mon épouse pour son travail acharné dans la mise sur pied de cet événement ; et à tous nos distingués invités, merci encore une fois de vous joindre à nous ce soir.
Joyeux anniversaire Amérique, et que la fête continue!