Abidjan (Côte d'Ivoire) - Ibrahima Kourouma, Inspecteur général au ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement technique, a donné, vendredi, les raisons d’annulation des résultats du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) de quatre centres d’écrit, estimant que cette mesure a été prise dans un souci d’équité vis-à-vis de tous les candidats.
Selon M. Kourouma, à l'issue du déroulement de l'examen du BEPC de la session 2014, des informations concordantes recueillies auprès des acteurs ayant pris part à l'organisation dudit examen et l'analyse des résultats ont fait peser des soupçons sur la régularité de l'admission de certains candidats dans quatre centres d'écrit sur cinq cent quarante-cinq.
Se fondant sur une étude comparative des résultats du BEPC des trois dernières années dans les centres d'examen concernés, le ministère de l'Education nationale a constaté, à l'en croire, de « forts taux d'admission ».
Dans les faits, « de 2012 à 2013, le taux d'admission dans le centre d'écrit du Collège moderne de Gadouan est passé de 20,98 à 49,95% puis serait monté, en 2014 à 96,20 %, au Collège municipal de Boniérédougou, de 25 à 21,35% le taux serait monté à 93,92%, dans le centre d'écrit du Lycée moderne de Ouangolodougou de 4,95 à 21,76% il serait monté à 95,91 % et au Lycée moderne de Botro, de 15,78 à 58,03% le taux serait monté à 94,51 % » a expliqué Ibrahima Kourouma.
« La brusque augmentation des taux d'admission dans ces centres d'examen excédant largement le taux national (57,43%) et les informations en provenance desdits centres faisant état de certaines irrégularités, ont amené la Direction des Examens et Concours (DECO) à faire reprendre la correction des copies » a-t-il poursuivi.
A l'occasion de la reprise des corrections, par des jurys spéciaux, il a été constaté, selon M. Kourouma de graves irrégularités aussi bien sur les copies des candidats que dans le comportement de certains acteurs. Ces éléments de preuves montrent, à ses yeux, que « la fraude est bel et bien établie ».
« C'est pour cette raison que les nouveaux résultats issus de la reprise des corrections ont été proclamés avec pour conséquence logique l'ajournement de certains candidats précédemment déclarés admis » a affirmé l'Inspecteur général.
Sur les fondements juridiques de la mesure d'annulation « des résultats frauduleux », Ibrahima Kourouma a fait référence à l'arrêté interministériel No 0062 du 26 juillet 2011 qui prévoit en son article 8 que « tout candidat admis frauduleusement, par erreur ou en infraction aux textes réglementaires en vigueur est systématiquement ajourné. Tout diplôme, titre ou attestation délivré à cet effet lui est retiré conformément aux textes en vigueur… »
« C'est donc à bon droit que certains candidats fraudeurs initialement déclarés admis dans les centres d'écrit du Collège Moderne de Gadouan, du Lycée Moderne de Botro, du Lycée Moderne de Ouangolodougou et du Collège Municipal de Boniérédougou ont été déclarés ajournés », a fait savoir M. Kourouma, ajoutant que « cette mesure a été prise dans un souci d'équité vis à vis de tous les candidats ».
La mesure qui ne concerne que 0,07% de l'ensemble des centres d'écrits de l'examen du BEPC de la session 2014 ne saurait, selon Ibrahima Kourouma, entacher la crédibilité des résultats de l'ensemble des centres d'examen sur le territoire national.
HS/ls/APA
Selon M. Kourouma, à l'issue du déroulement de l'examen du BEPC de la session 2014, des informations concordantes recueillies auprès des acteurs ayant pris part à l'organisation dudit examen et l'analyse des résultats ont fait peser des soupçons sur la régularité de l'admission de certains candidats dans quatre centres d'écrit sur cinq cent quarante-cinq.
Se fondant sur une étude comparative des résultats du BEPC des trois dernières années dans les centres d'examen concernés, le ministère de l'Education nationale a constaté, à l'en croire, de « forts taux d'admission ».
Dans les faits, « de 2012 à 2013, le taux d'admission dans le centre d'écrit du Collège moderne de Gadouan est passé de 20,98 à 49,95% puis serait monté, en 2014 à 96,20 %, au Collège municipal de Boniérédougou, de 25 à 21,35% le taux serait monté à 93,92%, dans le centre d'écrit du Lycée moderne de Ouangolodougou de 4,95 à 21,76% il serait monté à 95,91 % et au Lycée moderne de Botro, de 15,78 à 58,03% le taux serait monté à 94,51 % » a expliqué Ibrahima Kourouma.
« La brusque augmentation des taux d'admission dans ces centres d'examen excédant largement le taux national (57,43%) et les informations en provenance desdits centres faisant état de certaines irrégularités, ont amené la Direction des Examens et Concours (DECO) à faire reprendre la correction des copies » a-t-il poursuivi.
A l'occasion de la reprise des corrections, par des jurys spéciaux, il a été constaté, selon M. Kourouma de graves irrégularités aussi bien sur les copies des candidats que dans le comportement de certains acteurs. Ces éléments de preuves montrent, à ses yeux, que « la fraude est bel et bien établie ».
« C'est pour cette raison que les nouveaux résultats issus de la reprise des corrections ont été proclamés avec pour conséquence logique l'ajournement de certains candidats précédemment déclarés admis » a affirmé l'Inspecteur général.
Sur les fondements juridiques de la mesure d'annulation « des résultats frauduleux », Ibrahima Kourouma a fait référence à l'arrêté interministériel No 0062 du 26 juillet 2011 qui prévoit en son article 8 que « tout candidat admis frauduleusement, par erreur ou en infraction aux textes réglementaires en vigueur est systématiquement ajourné. Tout diplôme, titre ou attestation délivré à cet effet lui est retiré conformément aux textes en vigueur… »
« C'est donc à bon droit que certains candidats fraudeurs initialement déclarés admis dans les centres d'écrit du Collège Moderne de Gadouan, du Lycée Moderne de Botro, du Lycée Moderne de Ouangolodougou et du Collège Municipal de Boniérédougou ont été déclarés ajournés », a fait savoir M. Kourouma, ajoutant que « cette mesure a été prise dans un souci d'équité vis à vis de tous les candidats ».
La mesure qui ne concerne que 0,07% de l'ensemble des centres d'écrits de l'examen du BEPC de la session 2014 ne saurait, selon Ibrahima Kourouma, entacher la crédibilité des résultats de l'ensemble des centres d'examen sur le territoire national.
HS/ls/APA