Comme plusieurs footballeurs professionnels, Sérey Dié Geoffroy est en ce moment en vacances à Abidjan. Après le Mondial auquel il a participé avec les Eléphants, il était au siège d’Ivoire Sports promotion pour football Passion et pour la remise d’un don à son ancien Centre de formation. L’on en a profité pour échanger avec lui sur les Eléphants et le Mondial.
Quelques jours après votre élimination de la Coupe du monde, que retenez-vous ?
Déjà, on n’a pas encore digéré cette élimination de la Coupe du monde 2014, parce qu’on savait qu’on était capable de faire quelque chose. Malheureusement, ça n’a pas marché. C’est normal qu’on soit tous déçus, voire dégoûtés.
Qu’est-ce qui a expliqué vos pleurs, lors de l’exécution des hymnes nationaux contre la Colombie ?
En fait, je viens de loin. Quitter mon Abobo natal, pour me retrouver dans la sélection et aller disputer la Coupe du monde. C’était impensable pour moi. C’est ce qui m’a fait couler les larmes. Être émotif, ce n’est pas un péché. On ne peut pas blâmer quelqu’un parce qu’il est émotif. Je suis quelqu’un d’émotif. Et là, j’ai lutté pour ne pas que ça arrive. Mais c’est arrivé. Le jour que je jouerai pour la Côte d’Ivoire, si ça arrive encore, je vais pleurer. Je vais toujours pleurer. Ce n’est pas parce que les gens parlent que je vais arrêter. Je suis ce que je suis. Qu’on me prenne comme je suis.
Selon vous, quel serait le sélectionneur idéal pour les Eléphants aujourd’hui ?
Sérey Dié, c’est qui ? Je n’ai que dix sélections. Je suis un soldat. Je suis là pour jouer. Je suis au service de la Nation. Si on m’appelle, je viens jouer. Le reste ne m’importe pas. Je ne peux rien dire sur ce plan-là. Excusez-moi pour cela.
Il a été également question de brassard au sein des Eléphants. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
Je n’ai jamais entendu de problème de brassard au sein des Eléphants.
Comment vous êtes-vous senti après la bourde que vous avez faite et qui a occasionné le but ?
J’étais vraiment déçu parce que j’avais à cœur de bien faire. Malheureusement, l’irréparable est arrivé. Mais avant, j’étais dans mon match. Dans les duels, j’étais là. Après, je commets cette erreur. Sincèrement, après le match, je n’ai pas pu dormir. Parce que l’action me passait dans la tête. Ma foi, c’est le football, je ne pouvais rien y changer. Il fallait que je pense au prochain match. Ce que j’ai fait. Et je pense que je dois prendre cela comme ça.
L’on a attendu dire que vous vous sentiez comme enchaîné sur le terrain, de sorte que vous n’avez pas pu vous exprimer correctement. Que répondez-vous ?
Je ne me reconnais pas en cela. Je ne suis pas le canal de ce que les gens veulent dire à la Fédération. Je n’ai que dix sélections. Cela ne fait même pas une année que je suis en sélection. Ma devise, c’est fermer ma bouche et de travailler. Je suis toujours là pour apprendre. J’écoute beaucoup. Mais pas quelqu’un qui dénigre et qui dit des choses pour se faire un nom. Je n’ai même pas besoin d’être une star. Pour ceux qui me connaissent, je ne suis pas quelqu’un qui cherche la gloire. Ce que Dieu m’a donné, me suffit largement. J’aime me cacher pour vivre. Ceux qui veulent prendre mon nom pour faire passer un message, qu’ils arrêtent.
Comment avez-vous apprécié la démission de Lamouchi juste après le match face à la Grèce ?
Au moment où Sabri Lamouchi parlait, j’étais déjà abattu. Franchement, je n’étais pas focalisé dessus. Parce qu’on venait de perdre un match très important. Tout ce qui tournait autour de moi, m’importait peu.
Le vocabulaire s’est enrichi d’un nouveau mot. Désormais, quand quelqu’un veut pleurer, il parle de « Sérey Dié ». Quelles sont vos impressions ?
Tant qu’on ne prend pas mon nom pour blesser quelqu’un ou pour dire des choses que je n’ai pas dites, ça me va bien. Aujourd’hui, avec tout ce qui s’est passé dans le pays, on a besoin d’humour. On a besoin de rigoler. Et, tant que tout le monde est content, ça ne me gêne pas. Je prends ça du bon côté.
