Abidjan – Un procédé de résolution des conflits dénommée la "corvée du riz" a été instauré en Guinée dans la localité de Macenta (Guinée), consistant pour "tout auteur d’offense reconnu coupable d’offrir un repas de riz à la communauté".
Ce procédé instauré il y a de cela sept mois dans le cadre de la résolution des conflits entre individus à Sérédou, a été présenté par la secrétaire chargée de la résolution des conflits de la Commission sous-préfectorale de Sérédou, préfecture de Macenta (Guinée Forestière), Gbozoghoï Yongo, lors d’un entretien accordé le 30 juin 2014 à l’Agence Guinéenne de Presse (AGP).
Selon elle, tout auteur d’injure publique, après jugement, subira la corvée du riz, qui consiste à "préparer 25 kg de riz assaisonné d’une quantité importante de viande ou de poisson, qui doit être reparti à la Maison des jeunes entre toutes les communautés présentes à Sérédou notamment les Peulh, Malinké, Guerzé, Kissi et Toma.
Cette corvée sera assortie d’une amende de 150.000 GNF par cas, a-t-elle ajouté.
Depuis l’instauration de cette méthode de résolution des conflits dans la localité, il ya eu 10 cas, qui ont été jugés et condamnés à se soumettre à la réglementation en vigueur dans la sous-préfectorale, souligne-t-on.
"Le montant versé par ces dix coupables, sera reparti équitablement entre les différentes communautés comme fond de caisse. Chaque communauté fructifiera sa part à sa façon et rendra compte, après six mois, à la Commission sous préfectorale de résolution des conflits’’, a expliqué la secrétaire chargée de la résolution des Conflits’’.
"Aujourd’hui, l’impact de la corvée de riz est visible sur la vie des habitants de Sérédou, parce qu’il y a désormais une parfaite entente entre les différentes communautés qui y vivent", a-t-elle conclu.
(AIP)
kkf/ask
Ce procédé instauré il y a de cela sept mois dans le cadre de la résolution des conflits entre individus à Sérédou, a été présenté par la secrétaire chargée de la résolution des conflits de la Commission sous-préfectorale de Sérédou, préfecture de Macenta (Guinée Forestière), Gbozoghoï Yongo, lors d’un entretien accordé le 30 juin 2014 à l’Agence Guinéenne de Presse (AGP).
Selon elle, tout auteur d’injure publique, après jugement, subira la corvée du riz, qui consiste à "préparer 25 kg de riz assaisonné d’une quantité importante de viande ou de poisson, qui doit être reparti à la Maison des jeunes entre toutes les communautés présentes à Sérédou notamment les Peulh, Malinké, Guerzé, Kissi et Toma.
Cette corvée sera assortie d’une amende de 150.000 GNF par cas, a-t-elle ajouté.
Depuis l’instauration de cette méthode de résolution des conflits dans la localité, il ya eu 10 cas, qui ont été jugés et condamnés à se soumettre à la réglementation en vigueur dans la sous-préfectorale, souligne-t-on.
"Le montant versé par ces dix coupables, sera reparti équitablement entre les différentes communautés comme fond de caisse. Chaque communauté fructifiera sa part à sa façon et rendra compte, après six mois, à la Commission sous préfectorale de résolution des conflits’’, a expliqué la secrétaire chargée de la résolution des Conflits’’.
"Aujourd’hui, l’impact de la corvée de riz est visible sur la vie des habitants de Sérédou, parce qu’il y a désormais une parfaite entente entre les différentes communautés qui y vivent", a-t-elle conclu.
(AIP)
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