Le président français François Hollande qui entamera jeudi une visite officielle en Côte d’Ivoire vient pour "apporter son soutien à l’oeuvre de reconstruction" en cours dans le pays après la meurtrière crise post-électorale de 2010-2011, estime le Rassemblement des républicains (RDR), parti du président Alassane Ouattara.
"François Hollande vient en Côte d’Ivoire pour renforcer l’amitié qui a toujours existé entre la Côte d’Ivoire et la France ", écrit le porte-parole du RDR, Joël N’guessan, dans un communiqué publié lundi.
Pour M. N’guessan, la première visite officielle de François Hollande en Côte d’Ivoire depuis son élection en 2012 vient pour " apporter son soutien à l’oeuvre de reconstruction et de réconciliation entreprise avec succès" par Alassane Ouattara.
"Il vient en Côte d’Ivoire pour constater par lui même l’excellent travail de redressement économique accompli par le gouvernement ivoirien", a-t-il ajouté.
M. Hollande, qui se déplacera avec son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, celui de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et une forte délégation d’hommes d’affaires, sera également accompagné par deux "illustres" Ivoiriens, Traoré Salif dit A’Salfo, le lead vocal du groupe musical Magic System, et le footballeur international, Didier Drogba.
La visite du président français à Abidjan, trois ans après l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara, suscite différentes interprétations dans le milieu politico-médiatique ivoirien. Comme le porte-parole du RDR, les médias proches du président Ouattara ne boudent pas leur plaisir.
"La visite du président de la République française vient faire écrouler, comme un château de cartes, toute la campagne de dénigrement orchestrée par les experts en rumeurs et autres ingénieurs en intoxication tapis dans les laboratoires obscurs de la Refondation (FPI, de M. Gbagbo)", s’exclame le quotidien La Matinale.
"Hollande à Abidjan, cela signifie que le pouvoir Ouattara, présenté, à l’extérieur et sur les réseaux sociaux, comme l’hydre qui dévore ses propres enfants, est fréquentable", poursuit le journal qui relève un "camouflet" pour le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, et "ses amis qui pensaient mener en bateau l’opinion française avec d’imaginaires violations des droits de l’homme".
La Matinale présente la visite de François Hollande comme une " grande victoire" pour le président Alassane Ouattara "en termes d’image et dans la bataille de l’opinion" menée a chute de son leader Laurent Gbagbo le 11 avril 2011.
A contrario, dans la presse proche de l’ancien président Laurent Gbagbo, on accueille avec tiédeur et sans réel enthousiasme la visite du président français.
Le quotidien LG Infos, qui croit savoir les "vraies raisons" de la visite de M. Hollande à Abidjan, affirme que c’est "sous la pression des lobbies et du patronat français soucieux de leurs intérêts" et craignant une "grave crise" à l’approche des élections de 2015.
"De bonnes sources, François Hollande arrive pour proposer que le régime Ouattara et l’opposition se retrouvent dans un gouvernement de large union", assure le journal.
"Grosse pression sur Hollande", écrit également le quotidien Notre Voie qui publie une lettre d’un "comité pour la libération des prisonniers politiques ivoiriens" insistant sur "la dictature" qui sévit en Côte d’Ivoire relativement à "750 détenus politiques" pro-Gbagbo dans les prisons ivoiriennes.
La lettre ouverte demande à François Hollande d’exiger la libération des prisonniers de la crise post-électorale et la mise en oeuvre de "conditions nécessaires" à la tenue d’élections pacifiées en 2015.
Au cours de son séjour à Abidjan, François Hollande doit rencontre les responsables du FPI.
La Côte d’Ivoire reste pour la France un partenaire important en Afrique de l’Ouest. La France y compte environ 800 entreprises et une communauté forte de près de 15 000 personnes. Quelque 200 entreprises représentant de grands groupes français emploient près de 35 000 personnes et contribuent à hauteur de 50% aux recettes de l’Etat en matière d’impôt sur les bénéfices et leurs chiffres d’affaires cumulés représentent 30% du PIB du pays, selon le gouvernement ivoirien.
