Abidjan, 9 juil 2014 (AFP) - Les Etats d’Afrique de l’ouest empruntent de plus en plus sur les marchés internationaux pour financer les investissements de leur secteur public, a indiqué mercredi à l’AFP un acteur en charge de ces opérations.
Quelque 3.458 milliards de francs CFA (5,2 milliards d’euros) devraient être levés en 2014, soit 52% de plus qu’en 2013, a estimé Adrien Diouf, directeur de l’agence Umoa-Titres, qui gère les opérations sur les marchés financiers de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
Fin juin, 1.417 milliards de FCFA (2,1 milliards d’euros) avaient été empruntés, dont 856 milliards (1,3 milliard d’euros) pour les bons du trésor et 561 milliards via (env 860 millions d’euros) des obligations, a déclaré M. Diouf.
"Cela dénote la santé et le dynamisme de notre zone" s’est réjoui le directeur d’Umoa-Titres, tablant sur une croissance économique de 7,2% en 2014, contre 5,7% en 2013 dans l’espace Uémoa.
Umoa-Titres a été créé début 2013 par la BCEAO (la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’ouest, en charge de la zone Uémoa) pour assister les pays émetteurs de dette souhaitant se financer sur les marchés internationaux.
Jusqu’en avril 2010, la BCEAO pouvait renflouer directement les Trésors nationaux.
Les fonds levés permettent "le financement de nos économies" et des "projets d’Etat" comme le PND (programme national de développement) en Côte d’Ivoire ou le plan Sénégal émergent, selon Adrien Diouf.
Le gouvernement de la Côte d’Ivoire, première économie de l’Uémoa avait lancé en mai un emprunt obligataire destiné à mobiliser 250 milliards de FCFA (360 millions d’euros) sur le marché financier de la zone euro pour faire face à ses contraintes de financement.
L’Uémoa regroupe sept pays francophones d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo) et la Guinée Bissau (lusophone) qui ont le franc CFA en commun, pour une population globale d’environ 90 millions d’habitants.
ck/jf/hm
Quelque 3.458 milliards de francs CFA (5,2 milliards d’euros) devraient être levés en 2014, soit 52% de plus qu’en 2013, a estimé Adrien Diouf, directeur de l’agence Umoa-Titres, qui gère les opérations sur les marchés financiers de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
Fin juin, 1.417 milliards de FCFA (2,1 milliards d’euros) avaient été empruntés, dont 856 milliards (1,3 milliard d’euros) pour les bons du trésor et 561 milliards via (env 860 millions d’euros) des obligations, a déclaré M. Diouf.
"Cela dénote la santé et le dynamisme de notre zone" s’est réjoui le directeur d’Umoa-Titres, tablant sur une croissance économique de 7,2% en 2014, contre 5,7% en 2013 dans l’espace Uémoa.
Umoa-Titres a été créé début 2013 par la BCEAO (la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’ouest, en charge de la zone Uémoa) pour assister les pays émetteurs de dette souhaitant se financer sur les marchés internationaux.
Jusqu’en avril 2010, la BCEAO pouvait renflouer directement les Trésors nationaux.
Les fonds levés permettent "le financement de nos économies" et des "projets d’Etat" comme le PND (programme national de développement) en Côte d’Ivoire ou le plan Sénégal émergent, selon Adrien Diouf.
Le gouvernement de la Côte d’Ivoire, première économie de l’Uémoa avait lancé en mai un emprunt obligataire destiné à mobiliser 250 milliards de FCFA (360 millions d’euros) sur le marché financier de la zone euro pour faire face à ses contraintes de financement.
L’Uémoa regroupe sept pays francophones d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo) et la Guinée Bissau (lusophone) qui ont le franc CFA en commun, pour une population globale d’environ 90 millions d’habitants.
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