Francis Aké
Quelques jours après votre élimination de la Coupe du monde, que retenez-vous ?
Déjà, on n’a pas encore digéré cette élimination de la Coupe du monde 2014, parce qu’on savait qu’on était capable de faire quelque chose. Malheureusement, ça n’a pas marché. C’est normal qu’on soit tous déçus, voire dégoûtés.
Qu’est-ce qui a expliqué vos pleurs, lors de l’exécution des hymnes nationaux contre la Colombie ?
En fait, je viens de loin. Quitter mon Abobo natal, pour me retrouver dans la sélection et aller disputer la Coupe du monde. C’était impensable pour moi. C’est ce qui m’a fait couler les larmes. Être émotif, ce n’est pas un péché. On ne peut pas blâmer quelqu’un parce qu’il est émotif. Je suis quelqu’un d’émotif. Et là, j’ai lutté pour ne pas que ça arrive. Mais c’est arrivé. Le jour que je jouerai pour la Côte d’Ivoire, si ça arrive encore, je vais pleurer. Je vais toujours pleurer. Ce n’est pas parce que les gens parlent que je vais arrêter. Je suis ce que je suis. Qu’on me prenne comme je suis.
Selon vous, quel serait le sélectionneur idéal pour les Eléphants aujourd’hui ?
Sérey Dié, c’est qui ? Je n’ai que dix sélections. Je suis un soldat. Je suis là pour jouer. Je suis au service de la Nation. Si on m’appelle, je viens jouer. Le reste ne m’importe pas. Je ne peux rien dire sur ce plan-là. Excusez-moi pour cela.
Il a été également question de brassard au sein des Eléphants. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?
Je n’ai jamais entendu de problème de brassard au sein des Eléphants.
Comment vous êtes-vous senti après la bourde que vous avez faite et qui a occasionné le but ?
J’étais vraiment déçu parce que j’avais à cœur de bien faire. Malheureusement, l’irréparable est arrivé. Mais avant, j’étais dans mon match. Dans les duels, j’étais là. Après, je commets cette erreur. Sincèrement, après le match, je n’ai pas pu dormir. Parce que l’action me passait dans la tête. Ma foi, c’est le football, je ne pouvais rien y changer. Il fallait que je pense au prochain match. Ce que j’ai fait. Et je pense que je dois prendre cela comme ça.
L’on a attendu dire que vous vous sentiez comme enchaîné sur le terrain, de sorte que vous n’avez pas pu vous exprimer correctement. Que répondez-vous ?
Je ne me reconnais pas en cela. Je ne suis pas le canal de ce que les gens veulent dire à la Fédération. Je n’ai que dix sélections. Cela ne fait même pas une année que je suis en sélection. Ma devise, c’est fermer ma bouche et de travailler. Je suis toujours là pour apprendre. J’écoute beaucoup. Mais pas quelqu’un qui dénigre et qui dit des choses pour se faire un nom. Je n’ai même pas besoin d’être une star. Pour ceux qui me connaissent, je ne suis pas quelqu’un qui cherche la gloire. Ce que Dieu m’a donné, me suffit largement. J’aime me cacher pour vivre. Ceux qui veulent prendre mon nom pour faire passer un message, qu’ils arrêtent.
Comment avez-vous apprécié la démission de Lamouchi juste après le match face à la Grèce ?
Au moment où Sabri Lamouchi parlait, j’étais déjà abattu. Franchement, je n’étais pas focalisé dessus. Parce qu’on venait de perdre un match très important. Tout ce qui tournait autour de moi, m’importait peu.
Le vocabulaire s’est enrichi d’un nouveau mot. Désormais, quand quelqu’un veut pleurer, il parle de « Sérey Dié ». Quelles sont vos impressions ?
Tant qu’on ne prend pas mon nom pour blesser quelqu’un ou pour dire des choses que je n’ai pas dites, ça me va bien. Aujourd’hui, avec tout ce qui s’est passé dans le pays, on a besoin d’humour. On a besoin de rigoler. Et, tant que tout le monde est content, ça ne me gêne pas. Je prends ça du bon côté.
Francis Aké