Abidjan (Côte d'Ivoire )- Le Ministre d’Etat, ministre du plan et du développement, Albert Toikeusse Mabri a déclaré, vendredi, à l’occasion de la célébration de la 28ème édition de la Journée mondiale de la population (JMP) que 43% des jeunes ne savent ni lire ni écrire en Côte d’Ivoire.
Selon le ministre d'Etat Mabri, la présente édition de la JMP invite conséquemment à répondre d'avantage aux attentes des adolescents et des jeunes, afin de leur donner les moyens de soutenir le développement et la croissance inclusive dans les pays.
Cependant, déplore-t-il, la jeunesse ivoirienne, en majorité urbaine (51%), se caractérise par une « fécondité précoce et élevée » qui pourrait annuler tous les « efforts entrepris pour maîtriser la croissance démographique » et constituer une barrière importante à leur propre développement et à une croissance économique durable.
« Selon l'enquête démographique et de Santé de 2012 (EDS 2012), 30% des jeunes filles de 15 à 19 ans ont déjà commencé leur vie féconde et 23% ont au moins un enfant. », a révélé M. Mabri.
Cette situation, poursuit-t-il, résulte, notamment, des effets conjugués des mariages précoces, de la méconnaissance des méthodes contraceptives et de l'accès limité aux services dédiés de santé sexuelle et reproductive.
Par ailleurs, s'appuyant sur des chiffres de l'Agence d'études et de promotion de l'emploi (Agepe) et en dépit du fort taux de scolarisation enregistré par la Côte d'Ivoire, il a indiqué que « seulement 35% des enfants parviennent au cycle secondaire et 43% des jeunes ne savent ni lire ni écrire ».
« Au niveau économique, les jeunes constituent 85% des chômeurs selon le Rapport sur l'Etat et le devenir de la Côte d'Ivoire (REPCI 2011-2012). La persistance du chômage des jeunes contribue à accroitre leur niveau de pauvreté et à créer en eux un sentiment de désespoir, la perte d'estime de soi et l'incivisme », déplore encore Toikeusse Mabri.
«Le gouvernement est conscient de l'urgence à trouver des solutions durables aux problèmes des jeunes afin de faire d'eux les véritables catalyseurs de développement et relever ainsi le défis du dividende démographique indispensable à l'émergence de la Cote d'Ivoire à l'horizon 2020 », souligne-t-il.
Les investissements stratégiques engagés par le gouvernement, visent, selon Toikeusse Mabri, à accroitre les capacités d'éducation-formation, en particulier chez les filles, à combler les lacunes dans la disponibilité, la qualité et l'accès aux services de santé, spécifiquement en santé de reproduction ainsi qu'à mettre en place des mécanismes concrets pour inclure les jeunes dans le processus de prise de décision affectant leur vie.
«C'est pourquoi, la JMP-2014 constitue une opportunité pour le gouvernement ivoirien d'encourager les partenaires à soutenir ses efforts en vue de garantir à tout enfant de notre pays le droit de passer de l'adolescence à l'âge adulte dans des conditions optimales de sécurité, de santé et de réussite » soutient M. Mabri.
La cérémonie officielle de la JMP 2014 est prévue dans la ville de Toumodi (200 km au centre) le samedi 19 juillet autour du thème : «Investir dans les jeunes pour une Côte d'Ivoire émergente à l'horizon 2020».
HS/ls/APA
Selon le ministre d'Etat Mabri, la présente édition de la JMP invite conséquemment à répondre d'avantage aux attentes des adolescents et des jeunes, afin de leur donner les moyens de soutenir le développement et la croissance inclusive dans les pays.
Cependant, déplore-t-il, la jeunesse ivoirienne, en majorité urbaine (51%), se caractérise par une « fécondité précoce et élevée » qui pourrait annuler tous les « efforts entrepris pour maîtriser la croissance démographique » et constituer une barrière importante à leur propre développement et à une croissance économique durable.
« Selon l'enquête démographique et de Santé de 2012 (EDS 2012), 30% des jeunes filles de 15 à 19 ans ont déjà commencé leur vie féconde et 23% ont au moins un enfant. », a révélé M. Mabri.
Cette situation, poursuit-t-il, résulte, notamment, des effets conjugués des mariages précoces, de la méconnaissance des méthodes contraceptives et de l'accès limité aux services dédiés de santé sexuelle et reproductive.
Par ailleurs, s'appuyant sur des chiffres de l'Agence d'études et de promotion de l'emploi (Agepe) et en dépit du fort taux de scolarisation enregistré par la Côte d'Ivoire, il a indiqué que « seulement 35% des enfants parviennent au cycle secondaire et 43% des jeunes ne savent ni lire ni écrire ».
« Au niveau économique, les jeunes constituent 85% des chômeurs selon le Rapport sur l'Etat et le devenir de la Côte d'Ivoire (REPCI 2011-2012). La persistance du chômage des jeunes contribue à accroitre leur niveau de pauvreté et à créer en eux un sentiment de désespoir, la perte d'estime de soi et l'incivisme », déplore encore Toikeusse Mabri.
«Le gouvernement est conscient de l'urgence à trouver des solutions durables aux problèmes des jeunes afin de faire d'eux les véritables catalyseurs de développement et relever ainsi le défis du dividende démographique indispensable à l'émergence de la Cote d'Ivoire à l'horizon 2020 », souligne-t-il.
Les investissements stratégiques engagés par le gouvernement, visent, selon Toikeusse Mabri, à accroitre les capacités d'éducation-formation, en particulier chez les filles, à combler les lacunes dans la disponibilité, la qualité et l'accès aux services de santé, spécifiquement en santé de reproduction ainsi qu'à mettre en place des mécanismes concrets pour inclure les jeunes dans le processus de prise de décision affectant leur vie.
«C'est pourquoi, la JMP-2014 constitue une opportunité pour le gouvernement ivoirien d'encourager les partenaires à soutenir ses efforts en vue de garantir à tout enfant de notre pays le droit de passer de l'adolescence à l'âge adulte dans des conditions optimales de sécurité, de santé et de réussite » soutient M. Mabri.
La cérémonie officielle de la JMP 2014 est prévue dans la ville de Toumodi (200 km au centre) le samedi 19 juillet autour du thème : «Investir dans les jeunes pour une Côte d'Ivoire émergente à l'horizon 2020».
HS/ls/APA