La France est le deuxième exportateur vers la Côte d’Ivoire derrière le Nigeria. Les échanges entre la Côte d’Ivoire et la France ont atteint en 2013 plus de 1.106 milliards de francs (2,3 milliard USD).
"François Hollande vient en Côte d’Ivoire pour renforcer l’amitié qui a toujours existé entre la Côte d’Ivoire et la France ", écrit le porte-parole du RDR, Joël N’guessan, dans un communiqué publié lundi.
Pour M. N’guessan, la première visite officielle de François Hollande en Côte d’Ivoire depuis son élection en 2012 vient pour " apporter son soutien à l’oeuvre de reconstruction et de réconciliation entreprise avec succès" par Alassane Ouattara.
"Il vient en Côte d’Ivoire pour constater par lui même l’excellent travail de redressement économique accompli par le gouvernement ivoirien", a-t-il ajouté.
M. Hollande, qui se déplacera avec son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, celui de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et une forte délégation d’hommes d’affaires, sera également accompagné par deux "illustres" Ivoiriens, Traoré Salif dit A’Salfo, le lead vocal du groupe musical Magic System, et le footballeur international, Didier Drogba.
La visite du président français à Abidjan, trois ans après l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara, suscite différentes interprétations dans le milieu politico-médiatique ivoirien. Comme le porte-parole du RDR, les médias proches du président Ouattara ne boudent pas leur plaisir.
"La visite du président de la République française vient faire écrouler, comme un château de cartes, toute la campagne de dénigrement orchestrée par les experts en rumeurs et autres ingénieurs en intoxication tapis dans les laboratoires obscurs de la Refondation (FPI, de M. Gbagbo)", s’exclame le quotidien La Matinale.
"Hollande à Abidjan, cela signifie que le pouvoir Ouattara, présenté, à l’extérieur et sur les réseaux sociaux, comme l’hydre qui dévore ses propres enfants, est fréquentable", poursuit le journal qui relève un "camouflet" pour le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, et "ses amis qui pensaient mener en bateau l’opinion française avec d’imaginaires violations des droits de l’homme".
La Matinale présente la visite de François Hollande comme une " grande victoire" pour le président Alassane Ouattara "en termes d’image et dans la bataille de l’opinion" menée a chute de son leader Laurent Gbagbo le 11 avril 2011.
A contrario, dans la presse proche de l’ancien président Laurent Gbagbo, on accueille avec tiédeur et sans réel enthousiasme la visite du président français.
Le quotidien LG Infos, qui croit savoir les "vraies raisons" de la visite de M. Hollande à Abidjan, affirme que c’est "sous la pression des lobbies et du patronat français soucieux de leurs intérêts" et craignant une "grave crise" à l’approche des élections de 2015.
"De bonnes sources, François Hollande arrive pour proposer que le régime Ouattara et l’opposition se retrouvent dans un gouvernement de large union", assure le journal.
"Grosse pression sur Hollande", écrit également le quotidien Notre Voie qui publie une lettre d’un "comité pour la libération des prisonniers politiques ivoiriens" insistant sur "la dictature" qui sévit en Côte d’Ivoire relativement à "750 détenus politiques" pro-Gbagbo dans les prisons ivoiriennes.
La lettre ouverte demande à François Hollande d’exiger la libération des prisonniers de la crise post-électorale et la mise en oeuvre de "conditions nécessaires" à la tenue d’élections pacifiées en 2015.
Au cours de son séjour à Abidjan, François Hollande doit rencontre les responsables du FPI.
La Côte d’Ivoire reste pour la France un partenaire important en Afrique de l’Ouest. La France y compte environ 800 entreprises et une communauté forte de près de 15 000 personnes. Quelque 200 entreprises représentant de grands groupes français emploient près de 35 000 personnes et contribuent à hauteur de 50% aux recettes de l’Etat en matière d’impôt sur les bénéfices et leurs chiffres d’affaires cumulés représentent 30% du PIB du pays, selon le gouvernement ivoirien.
La France est le deuxième exportateur vers la Côte d’Ivoire derrière le Nigeria. Les échanges entre la Côte d’Ivoire et la France ont atteint en 2013 plus de 1.106 milliards de francs (2,3 milliard USD).