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Art et Culture Publié le mercredi 9 juillet 2014 | L’intelligent d’Abidjan

Culture / Attribution d’une pension mensuelle à 15 artistes : Les conditions pour en bénéficier

© L’intelligent d’Abidjan Par Marc Innocent
Valorisation culturelle : le peuple Agni de Côte d’Ivoire célèbre Afriyapa
Vendredi 28 février 2014. Abidjan. Les populations Agni de Côte d’Ivoire ont célébré la traditionnelle fête de nouvel an dénommée « Afriyapa », en présence du ministre de la Culture, Bandaman Maurice (Ph) et le Directeur de Cabinet du Premier ministre, Ahoua N’Doli. C’est une initiative du comité d’organisation du Festival Agni de Côte d’Ivoire.
La demande faite au président de la République par le ministre de la Culture et de la Francophonie Maurice Bandaman pour venir en aide aux artistes est en train de donner des résultats positifs.
Après l’annonce qu’il a avait faite le 27 mai 2014 en présence des sociétaires du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) à l’occasion de la cérémonie de lancement officielle de la répartition d’un montant de 322.807.748 de Fcfa collecté sur les droits généraux, le ministre Maurice Bandaman va procèder ce mercredi à la remise de chèques au titre de pensions mensuelles à quinze artistes-musiciens, plasticiens, chorégraphe et comédiens. Cette pension de 300.000 Fcfa leur sera remise chaque mois à compter du mois de juillet 2014. Les bénéficiaires qui, doivent être âgés de plus de 65 ans, sont des «anciennes gloires», pour certains, de la musique ivoirienne. Parmi eux, certains continuent de faire la fierté de la musique ivoirienne. C’est le cas de Bailly Spinto qui est, selon Aimond William le président de la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire (Fondaci), «l’un des artistes les plus diffusés en Côte d’Ivoire». Zakri Noël, une vedette dans les années 70 a été, admet Aimond William, «l’un des rares artistes à bousculer Amédé Pierre». Soro Ngana qui figure sur cette short-list a permis de promouvoir le Yatchana et la culture sénoufo. Comme Ken Adamo, président de l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire, Aimond William soutient «qu’ils ont fait leurs preuves». Tous les deux félicitent le gouvernement de «l’acte salutaire» en faveur de la prise en charge des artistes indigents, en premier lieu le président de la République, Alassane Ouattara. Consacré au bien-être des artistes malades, un budget de soixante (60) millions sera aussi dégagé. La contribution du président de la République s’élevant aux deux-tiers et un tiers restant pour le ministère de la Culture et de la Francophonie.
«C’est la première fois en Côte d’Ivoire que le chef de l’Etat décide d’octroyer une pension aux doyens de la culture ivoirienne. En, retour, le monde artistique lui a témoigne sa gratitude», a soutenu le président de la Fondaci. A la question de savoir si le ratio de quinze (15) artistes bénéficiaires est représentatif du nombre des sociétaires du Burida composé grossomodo de 5.000 adhérents, le président de l’Unartci a fait savoir que le processus ne se limitera pas à la quinzaine d’artistes sélectionnés. «Les bénéficiaires seront choisis par étape. Nous commençons par quinze artistes et cette cadence se poursuivra. Nous ne pouvons juger des actes du président de la République. L’Etat, c’est la continuité. Il faut que cela continue», a indiqué Ken Adamo pour donner son avis sur les propositions de sélections des artistes. Pour cette action sociale, Ken Adamo «félicite et béni» les initiateurs car les premiers bénéficiaires sont des artistes méritants. «Ils ont beaucoup fait pour le pays. Nous ne sommes pas tous dans le même besoin. Il ne faut pas que les devanciers abandonnés à eux-mêmes souffrent. Avec cette pension, ils savent désormais que l’Etat ne les a pas oubliés. Nous prions Dieu que tout le monde soit pris en compte». Pour que cela soit effectif, Ken Adamo a invité les «pionniers» à se faire localiser, car dit-il, «il y en a qui n’ont pas de téléphone, par conséquent nous ne savons pas comment les joindre». «Il faut identifier tous ces pionniers. Qu’ils donnent de leurs nouvelles», a-t-il plaidé.
Pour bénéficier de cette «reconnaissance nationale», Ken Adamo invite les jeunes à travailler d’arrache-pied. «Mettons-nous au travail. Il faut arrêter les commérages». Pour Ken Adamo, «il y a une prise de conscience car des lois sont votée et adoptées». «Il y a de bonnes nouvelles émanant du parlement. L’Etat commence à s’occuper véritablement de la politique culturelle du pays», il se félicite des projets de bancarisation et de socialisation des artistes.
Koné Saydoo
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