Depuis le samedi 12 juin 2014 à 13h, Konan Kouadio Uriel n’est plus joignable sur son numéro cellulaire 07 45 35 00 afin de voir sa position pour un éventuel reportage pour les journalistes du groupe Olympe (Soir Info, L’Inter, Star-Mag et Linfodrome.com). Après plus d’un mois d’attente, la douloureuse séparation a eu lieu le samedi dernier. Ni les hurlements de Déazon Guirao Sylvain (agent au Groupe Olympe) au cimetière de Etienkro Kouadiokro (291 km au nord d’Abidjan) pour « invectiver » Konan comme les deux en ont l’habitude encore moins celle d’Hélène, technicienne de surface qui croyait que là où Konan est (tombeau), n’était pas « sa » place et qu’il devrait revenir au Groupe Olympe. Konan Uriel le « Sexuel », le chef des chauffeurs de reportage s’est fait conduire pour effectuer son dernier voyage à bord d’un fourgon immatriculé 7822 FJ 01 qui se trouve être le corbillard jusqu’à Etien Kouadiokro (33 km de Dimbokro). Un voyage qu’il a certes annoncé et voulu effectuer mais pas les deux pieds devant. « Tu m’a promis que nous viendrons à Etien Kouadiokro, mais pas dans ces conditions. Uriel tu nous a quittés brusquement. Pour le commun des mortels c’est difficile à supporter. Mais c’est Dieu qui l’a voulu ainsi. Nous l’acceptons au nom du Seigneur. Mais tu nous laisses Marina (la veuve) et tes enfants. Ils ne sont pas orphelins », s’est exprimé devant la dépouille, Alphonse Camara (journaliste service Sport de l’Inter), l’un des fidèles compagnons de Uriel qui donnait l’oraison funèbre. Même son de cloche pour l’Abbé Nestor Konan (paroisse Saint Paul Saint Pierre de Dimbokro) qui a expliqué que la mort d’Uriel Konan devrait rappeler à tous que Dieu ne prévient personne.
’’En payayi’’
En parlant de départ « précipité » dans son oraison funèbre, Phonsio (comme aimait l’appeler Konan) faisait allusion certainement à ses humours en payayi ( c’est ce mot qu’Uriel utilisait pour dire en abondance). En tout cas, Konan Uriel, pardon le ’’Sexuel’’ avait l’art de faire le bilan de tout le monde. Ce qui faisait marrer aussi bien l’interlocuteur que lui-même. Des autorités ivoiriennes en passant par les journalistes, il livrait le bilan de chacun. C’est pourquoi, le samedi 3 mai 2014 entre deux reportages je lui ai demandé de me donner le bilan de l’ex-président Laurent Gbagbo après qu’il m’ait déjà livré ceux des présidents Ouattara et de Bédié qui selon sont au point. « Je n’ai pas encore reçu la fiche technique de son médecin, mais d’ici le jour de ton anniversaire (29 juin 2014, ndlr), je te dirai pour lui (Gbagbo) et pour toi. Et là tu me laisseras tranquille », m’a-t-il rassuré. Malheureusement, le ’’Sexuel’’ n’a pu me donner le bilan de Gbagbo encore moins pour moi. Dommage qu’il soit parti dans le ventre mou de la nuit sur les terres d’Etien Kouadiokro qui l’ont vu naître.
Alphonse Camara, envoyé spécial à Etien Kouadiokro (Dimbokro)
’’En payayi’’
En parlant de départ « précipité » dans son oraison funèbre, Phonsio (comme aimait l’appeler Konan) faisait allusion certainement à ses humours en payayi ( c’est ce mot qu’Uriel utilisait pour dire en abondance). En tout cas, Konan Uriel, pardon le ’’Sexuel’’ avait l’art de faire le bilan de tout le monde. Ce qui faisait marrer aussi bien l’interlocuteur que lui-même. Des autorités ivoiriennes en passant par les journalistes, il livrait le bilan de chacun. C’est pourquoi, le samedi 3 mai 2014 entre deux reportages je lui ai demandé de me donner le bilan de l’ex-président Laurent Gbagbo après qu’il m’ait déjà livré ceux des présidents Ouattara et de Bédié qui selon sont au point. « Je n’ai pas encore reçu la fiche technique de son médecin, mais d’ici le jour de ton anniversaire (29 juin 2014, ndlr), je te dirai pour lui (Gbagbo) et pour toi. Et là tu me laisseras tranquille », m’a-t-il rassuré. Malheureusement, le ’’Sexuel’’ n’a pu me donner le bilan de Gbagbo encore moins pour moi. Dommage qu’il soit parti dans le ventre mou de la nuit sur les terres d’Etien Kouadiokro qui l’ont vu naître.
Alphonse Camara, envoyé spécial à Etien Kouadiokro (Dimbokro)
