Le ministre de la Promotion de la jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Lobognon a reçu en audience le président de la Fédération ivoirienne de Football (FIF), Sidy Diallo. C’était le lundi 7 juillet 2014 au 8e étage de la tour B au Plateau. Au menu des échanges, le bilan de la Coupe du monde 2014 au Brésil. Après plus de deux heures d’échanges, le président de la FIF, Sidy Diallo a tenu à présenter encore une fois ses sincères regrets aux Ivoiriens. Il par ailleurs a annoncé des changements. « Il était bon après la campagne que nous avons connu de nous rapprocher de la tutelle pour tirer les enseignements et envisager l’avenir. Ce qu’il faut retenir c’est le bilan fait au ministre après notre campagne. J’aurais préféré faire le bilan dans d’autres circonstances, d’autres conditions. Malheureusement vous le saviez, nous sommes tous déçus du résultat. (…) Je dis yako au ministre, yako aux Ivoiriens. Le plus important, ce sont les perspectives . Que faire Quelles sont les leçons à tirer ? Nous avons échangé et je pense que les jours à venir vous verrez les choses changer », a déclaré le patron de la FIF, Sidy Diallo à sa sortie d’audience, accompagné de deux membres du comité exécutif de la FIF. Sur quoi portera ce changement ? Sidy Diallo a demandé aux ivoiriens d’être patient. « Les Ivoiriens le sauront. Et je pense qu’il ne faut pas aller trop vite. La douleur est grande certes, mais c’est dans ce genre d’échec que nous devons reconstruire sur de nouvelles bases solides. J’ai besoin d’un temps sabbatique pour consulter tout le monde. Dans les jours à venir nous aurons pour souci de trouver un nouvel entraîneur pour notre sélection. Le comité est à pied d’œuvre », a –t-il soutenu. Bien avant le huis clos, le ministre Alain Lobognon a tenu à saluer l’équipe nationale. Car grâce à elle, la Côte d’Ivoire figure parmi les 25 meilleures nations de la FIFA. «Je salue la performance de l’équipe nationale qui est à mettre à l’actif des joueurs », a déclaré le ministre. Et de poursuivre : « Il faut sortir des regrets, pour envisager avec plus de sérénité l’avenir. Il nous faut fixer un nouveau cap. Il faut donner un nouveau souffle, avec de nouveaux hommes. Il n’appartient pas au ministère d’indiquer le chemin à la fédération. Il appartient à la FIF de prendre les dispositions afin de permettre à la Côte d’Ivoire de tirer un trait sur ces 10 années d’échecs. Où, nous n’avons pas pu franchir le premier tour de la Coupe du monde. Il appartient à la fédération de proposer des solutions ».
Ange Kouadio
Ange Kouadio