Le mandat de l’Opération des Nations Unis en Côte d’Ivoire prend fin en juin 2017. Ce sont 713 agents du local staff qui doivent être remerciés. Mais, une partie du personnel civil national, 360 agents, est priée de plier bagage à partir du 30 de ce mois de juin. Les autres agents devront également prendre la porte par vagues successives jusqu’à la fermeture définitive de l’Onuci. Jusqu’à présent, rien ne coince. Mais, là où le bât blesse, c’est au niveau de leurs droits et autres avantages. Pendant que les agents déflatés réclament la totalité de leur dû au moment de leur départ, ils soutiennent que leurs responsables veulent échelonner ce paiement sur 2 à 3 années. Cette situation crée un mécontentement au sein de l’Onuci, vu que le local staff et leurs responsables ne sont pas sur la même longueur d’onde.
A l’initiative de l’Association du personnel localement recruté de l’Onuci (APEL-ONUCI), le personnel civil local a trouvé une forme de protestation. Ce personnel s’est vêtu en blanc, pendant quelques jours, puis en orange. Ne voyant pas de lueur d’espoir, il est passé au rouge depuis hier. Avec, à l’appui, une lettre ouverte à Aïchatou Mindaoudou, la patronne de l’Onuci. Dans ce courrier, dont nous avons obtenu copie, il est écrit : « les acteurs et artisans localement recrutés pour écrire et conduire cette mission, tous autant fiers de leur contribution au retour de la paix en Côte d’Ivoire, ne ressentent aucune reconnaissance de leurs efforts. En effet, avec la fin du mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), 713 fonctionnaires ivoiriens en service verront leurs postes supprimés progressivement. Une telle mesure doit faire l’objet du paiement des droits et indemnités de rupture ainsi que de mesures d’accompagnement adaptés, conformément à l’éthique et aux règles des Nations Unies. Afin d’encourager l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), à procéder à ces licenciements dans le respect des droits de son personnel, l’Association du personnel localement recruté de l’ONUCI (APEL-ONUCI), souhaiterait qu’une sortie honorable avec les meilleures conditions soit accordée aux fonctionnaires ivoiriens, pour leur permettre de faire face à la transition qui s’ouvrirait (…) A cet effet, l’association du personnel localement recruté de l’ONUCI (APEL-ONUCI), soucieuse du respect de ces règles et principes ainsi que de la cohésion sociale réaffirme son ouverture au dialogue et à la médiation. En foi de quoi, l’Assemblée Générale de l’APEL-ONUCI adresse le présent message aux instances dirigeantes de l’ONUCI ainsi qu’à toute personne de bonne volonté, susceptible d’entendre et de faire entendre sa voix ».
A en croire cette association, si leur appel n’est pas entendu, le local staff se vêtira en noir…
Au moment où nous traitions cette information, les fonctionnaires ivoiriens de l’Onuci, ainsi que leurs responsables, étaient en visio conférence, depuis leur siège d’Abidjan-Sebroko, avec le siège de l’Onu à New York.
Herman BLÉOUÉ
A l’initiative de l’Association du personnel localement recruté de l’Onuci (APEL-ONUCI), le personnel civil local a trouvé une forme de protestation. Ce personnel s’est vêtu en blanc, pendant quelques jours, puis en orange. Ne voyant pas de lueur d’espoir, il est passé au rouge depuis hier. Avec, à l’appui, une lettre ouverte à Aïchatou Mindaoudou, la patronne de l’Onuci. Dans ce courrier, dont nous avons obtenu copie, il est écrit : « les acteurs et artisans localement recrutés pour écrire et conduire cette mission, tous autant fiers de leur contribution au retour de la paix en Côte d’Ivoire, ne ressentent aucune reconnaissance de leurs efforts. En effet, avec la fin du mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), 713 fonctionnaires ivoiriens en service verront leurs postes supprimés progressivement. Une telle mesure doit faire l’objet du paiement des droits et indemnités de rupture ainsi que de mesures d’accompagnement adaptés, conformément à l’éthique et aux règles des Nations Unies. Afin d’encourager l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), à procéder à ces licenciements dans le respect des droits de son personnel, l’Association du personnel localement recruté de l’ONUCI (APEL-ONUCI), souhaiterait qu’une sortie honorable avec les meilleures conditions soit accordée aux fonctionnaires ivoiriens, pour leur permettre de faire face à la transition qui s’ouvrirait (…) A cet effet, l’association du personnel localement recruté de l’ONUCI (APEL-ONUCI), soucieuse du respect de ces règles et principes ainsi que de la cohésion sociale réaffirme son ouverture au dialogue et à la médiation. En foi de quoi, l’Assemblée Générale de l’APEL-ONUCI adresse le présent message aux instances dirigeantes de l’ONUCI ainsi qu’à toute personne de bonne volonté, susceptible d’entendre et de faire entendre sa voix ».
A en croire cette association, si leur appel n’est pas entendu, le local staff se vêtira en noir…
Au moment où nous traitions cette information, les fonctionnaires ivoiriens de l’Onuci, ainsi que leurs responsables, étaient en visio conférence, depuis leur siège d’Abidjan-Sebroko, avec le siège de l’Onu à New York.
Herman BLÉOUÉ