Le représentant spécial du secrétaire général pour l'Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, a appelé mardi le Conseil de sécurité à répondre au problème posé par l'insurrection et l'insécurité au Nigéria, s'inquiétant notamment de l'augmentation des activités de Boko Haram, qui a été enregistrée ces dernières semaines.
"Avec l'augmentation de l'insécurité dans le nord-est du pays et la montée des tensions et des divisions politiques à l'approche des élections générales de 2015, le Nigéria se trouve à la croisée des chemins", a souligné M. Djinnit en ajoutant que les dirigeants nigérians doivent adopter une position unifiée et un front commun afin de confronter cette "insécurité persistante".
Venu présenter le rapport du secrétaire général sur les activités du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest, un document qui couvre la période allant du 1er janvier au 30 juin 2014, M. Djinnit a indiqué dans un premier temps qu'au plan économique, avec une moyenne de 7%, la région de l'Afrique de l'Ouest continue d'enregistrer la croissance la plus élevée sur le continent.
"Les pays ouest-africains continuent d'éprouver de grandes difficultés à répondre aux attentes de leurs ressortissants en matière sociale. Les populations ne bénéficient pas toujours des dividendes de ce progrès économique et n'en voient pas les retombées", a souligné M. Djinnit.
"Si des progrès en matière de réduction de l'extrême pauvreté ont été enregistrés dans l'ensemble des pays de la région, les bilans, en ce qui concerne l'accès à l'éducation primaire et la réduction de la faim et de la malnutrition sont pour le moins mitigés. Les femmes et les jeunes sont les plus durement affectés par les réponses, d'un niveau insuffisant, qu'apportent les Etats aux nombreux défis sociaux. Dans certains pays, a indiqué le Représentant spécial, la montée de l'insécurité a eu pour conséquence que les Etats ont dû opérer un redéploiement des ressources disponibles vers les priorités et les urgences sécuritaires, ceci au détriment du développement", a-t-il ajouté.
M. Djinnit a ensuite salué la conclusion heureuse de la transition politique et l'élection de nouvelles autorités légitimes en Guinée-Bissau, ce qui ouvre ainsi une page nouvelle dans l'histoire tourmentée de ce pays. La crise au Mali a par contre révélé les limites dont souffrent la région ouest-africaine et le continent africain en matière de capacité de réponse rapide aux crises. Le représentant spécial s'est néanmoins réjouit de la reprise du processus de dialogue entre les parties maliennes.
"Avec l'augmentation de l'insécurité dans le nord-est du pays et la montée des tensions et des divisions politiques à l'approche des élections générales de 2015, le Nigéria se trouve à la croisée des chemins", a souligné M. Djinnit en ajoutant que les dirigeants nigérians doivent adopter une position unifiée et un front commun afin de confronter cette "insécurité persistante".
Venu présenter le rapport du secrétaire général sur les activités du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest, un document qui couvre la période allant du 1er janvier au 30 juin 2014, M. Djinnit a indiqué dans un premier temps qu'au plan économique, avec une moyenne de 7%, la région de l'Afrique de l'Ouest continue d'enregistrer la croissance la plus élevée sur le continent.
"Les pays ouest-africains continuent d'éprouver de grandes difficultés à répondre aux attentes de leurs ressortissants en matière sociale. Les populations ne bénéficient pas toujours des dividendes de ce progrès économique et n'en voient pas les retombées", a souligné M. Djinnit.
"Si des progrès en matière de réduction de l'extrême pauvreté ont été enregistrés dans l'ensemble des pays de la région, les bilans, en ce qui concerne l'accès à l'éducation primaire et la réduction de la faim et de la malnutrition sont pour le moins mitigés. Les femmes et les jeunes sont les plus durement affectés par les réponses, d'un niveau insuffisant, qu'apportent les Etats aux nombreux défis sociaux. Dans certains pays, a indiqué le Représentant spécial, la montée de l'insécurité a eu pour conséquence que les Etats ont dû opérer un redéploiement des ressources disponibles vers les priorités et les urgences sécuritaires, ceci au détriment du développement", a-t-il ajouté.
M. Djinnit a ensuite salué la conclusion heureuse de la transition politique et l'élection de nouvelles autorités légitimes en Guinée-Bissau, ce qui ouvre ainsi une page nouvelle dans l'histoire tourmentée de ce pays. La crise au Mali a par contre révélé les limites dont souffrent la région ouest-africaine et le continent africain en matière de capacité de réponse rapide aux crises. Le représentant spécial s'est néanmoins réjouit de la reprise du processus de dialogue entre les parties maliennes.