La première édition des conférences du Réseau africain pour la communication environnementale RACE CI s’est tenue le mardi 08 juillet 2014 à Abidjan avec pour thème : « impacts des industries minières sur l’environnement en Côte d’Ivoire ». Le président du RACE CI en la personne du journaliste, David Mobio a indiqué la nécessité pour sa structure à être « un outil incontournable dans la sensibilisation des pouvoirs publics, des personnes physiques ou morales, des populations en général dont les activités ont un impact négatif sur l’environnement, notre environnement ». Intervenant à sa suite, le coordonnateur du Programme des Nations Unis pour l’Environnement en charge de la convention(PNUE), Abou Bamba, s’est prononcé sur les dangers et les risques que l’exploitation minière entraîne sur l’environnement. Il a fait savoir « que le but n’est pas d’empêcher l’exploitation minière, cela est impossible, mais il s’agit de mitiger, sinon réduire, les proportions des dangers encourus par l’environnement». Il a également dénoncé certaines pratiques qui ne militent pas en faveur de l’environnement car dira t-il « il existe une entreprise minière dont je tairai le nom qui exerce dans une forêt classée ». Plaidant pour la protection de l’environnement le représentant du PNUE a préconisé « un renforcement des mesures environnementales, une application stricte du nouveau code minier ainsi que le renforcement du mandat institutionnel du Ministère de l’Environnement. Pour le professeur Kouadio Affian, le Directeur Général de l’Environnement, qui a présenté une communication sur les impacts des industries minières sur l’environnement en Côte d’Ivoire, il faudrait protéger l’environnement des exploitations minières abusives qui en sont faites. Pour ce qui concerne l’existence d’une exploitation minière dans une forêt classée, à la différence d’un représentant du ministère de l’Industrie et des Mines qui s’inscrit en faux vis-à-vis de cette situation, il a relativisé et demandé « qu’autant le représentant du PNUE a été affirmatif, il faudrait vérifier l’information », et éviter d’en tirer des conclusions hâtives. M. Diplo également agent du Ministère de l’Industrie et des Mines a indiqué « qu’à ce jour, 10 permis d’exploitation ont été émis et sont en vigueur, et sur ces 10 permis il n’ya pas d’entreprise exploitant sur un site protégé ». Par conséquent, tous les intervenants sont unanimes que l’orpaillage est une véritable menace pour l’environnement.
K.O
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