Abidjan - Les chefs d'État d'Afrique de l'Est et leurs partenaires privés ont officiellement lancé l'East African Exchange (EAX), une nouvelle bourse régionale des matières premières à Kigali (Rwanda).
Selon le Rwanda, il s’agit d’un pas de plus dans sa stratégie pour devenir un hub des services au cœur du continent, estimant que pour tous les agriculteurs de la région, c'est un nouvel outil qui pourrait les aider à trier meilleur profit de leur production.
L'East African Exchange (EAX), officiellement le 3 juillet, ambitionne de faire de l'agriculture, un véritable secteur économique dans lequel les petits agriculteurs gèreront leur exploitation comme des chefs d'entreprise, a expliqué, en marge du lancement, Kadri Alfah, le directeur des opérations.
Trois investisseurs privés sont à l'origine du projet, à savoir Tony Elumelu, le président de Heirs holdings, Jendayi Frazer, l'ancienne secrétaire d'État adjointe des États-Unis pour les affaires africaines et PDG de 50 Ventures, et Nicolas Berggruen, le fondateur et président de Berggruen Holdings.
Le lancement a eu lieu en présence des présidents Uhuru Kenyatta du Kenya, Yoweri Museveni de l'Ouganda, Salvar Kiir du Soudan du Sud, de Prosper Bazombanza, premier vice-président du Burundi, du ministre éthiopien des Affaires étrangères Tedros Adhanom Gebreyesus et de l'hôte, le président rwandais Paul Kagamé.
Seuls le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda et le Soudan du Sud sont pour l'instant partie prenante au projet, la Tanzanie et l'Ethiopie ayant un statut d'observateur. Dotée de la plateforme électronique du Nasdaq, la bourse américaine des valeurs technologiques, l'EAX doit permettre aux exploitants agricoles de la région de vendre leur production à des acheteurs du monde entier.
Treize entrepôts ont été mis en service dans la région. L'EAX permet, pour l'instant, d'échanger haricots et maïs, mais il prévoit d'étendre la cotation au thé et au café dans un avenir proche.
(AIP)
cmas
Selon le Rwanda, il s’agit d’un pas de plus dans sa stratégie pour devenir un hub des services au cœur du continent, estimant que pour tous les agriculteurs de la région, c'est un nouvel outil qui pourrait les aider à trier meilleur profit de leur production.
L'East African Exchange (EAX), officiellement le 3 juillet, ambitionne de faire de l'agriculture, un véritable secteur économique dans lequel les petits agriculteurs gèreront leur exploitation comme des chefs d'entreprise, a expliqué, en marge du lancement, Kadri Alfah, le directeur des opérations.
Trois investisseurs privés sont à l'origine du projet, à savoir Tony Elumelu, le président de Heirs holdings, Jendayi Frazer, l'ancienne secrétaire d'État adjointe des États-Unis pour les affaires africaines et PDG de 50 Ventures, et Nicolas Berggruen, le fondateur et président de Berggruen Holdings.
Le lancement a eu lieu en présence des présidents Uhuru Kenyatta du Kenya, Yoweri Museveni de l'Ouganda, Salvar Kiir du Soudan du Sud, de Prosper Bazombanza, premier vice-président du Burundi, du ministre éthiopien des Affaires étrangères Tedros Adhanom Gebreyesus et de l'hôte, le président rwandais Paul Kagamé.
Seuls le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda et le Soudan du Sud sont pour l'instant partie prenante au projet, la Tanzanie et l'Ethiopie ayant un statut d'observateur. Dotée de la plateforme électronique du Nasdaq, la bourse américaine des valeurs technologiques, l'EAX doit permettre aux exploitants agricoles de la région de vendre leur production à des acheteurs du monde entier.
Treize entrepôts ont été mis en service dans la région. L'EAX permet, pour l'instant, d'échanger haricots et maïs, mais il prévoit d'étendre la cotation au thé et au café dans un avenir proche.
(AIP)
cmas